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Le Québec s'ouvre aux médecins français


Laurent

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Mobilité de la main-d'oeuvre

Le Québec s'ouvre aux médecins français

Mise à jour le vendredi 27 novembre 2009 à 8 h 53

Il sera maintenant plus facile pour les professionnels de la santé français de venir pratiquer au Québec. La réciproque sera également vraie. En voyage officiel en France, le premier ministre Jean Charest a assisté vendredi, à Paris, à l'annonce d'une série d'ententes de reconnaissance mutuelle de la main-d'oeuvre dans le secteur de la santé.

Ces nouveaux accords visent les médecins, les pharmaciens, les dentistes et les sages-femmes. Les infirmières ont signé une lettre d'intention, et un accord pourrait être conclu cet été.

Lors d'une cérémonie qui s'est déroulée au ministère de la Santé, les dirigeants des ordres professionnels québécois et français concernés ont signé l'entente en présence du premier ministre Charest et de la ministre française de la Santé et des Sports, Roselyne Bachelot-Narquin.

Le gouvernement du Québec espère que ces mesures contribueront à regarnir les effectifs médicaux de la province. Aucun chiffre n'a été avancé, mais le Québec est beaucoup plus demandeur que la France.

Il souhaite également conclure d'ici l'an prochain une centaine d'ententes similaires avec d'autres ordres professionnels, dont les infirmières et les corps de métiers français.

Ces quatre nouveaux accords porteront à 22 le nombre d'arrangements de reconnaissance mutuelle conclus depuis la signature de l'Entente France-Québec sur la reconnaissance des qualifications professionnelles, en 2008. Les architectes, les avocats, les comptables agréés et les travailleurs sociaux, notamment, font partie des professionnels dont les compétences sont reconnues autant à Paris qu'à Québec.

Pendant sa visite de trois jours en France, Jean Charest doit aussi se rendre à Lyon où il discutera de développement durable avec des chefs d'entreprise.

source : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2009/11/26/002-Quebec-france-sante.shtml

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  • Habitués

Plus facile? Plus facile comment?

Je suis sceptique, moi.

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  • Habitués

J'ai lu la même chose dans le Soleil ce matin et je me suis demandée la même chose ! Concrètement, il fait quoi cet accord pour les médecins français ? Parce que ça s'est pas expliqué !

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J'ai lu la même chose dans le Soleil ce matin et je me suis demandée la même chose ! Concrètement, il fait quoi cet accord pour les médecins français ? Parce que ça s'est pas expliqué !

http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/November2009/27/c5638.html

celà concerne les chirurgiens dentistes. En gros passer l'examen de l'ordre ou bien suivre un stage de six mois. Les modalités seront détaillées en juin 2010 ...

pffff et on repousse encore et encore.

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  • Habitués

Lu aujourd'hui dans cyberpresse:

Le Québec ouvre la porte aux professionnels de la santé français

Pour Jean Charest, qui a fait de ce dossier un de ses principaux chevaux de bataille, il s'agit d'une «étape majeure». C'est en effet un gros morceau qui vient de passer.

Vendredi à Paris, les ordres professionnels de quatre secteurs de la santé ont signé des ententes qui permettront à leurs membres de pratiquer librement leur métier au Québec et en France. Les médecins, les dentistes, les pharmaciens et les sages-femmes sont concernés, chaque territoire leur ouvrant désormais les portes et les bras. Les infirmières se sont de leur côté engagées à conclure un accord d'ici six mois.

Ces «arrangement de reconnaissance mutuelle» des qualifications et des diplômes s'inscrivent dans le cadre du chantier inauguré à Québec l'année dernière par le premier ministre Charest et le président Nicolas Sarkozy pour favoriser la mobilité professionnelle.

Exactement 22 ententes - sur une centaine attendues - ont été signées jusqu'ici, mais celles-là comptaient parmi les plus problématiques, notamment parce qu'elles concernent à la fois la «protection du public» et des «chasses très bien gardées», comme le fait remarquer l'entourage du premier ministre.

On comprend donc que Jean Charest, qui a entamé vendredi matin une visite de trois jours en France, ait tenu à assister aux signatures, aux côtés de la ministre française de la Santé, Roselyne Bachelot.

«Nous dessinons l'avenir. Nous sommes en train de créer un nouvel espace de mobilité, de liberté et d'épanouissement, un nouvel espace de vie», a lancé le premier ministre.

Reste à voir combien de professionnels vont en profiter, dans un sens ou dans l'autre. Si les infirmières «sont très attendues», comme l'a dit M. Charest, on ne sait pas encore l'ampleur des inévitables mouvements que ces «arrangements» pourraient entraîner, particulièrement chez les médecins.

«On n'en a aucune idée, l'expérience va nous le dire, explique le vice-président du Collège des médecins, Charles Bernard. Aucune statistique n'a été faite. Il y a sûrement des médecins québécois qui veulent aller pratiquer en France. Beaucoup de médecins français ont exprimé le désir de venir au Québec. On est en pénurie. Si on peut enrichir la profession, tant mieux.»

La ministre Bachelot a toutefois écarté du revers de la main la «crainte - un peu fantasmatique - pour chaque pays de voir partir ses professionnels de la santé à l'étranger», d'autant que la France et le Québec «présentent des niveaux de vie sensiblement équivalents».

«Les flux prévisibles entre la France et le Québec seront vraisemblablement équilibrés, a-t-elle prédit. L'entente viendra mieux réguler et accompagner un mouvement naturel qui est déjà une réalité.»

Parmi les professions et les métiers ayant déjà conclu des «arrangements de reconnaissance mutuelle» conclus jusqu'ici, on trouve aussi bien des avocats, des comptables que des briqueteurs-maçons ou des peintres. Mais au final, plus de la moitié des professions concernées par l'entente sur la mobilité relèveront du secteur de la santé.

Le premier ministre Charest estime que toute l'affaire sera pesée et emballée dans un an, de manière à ce qu'elle connaisse sa «conclusion ultime» à l'automne 2010. Juste à temps pour sa prochaine visite officielle en France, dans le cadre des «rencontres alternées» des premiers ministres québécois et français.

Vous croyez, vous, que cette fois-ci ce sera pour vrai? unknw.gif

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  • Habitués

.....

Vous croyez, vous, que cette fois-ci ce sera pour vrai? unknw.gif

non je n'y crois pas !!!

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  • Habitués

Non, pour moi s'est encore de la poudre aux yeux ... Il serait peut-être plus facile pour les médecins québécois d'exercer en France, mais pour l'inverse .... Notre bon collège des médecins s'assura surement que ce soit toujours aussi difficile d'exercer ici ! Je suis Saint Thomas, je vais le croire lorsque je pourrais le voir ! XD

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  • Habitués
Parmi les professions et les métiers ayant déjà conclu des «arrangements de reconnaissance mutuelle» conclus jusqu'ici, on trouve aussi bien des avocats, des comptables que des briqueteurs-maçons ou des peintres. Mais au final, plus de la moitié des professions concernées par l'entente sur la mobilité relèveront du secteur de la santé.

Quant on voit le résultat avec les comptables (sans parler des experts-comptables, encore pire) on voit que c'est encore de la foutaise de la part du Premier Sinistre du Québec, Jean Charest.

Nos diplômes ne sont pas reconnus, pour être accrédité il faut reprendre bien plus de cours qu'on en a réellement besoin ...

Modifié par kremmig
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Bon, effectivement, c'est une bonne nouvelle: je suis infirmier et français.

Maintenant, les discours, le papier, c'est bien, mais il faudra passer à la mise en pratique de tout cela pour que ça serve d'avancée significative dans le processus d'immigration. Et là, c'est pas gagné.

On manque d'infirmiers au Quebec ???

L'OIIQ ( ordre professionnel des infirmiers) est débordé avec l'epidemie de grippe A et ne sait pas quand il pourra m'envoyer mon dossier d'inscription que j'ai demandé depuis le 10 octobre .

Cela fait maintenant 5 semaines que j'ai envoye un courriel et que j'ai laissé un message vocal sur le repondeur de la responsable de la profession au ministere de la santé pour faire part de mon projet d'immigration. Et pas la moindre reponse, fut-elle simplement une formule de politesse ou d'excuse de ne pouvoir repondre dans l'immediat !

Les memes operations, j'ai du les repetée à maintes reprises, avant d'avoir enfin dans le meme delai, une reponse d'un agent des ressources humaines d'un Grrrrrand hopital, là ou on vous evalue pendant 2 mois en tant qu'infirmier.( Evaluation tout a fait normale, je precise). Et, a nouveau depuis 3 semaines, j'attends toujours d'etre fixé sur mon sort.

Mon sort se resumant à une question toute simple en fait: je suis infirmier, pas mal d'experiences diverses. Et j'ai 54 ans (triathlete et marathonien donc, apparement, en bonne santé et en forme).La question cruciale etant: Avez vous besoin de moi ?

J'ai passé fin septembre 2009 un entretien et une évaluation dans l' hopital local ou habite une partie de ma famille. Passage reussi; je les interesse ( malgré mon age...)!

Mais maintenant , j'en fais quoi, (j'anticipe un peu) de la reconnaissance de mon diplome, si tous les acteurs concernés pour faciliter notre venue, et de par la meme reduire ( meme modestement) la penurie de personnel infirmier au Quebec, n'assument pas leurs responsabilites ?

Voilà,c'était un petit coup de gueule, en passant, un soir d'Aid. Maintenant, ça va mieux.

Lucky-luke

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Même si je ne suis pas en processus d'immigration, je peux un peu comprendre ce que vous ressentez Lucky-Luke.

Je ne sais vraiment pas ce que cela va donner dans les faits ... et en plus, une grande partie des emplois sont dans le domaine de la santé. Est-ce que des médecins français voudront venir s'installer ici ? Sans doute. Est-ce que des médecins québécois voudront aller pratiquer en France ? Certainement. Alors si c'est kif-kif, nous n'aurons pas plus de médecins ici que nous n'en avons maintenant.

Sur papier, tout cela est bien beau, mais dans la réalité, c'est une autre histoire. Un médecin qui a fait ses études de médecine au Congo, puis a travaillé en France (mais pas dans son domaine) et vient ici dans l'espoir d'être reconnu, va-t-il l'être vraiment ou lui indiquera-t-on le chemin de l'école pour une mise à jour qui durera deux ans ? dry.gif

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  • Habitués

Un médecin qui a fait ses études de médecine au Congo, puis a travaillé en France (mais pas dans son domaine) et vient ici dans l'espoir d'être reconnu, va-t-il l'être vraiment ou lui indiquera-t-on le chemin de l'école pour une mise à jour qui durera deux ans ?

Ce serait déjà heureux si c'était ça!

Parce qu'en réalité, la réponse du Collège au médecin formé au Congo est dehors et bon vent!

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Un médecin qui a fait ses études de médecine au Congo, puis a travaillé en France (mais pas dans son domaine) et vient ici dans l'espoir d'être reconnu, va-t-il l'être vraiment ou lui indiquera-t-on le chemin de l'école pour une mise à jour qui durera deux ans ?

Ce serait déjà heureux si c'était ça!

Parce qu'en réalité, la réponse du Collège au médecin formé au Congo est dehors et bon vent!

Fort probablement. J'ai dans mon classeur au bureau plusieurs CV de personnes qui ont des doctorats en médecine obtenus en Afrique (et en Afrique du Nord). Tous ces gens-là ne pratiquent pas ici : ou ils n'ont pas d'emploi ou ils font des petits boulots mal payés. Vraiment désolant.

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  • Habitués

Je me demande si ce sera vraiment interessant financièrement pour un medecin français de s'installer au Québec quand d'autres medecins québecois ceux là vont pratiquer en Ontario ou en Alberta ...

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Belles intentions, mais dans la pratique, c'est difficile à mettre en route car la France ne peut pas s'isoler du reste de l'Europe sur ce point précis. Il faudra un accord entre l'Union Européenne et le Québec. Si un MD diplômé au Québec peut pratiquer en France, alors rien ne l'empêche de prester dans d'autres pays de l'UE. Or je vois mal l'ordre des MD en Belgique accepter la candidature d'un MD diplômé au Québec (à moins que ce dernier n'ait fait une spécialisation !!!)...simplement parce que le Doctorat en Médecine au Québec est un diplôme de premier cycle, alors qu'en Belgique, il est un diplôme de Second cycle.

Les MD sortis du Québec sont aussi compétents dans la pratique clinique que ceux sortis de l'UE, mais à cause de cette différence de cycle, la Belgique (et je crois la France aussi) embêterait les MD (non-spécialistes) qui souhaiteraient s'inscrire à l'Ordre...et donc impossible d'exercer.

Et pour les MD diplômés en Afrique, on les ignore carrément...faut même pas y penser.

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je pense que c est une bonne initiative qui va ameliorer le temps d attente pour les quebecois pour se faire soigner en etant en processus d immigration j aimerai bien si possible de me donner des renseignements en quoi consiste le job technologue en cardiologie je suis cardiologue depuis 1994 10ans en prive je sais que je ne pourrai pas exercer cette profession au quebec vu les contraintes auquelles elle est soumise est ce que je pourrai exercer comme technologue?

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Bonjour Rach ! Même si vous arrivez ici et voulez pratiquer comme technologue, ce sera peut-être très difficile. Informez-vous bien avant.

Tiré de L'Agenda télé du Devoir aujourd'hui. On y parle de la pauvreté, des banques alimentaires qui ont vu leur clientèle doubler et même tripler, des milliers d'enfants qui partent à l'école le ventre vide, du pouvoir éhonté des grandes chaînes alimentaires qui ont « boosté » le prix des aliments de base, etc. Donc, on y parle de la pauvreté, dans un pays supposément riche que le Canada. Et on y ajoute ceci :

« Sans compter les immigrants diplômés uiversitaires cantonnés à de petits boulots mal payés, faute de reconnaissance de leurs acquis. »

Mon mari, à cause de son travail, fait affaire avec des chauffeurs de taxi : presque tous sont algériens, libanais, haïtiens. Chez les Libanais et Maghébins, il y a des avocats, des chefs d'entreprise, des architectes, etc. , mais ici, ils sont complètement bloqués. Ces gens s'expriment très bien, ont une conscience politique, sociale, mon mari a de merveilleuses discussions avec eux. Beaucoup lui confient qu'ils appellent la famille restée au village et leur disent que tout va très bien, que c'est merveilleux ici; ils n'osent pas dire la réalité. Certains sont retournés au pays, d'autres attendent car leurs enfants sont aux études. D'aucuns confient à mon mari que si c'était à refaire, ils seraient restés chez eux car ils se retrouvent pauvres dans une société de superconsommation, d'hyperconsommation dont ils sont forcément exclus. Ils se sentent donc doublement immigrés.

Et pour eux, tant qu'à vivre une telle vie, aussi bien la vivre avec leur famille et leurs amis restés au pays.

À méditer longuement ...

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merci de votre opinion certe le quebec n est pas toujours rose il faut des sacrifices pour arriver a son but la vie est dure comme un rocher pour le fragmenter il faut bcps d energie vous avez dresser un tableau tres noir du quebec nullement prometant pour les nouveaux arrivants parler moi franchement est ce que vous etes vraiment decu du quebec ou seulement une dissuassion pour les immigrants surtout ceux vennant du maghreb

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  • Habitués

Ça rien avoir avec être déçu ... Ou ne pas vouloir d'immigrant ... Seulement parfois sur ce forum, il y a des gens qui ont un peu la pensées magique ! Du coup une fois ici, ils ont pas de travail dans leur domaine, et on des problèmes pas possible !

Et malheureusement tout ce qui est ordre au Québec ( ça inclus les ordres des technologues) mettent de nombreux bâtons dans les roues des nouveaux arrivants ... C'est pas une opinion c'est un fait ! Si ça vous gêne pas de reprendre plusieurs années d'études (qui vous garantis en rien un poste), il y a pas de soucies vous pouvez venir ... Mais sinon peut-être mieux de rester chez soit ... Parce que oui personne ne vous attends ici faudra faire ses preuves et c'est pas tout le monde qui est prêt repartir de zéro quand on avait une situation respectable chez soi !

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