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Réflexion sur le Québec par O'Hana


Laurent

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Notre chronique de Sherbrooke nous parle du rapport dominant/dominé au Québec.

À lire en page d'accueil.

Bonne lecture.

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bravo,

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  • Habitués

Excellent !

Juste une petite nuance, la langue anglaise est de mon point de vue plus flexible et facile à apprendre que la langue française, très "règlementée" (ne pas faire de faute, attention à la grammaire etc...)

En anglais, un mot rentre facilement dans la langue courante et peut devenir un verbe, un nom, un adjectif etc... ce n'est pas le cas dans pour le français, loin de là.

Moins il y a de règles, plus facile sera l'apprentissage et donc le nombre de "pratiquants"

Modifié par kremmig
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  • Habitués
Cest là une nuance majeure quil me semble important de garder à lesprit en tant quimmigrant ayant choisi de continuer sa vie ici : déconstruire lévidente évidence de langlais, cest revoir le français au Québec non pas comme sobstinant face à ce qui va de soi mais comme un allant de soi obstiné.

D'accord avec toi, mais difficile à réaliser lorsque justement, cet allant de soi obstiné auquel nous aimerions bien contribuer finit par nous faire claquer les portes au nez. Quand les portes d'un emploi se ferment avec mention "ne maîtrise pas l'anglais". L'immigrant finit par se demander: mais à quoi ça sert d'être francophone à Montréal, franchement?

Modifié par Kweli
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Excellent !

Juste une petite nuance, la langue anglaise est de mon point de vue plus flexible et facile à apprendre que la langue française, très "règlementée" (ne pas faire de faute, attention à la grammaire etc...)

En anglais, un mot rentre facilement dans la langue courante et peut devenir un verbe, un nom, un adjectif etc... ce n'est pas le cas dans pour le français, loin de là.

Moins il y a de règles, plus facile sera l'apprentissage et donc le nombre de "pratiquants"

Inconsciemment tu fais ce que O'hana explique !!!

Tu nous dis qu'il est évident que l'Anglais soit dominant puisqu'elle est une langue tellement facile à apprendre. Pourquoi le dominé veut se battre c'est évident qu'il perdra !!!

Ceci dit O'Hana tu es un homme extrêmement doué pour analyser et comprendre. Bravo !

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Cest là une nuance majeure quil me semble important de garder à lesprit en tant quimmigrant ayant choisi de continuer sa vie ici : déconstruire lévidente évidence de langlais, cest revoir le français au Québec non pas comme sobstinant face à ce qui va de soi mais comme un allant de soi obstiné.

D'accord avec toi, mais difficile à réaliser lorsque justement, cet allant de soi obstiné auquel nous aimerions bien contribuer finit par nous faire claquer les portes au nez. Quand les portes d'un emploi se ferment avec mention "ne maîtrise pas l'anglais". L'immigrant finit par se demander: mais à quoi ça sert d'être francophone à Montréal, franchement?

Personne n'a jamais prétendu que c'était une bonne idée d'être unilingue francophone au Québec. En raison du contexte nord-américain, le bilinguisme a toujours été considéré comme un atout pour tous. L'intégration réussie d'un immigrant ne se fait pas uniquement en regard du marché du travail.

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Tu nous dis qu'il est évident que l'Anglais soit dominant puisqu'elle est une langue tellement facile à apprendre. Pourquoi le dominé veut se battre c'est évident qu'il perdra !!!

Le dominé ne doit pas se battre mais en tirer des leçons. Faire évoluer sa langue de la même manière, sans la dénaturer si possible (tout un travail).

Je suis d'accord avec toi sur l'analyse d'O'hana, du grand art !

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Tu nous dis qu'il est évident que l'Anglais soit dominant puisqu'elle est une langue tellement facile à apprendre. Pourquoi le dominé veut se battre c'est évident qu'il perdra !!!

Le dominé ne doit pas se battre mais en tirer des leçons. Faire évoluer sa langue de la même manière, sans la dénaturer si possible (tout un travail).

Je suis d'accord avec toi sur l'analyse d'O'hana, du grand art !

Ce que tu dis n'est pas complètement faux et d'ailleurs cela c'est un peu produit avec l'évolution de la langue française au Québec, mais plusieurs français nous reprochent d'employer trop d'anglicisme ou de mal l'écrire ou d'avoir un vocabulaire pauvre.

Nous devons nous battre puisque cette évolution ne pourra se produire en quelques années. Et ce défi c'est en Amérique pas en Europe !

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Cest là une nuance majeure quil me semble important de garder à lesprit en tant quimmigrant ayant choisi de continuer sa vie ici : déconstruire lévidente évidence de langlais, cest revoir le français au Québec non pas comme sobstinant face à ce qui va de soi mais comme un allant de soi obstiné.

D'accord avec toi, mais difficile à réaliser lorsque justement, cet allant de soi obstiné auquel nous aimerions bien contribuer finit par nous faire claquer les portes au nez. Quand les portes d'un emploi se ferment avec mention "ne maîtrise pas l'anglais". L'immigrant finit par se demander: mais à quoi ça sert d'être francophone à Montréal, franchement?

Personne n'a jamais prétendu que c'était une bonne idée d'être unilingue francophone au Québec. En raison du contexte nord-américain, le bilinguisme a toujours été considéré comme un atout pour tous. L'intégration réussie d'un immigrant ne se fait pas uniquement en regard du marché du travail.

Ah, oui? As-tu déjà vu un BS intégré? En plus, le bilinguisme trahit les francophones: l'effort est unilatéral, toujours du côté des francophones. D'où les réunions de travail en anglais, les échanges de courriels en anglais, etc. L'incapacité à créer des milieux de travail 100% francophones est une épine dans le pied de la culture française en Amérique.

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Salut O'hana,

T'es toujours aussi intello ;) ...et brillant. :)

Red

Modifié par Redflag
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Brillant, c'est le mot. Excellente analyse à laquelle il est difficile de ne pas adhérer !

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Excellent !

Juste une petite nuance, la langue anglaise est de mon point de vue plus flexible et facile à apprendre que la langue française, très "règlementée" (ne pas faire de faute, attention à la grammaire etc...)

En anglais, un mot rentre facilement dans la langue courante et peut devenir un verbe, un nom, un adjectif etc... ce n'est pas le cas dans pour le français, loin de là.

Moins il y a de règles, plus facile sera l'apprentissage et donc le nombre de "pratiquants"

Le français a toujours été beaucoup plus encadré que l'anglais, c'est sa force et sa faiblesse.

L'anglais n'a jamais été encadré, c'est sa force et sa faiblesse. Dixit mon prof d'histoire de l'anglais moderne (History of Modern English) qui est québécois anglophone (il parle aussi le français, je vous rassure): la langue anglaise est une erreur. C'est un gloubiboulga innomable de langue germanique,de viking, de français, et d'apport d'autres langues encore. L'anglais n'a pas de grammaire (c'est pour ça qu'on peu faire n'importe quoi), l'orthographe est lamentable (c'est pour ça qu'ils ont des "spelling bee"). Au XVIIIe les hommes de lettres anglais bavaient devant l'Académie française en pleurant que leur langue n'en était pas une.Le fait que l'anglais ne soit pas régularisé fait en sorte qu'il part dans tous les sens. Encore de mon prof d'histoire de la langue: "tout le monde parle anglais, dit-on: mais quel anglais??? C'est souvent un immonde baragouinage de débutant, un pidgin plus qu'autre chose..." ("tomorrow eat restaurant I you"---et vous avez compris)

La langue est tellement peu régularisée que les différences entre l'anglais britannique, américain et australien (pour ne parler que d'eux) commencent (dans les cas extrèmes) à être quasi des langues distinctes à l'oral. Qu'est-ce qui va se passer dans 50, 100 ou 200 ans?

Dire que l'anglais est plus facile a apprendre, c'est à mon sens être exactement dans le même schéma que décrit O'Hana: L'anglais domine parce qu'il est plus facile. Faux: l'anglais domine parce qu'historiquement les circonstances ont fait qu'il dominerait. Jusqu'à la fin du XVIII éme , c'est le français qui dominait, est-ce que c'était une langue plus facile à ce moment-là?

Finalement, maîtriser une langue, n'importe laquelle, n'est jamais facile...La baragouiner peut-être, mais pas la maîtriser.

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le déclin du français au profit de l'anglais ne proviendrait-il pas de la perte de la place de la France dans le monde au détriment de l'Angleterre et surtout des Etats-Unis lors du XXe siècle ?

La France a eu une place respectée dans ce qui n'était pas encore une Europe politique/économique mais une Europe dans les mots. Cela remonte à plusieurs siècles. Son avis sur les affaires du monde (de cette époque) était respecté si ce n'est recherché, sa diplomatie reconnue, sa force encore plus. Il y a eu un déclin certain peut-être dû à l'arrogance de la monarchie puis des certitudes des républiques qui ont suivi la Révolution. Un pays qui perd sa place au niveau de l'économie/diplomatie/politique extérieure perd de sa force et celle "d'imposer" sa langue.

La position de la France sur la scène internationale n'est pas à son plus haut niveau, et je ne parle même pas de l'économie. Sa intransigeance linguistique envers le français pratiqué par les pays de la zone francophone peut aussi être responsable de ce déclin.

Bye

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  • Habitués

Salut Eddy,

Il y a eu un précédent qui date un peu, il s'agit de l'invasion Romaine en gaule qui a donné la culture gallo-romaine.

Sinon pour le reste je suis d'accord avec toi sur l'usage de l'anglais qui se répand par "facilité" (j'ai même fait une réunion en Italie en anglais alors que tous le monde parlait soit italien, soit francais sauf 1 personne).

Tu parles d'assimilation mais la culture francophone a plus que resisté au Quebec a mon avis

Au plaisir de te lire.

Laurent

p.s : je vais partir dans ton ile natale dans 1 mois...

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