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Police de Montréal et profilage racial


Kweli

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Résultats d'une recherche postdoctorale.

Le CRÉMIS est le centre de recherche de Montréal sur les inégalités et les discriminations.

Jeunes, police et système de justice:

La surreprésentation de jeunes Noirs Montréalais

Les faits saillants

La surreprésentation

(analyse faite à partir de tous les dossiers de jeunes arrêtés sur lÎle de Montréal en 2001 et dont les dossiers ont été retenus pour fins de poursuite)

Sur les 1 518 jeunes de 12 à 18 ans arrêtés en 2001 sur lîle de Montréal, dont les dossiers ont été retenus pour fins de poursuite, 340 (22,4%) sont identifiés par le policier, sur la Demande dintenter des procédures, comme «Noirs» et comme résidant sur lîle de

Montréal. Le pourcentage de ces jeunes identifiés comme «Noirs» est plus de deux fois supérieur à leur proportion dans la population. Selon Statistique Canada, en 2001, la population des jeunes de 12 à18 ans sur lîle de Montréal était de 129 490 personnes, dont 88 890 jeunes

Blancs (68,6%) et 13 105 jeunes Noirs (10,1%). Le pourcentage des jeunes arrêtés et dont les dossiers ont été retenus pour fins de

poursuite sur lîle de Montréal en 2001 qui sont identifiés comme Noirs est de 2,2 fois la proportion dans la population. Aux États-Unis, en 2004-2006, le pourcentage des jeunes arrêtés et dont les dossiers ont été retenus pour fins de poursuite et qui sont identifiés

comme Noirs est de 2,1 fois la proportion dans la population. Le taux de surreprésentation des jeunes Noirs sur lîle de Montréal est ainsi légèrement plus élevé que le taux de surreprésentation des jeunes Noirs aux États-Unis.

Type de délit et éléments circonstanciels

(analyse faite à partir dun échantillon aléatoire de 91 Noirs et 84 Blancs)

Il ny a pas de différence significative entre nos deux échantillons quant à lheure de lévénement. Les jeunes Noirs et Blancs se comportent aussi de manière similaire lors de larrestation, puisquil ny a pas de différence significative dans lévaluation que font les policiers des deux groupes au sujet de leur « attitude au moment de larrestation ». Il ny a pas de différence non plus dans létat des deux catégories de prévenus eu égard à lalcool ou la drogue, ni en ce qui concerne le type darme que le prévenu a en sa possession (le cas échéant) au moment de larrestation.

Tandis que 42,2% des jeunes Noirs sont arrêtés pour des délits contre la personne, la même accusation ne concerne que 26,7% des Blancs. Ces derniers sont arrêtés plus souvent que les Noirs pour des délits contre la propriété (29,3% des Blancs et 17,2% des Noirs). Associé à cette différence est le fait que les jeunes Noirs sont davantage arrêtés pour violence physique (40,2% des jeunes Noirs et 25,9% des jeunes Blancs). Il ny a pas de différence significative entre les deux groupes en ce qui concerne la possession ou trafic de stupéfiants. Les jeunes Noirs sont aussi plus souvent arrêtés avec des complices, plus de la moitié se trouvant dans cette situation (53,7% des jeunes Noirs et 38,3% des Blancs).

Les sous-catégories de jeunes Noirs et Blancs arrêtés plus dune fois pendant lannée (27,8% des jeunes Noirs et 25,0% des jeunes Blancs) sont plus fortement différenciée entre elles que les jeunes arrêtés une fois seulement. Dans le premier cas, les Noirs sont plus jeunes que les Blancs (15,4 ans en moyenne vs. 16,2 ans), fréquentent davantage lécole, comptent trois fois plus de filles dans leurs rangs, ont deux fois plus de chances dêtre arrêtés dans leur quartier de résidence, sont arrêtés plus souvent pour bris de promesse (de comparaître) et contactent davantage un avocat lors de leur arrestation.

Analyse dun échantillon aléatoire de 120 événements

(60 impliquant larrestation de jeunes Noirs et 60 larrestation des jeunes Blancs)

Le lieu où se déroule lévénement

21,7% des arrestations de jeunes Blancs ont lieu à lécole, tandis que 10,0% des arrestations de jeunes Noirs ont lieu à cet endroit. 28,3% des arrestations des jeunes Noirs se produisent dans la rue, contrairement à 16,7% de ceux impliquant des jeunes Blancs.

Qui initie lévénement ?

80,0% des arrestations de jeunes Blancs se produisent après la réception dun appel 911, tandis que, dans le cas des jeunes Noirs, il sagit de 65,0% des cas. 26,7% des arrestations dun jeune Noir ont lieu à la suite dune observation faite par un policier dans lespace public, donc sans quil y ait eu dappels 911, contrairement à 13,3% des arrestations de jeunes Blancs. 16,7% des arrestations dun jeune Noir résultent dun appel 911 logé par un agent de sécurité dans un magasin ou un centre dachat, contrairement à 5,0% des arrestations de

jeunes Blancs. Ensemble, les observations directes des policiers dans lespace public et des agents de sécurité dans les grands magasins comptent pour 43,3% de toutes les arrestations des jeunes Noirs, contrairement à 18,3% pour les jeunes Blancs. 21,7% des arrestations dun jeune Noir et 21,7% des arrestations dun jeune Blanc résultent dun appel 911 logé par une victime.

Faits à noter:

Ce sont les policiers eux-mêmes qui font la classification concernant l'origine de jeune. À quelques exceptions près, la catégorie "Blanc" inclut tous ceux qui ne sont pas Noirs (Asiatiques, Latinos, Amérindiens, etc.). Comme si, pour les policiers, il y a les jeunes Noirs et les autres. Et ce sont les policiers qui rapportent les événements. Donc la version des faits reprochés aux jeunes est celle du policier.

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Faits à noter:

Ce sont les policiers eux-mêmes qui font la classification concernant l'origine de jeune. À quelques exceptions près, la catégorie "Blanc" inclut tous ceux qui ne sont pas Noirs (Asiatiques, Latinos, Amérindiens, etc.). Comme si, pour les policiers, il y a les jeunes Noirs et les autres. Et ce sont les policiers qui rapportent les événements. Donc la version des faits reprochés aux jeunes est celle du policier.

Les policiers font apparemment plus que ça. L'enquête sur la mort de Freddy Villanueva a été menée par la Police. Comme quoi: On peut être juge et partie.

Sur ce plan, au Québec, je considère qu'il y a du travail à faire.

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Le CRÉMIS est le centre de recherche de Montréal sur les inégalités et les discriminations.

Jeunes, police et système de justice:

La surreprésentation de jeunes Noirs Montréalais

Les faits saillants

La surreprésentation

(analyse faite à partir de tous les dossiers de jeunes arrêtés sur l'Île de Montréal en 2001 et dont les dossiers ont été retenus pour fins de poursuite)

Sur les 1 518 jeunes de 12 à 18 ans arrêtés en 2001 sur l'île de Montréal, dont les dossiers ont été retenus pour fins de poursuite, 340 (22,4%) sont identifiés par le policier, sur la Demande d'intenter des procédures, comme «Noirs» et comme résidant sur l'île de

Montréal. Le pourcentage de ces jeunes identifiés comme «Noirs» est plus de deux fois supérieur à leur proportion dans la population. Selon Statistique Canada, en 2001, la population des jeunes de 12 à18 ans sur l'île de Montréal était de 129 490 personnes, dont 88 890 jeunes

Blancs (68,6%) et 13 105 jeunes Noirs (10,1%). Le pourcentage des jeunes arrêtés et dont les dossiers ont été retenus pour fins de

poursuite sur l'île de Montréal en 2001 qui sont identifiés comme Noirs est de 2,2 fois la proportion dans la population. Aux États-Unis, en 2004-2006, le pourcentage des jeunes arrêtés et dont les dossiers ont été retenus pour fins de poursuite et qui sont identifiés

comme Noirs est de 2,1 fois la proportion dans la population. Le taux de surreprésentation des jeunes Noirs sur l'île de Montréal est ainsi légèrement plus élevé que le taux de surreprésentation des jeunes Noirs aux États-Unis.

Type de délit et éléments circonstanciels

(analyse faite à partir d'un échantillon aléatoire de 91 Noirs et 84 Blancs)

Il n'y a pas de différence significative entre nos deux échantillons quant à l'heure de l'événement. Les jeunes Noirs et Blancs se comportent aussi de manière similaire lors de l'arrestation, puisqu'il n'y a pas de différence significative dans l'évaluation que font les policiers des deux groupes au sujet de leur « attitude au moment de l'arrestation ». Il n'y a pas de différence non plus dans l'état des deux catégories de prévenus eu égard à l'alcool ou la drogue, ni en ce qui concerne le type d'arme que le prévenu a en sa possession (le cas échéant) au moment de l'arrestation.

Tandis que 42,2% des jeunes Noirs sont arrêtés pour des délits contre la personne, la même accusation ne concerne que 26,7% des Blancs. Ces derniers sont arrêtés plus souvent que les Noirs pour des délits contre la propriété (29,3% des Blancs et 17,2% des Noirs). Associé à cette différence est le fait que les jeunes Noirs sont davantage arrêtés pour violence physique (40,2% des jeunes Noirs et 25,9% des jeunes Blancs). Il n'y a pas de différence significative entre les deux groupes en ce qui concerne la possession ou trafic de stupéfiants. Les jeunes Noirs sont aussi plus souvent arrêtés avec des complices, plus de la moitié se trouvant dans cette situation (53,7% des jeunes Noirs et 38,3% des Blancs).

Les sous-catégories de jeunes Noirs et Blancs arrêtés plus d'une fois pendant l'année (27,8% des jeunes Noirs et 25,0% des jeunes Blancs) sont plus fortement différenciée entre elles que les jeunes arrêtés une fois seulement. Dans le premier cas, les Noirs sont plus jeunes que les Blancs (15,4 ans en moyenne vs. 16,2 ans), fréquentent davantage l'école, comptent trois fois plus de filles dans leurs rangs, ont deux fois plus de chances d'être arrêtés dans leur quartier de résidence, sont arrêtés plus souvent pour bris de promesse (de comparaître) et contactent davantage un avocat lors de leur arrestation.

Analyse d'un échantillon aléatoire de 120 événements

(60 impliquant l'arrestation de jeunes Noirs et 60 l'arrestation des jeunes Blancs)

Le lieu où se déroule l'événement

21,7% des arrestations de jeunes Blancs ont lieu à l'école, tandis que 10,0% des arrestations de jeunes Noirs ont lieu à cet endroit. 28,3% des arrestations des jeunes Noirs se produisent dans la rue, contrairement à 16,7% de ceux impliquant des jeunes Blancs.

Qui initie l'événement ?

80,0% des arrestations de jeunes Blancs se produisent après la réception d'un appel 911, tandis que, dans le cas des jeunes Noirs, il s'agit de 65,0% des cas. 26,7% des arrestations d'un jeune Noir ont lieu à la suite d'une observation faite par un policier dans l'espace public, donc sans qu'il y ait eu d'appels 911, contrairement à 13,3% des arrestations de jeunes Blancs. 16,7% des arrestations d'un jeune Noir résultent d'un appel 911 logé par un agent de sécurité dans un magasin ou un centre d'achat, contrairement à 5,0% des arrestations de

jeunes Blancs. Ensemble, les observations directes des policiers dans l'espace public et des agents de sécurité dans les grands magasins comptent pour 43,3% de toutes les arrestations des jeunes Noirs, contrairement à 18,3% pour les jeunes Blancs. 21,7% des arrestations d'un jeune Noir et 21,7% des arrestations d'un jeune Blanc résultent d'un appel 911 logé par une victime.

Faits à noter:

Ce sont les policiers eux-mêmes qui font la classification concernant l'origine de jeune. À quelques exceptions près, la catégorie "Blanc" inclut tous ceux qui ne sont pas Noirs (Asiatiques, Latinos, Amérindiens, etc.). Comme si, pour les policiers, il y a les jeunes Noirs et les autres. Et ce sont les policiers qui rapportent les événements. Donc la version des faits reprochés aux jeunes est celle du policier.

troublant en effet

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Je refuse de céder à l'hypocrisie, renseignez vous un peu partout sur internet et vous verrez que de différentes sources, et diverses enquêtes, le taux de criminalité chez les noirs de montréal est effectivement de loin plus élevé que chez les autres catégories.

On peut ensuite discuter des raisons qui causent cela, mais, avis aux francais, l'amérique du nord a l'anus moins serré que la france en matière de liberté d'expression. et cette étude en est.

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C'est clair ! J'imagine le tollé que feraient de telles statistiques raciales en France ! Au dirait qu'au moins au Québec on n'hésite pas à appeler un chat un chat.... C'est pas près d'être le cas ici !

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C'est clair ! J'imagine le tollé que feraient de telles statistiques raciales en France ! Au dirait qu'au moins au Québec on n'hésite pas à appeler un chat un chat.... C'est pas près d'être le cas ici !

En en France c'est une sorte de maladie mentale cette rectitude politique Dans les journaux lorsqu'il est mentionné des crimes fait par des mineurs les prénoms sont changés pour (Jean-Louis, Olivier, Marcel, Christian, Gaston, william, Benjamin. Michel, Yves) :P

C'est marrant

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La corrélation entre pauvreté et criminalité est connue depuis longtemps. En dehors de la plus grande incidence de la pauvreté dans les minorités ethniques, que l'on connaissait déjà, je ne vois pas ce que cette enquête apporte de nouveau.

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Faits à noter:

Ce sont les policiers eux-mêmes qui font la classification concernant l'origine de jeune. À quelques exceptions près, la catégorie "Blanc" inclut tous ceux qui ne sont pas Noirs (Asiatiques, Latinos, Amérindiens, etc.). Comme si, pour les policiers, il y a les jeunes Noirs et les autres. Et ce sont les policiers qui rapportent les événements. Donc la version des faits reprochés aux jeunes est celle du policier.

Les policiers font apparemment plus que ça. L'enquête sur la mort de Freddy Villanueva a été menée par la Police. Comme quoi: On peut être juge et partie.

Sur ce plan, au Québec, je considère qu'il y a du travail à faire.

Qui veut tu qui fasse l'enquete ???

Je ne pense pas que la police des polices est si tendre que ça envers eux , sinon ils perdraient rapidement toute crédibilité

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Je refuse de céder à l'hypocrisie, renseignez vous un peu partout sur internet et vous verrez que de différentes sources, et diverses enquêtes, le taux de criminalité chez les noirs de montréal est effectivement de loin plus élevé que chez les autres catégories.

C'est exactement pour cette raison que le chercheur a entrepris cette recherche. parce que dans l'opinion de beaucoup de gens, les jeunes Noirs commettent plus de délits que d'autres. Or, sa recherche a démontré que la réalité est autre: de un, les jeunes Noirs sont plus sujets aux observations que d'autres (aussi bien par la police, les agents de sécurité que les citoyens qui composent le 911); et de deux, lorsqu'ils sont arrêtés, les policiers décident plus souvent d'intenter des poursuites que pour d'autres jeunes. En définitive, un cercle vicieux qui se referme sur ces jeunes.

Ici, il ne s'agit pas d'un article d'opinion, c'est une recherche postdoctorale. Si tu mets sur le même pied une recherche sérieuse et des "renseignements sur internet", ma foi ...

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Faits à noter:

Ce sont les policiers eux-mêmes qui font la classification concernant l'origine de jeune. À quelques exceptions près, la catégorie "Blanc" inclut tous ceux qui ne sont pas Noirs (Asiatiques, Latinos, Amérindiens, etc.). Comme si, pour les policiers, il y a les jeunes Noirs et les autres. Et ce sont les policiers qui rapportent les événements. Donc la version des faits reprochés aux jeunes est celle du policier.

Les policiers font apparemment plus que ça. L'enquête sur la mort de Freddy Villanueva a été menée par la Police. Comme quoi: On peut être juge et partie.

Sur ce plan, au Québec, je considère qu'il y a du travail à faire.

Qui veut tu qui fasse l'enquete ???

Je ne pense pas que la police des polices est si tendre que ça envers eux , sinon ils perdraient rapidement toute crédibilité

Une commission indépendante. Pour la crédibilité, le premier responsable de la sécurité, Jacques Dupuis, a reconnu indirectement que l'enquête menée par la police ne faisait pas toute la lumière sur l'affaire. Il a décidé d'ouvrir une enquête publique juste après la publication du rapport de la fameuse commission.

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Villanueva à Montréal-Nord: justice est faite mais quel futur?

Il y a eu beaucoup de spéculations sur ce qui sest réellement passé la soirée du 9 août dernier dans la stationnement jouxtant le parc Henri-Bourassa. Jusquà maintenant, on avait surtout eu droit à la version de Dany Villanueva, un voyou ayant déjà été accusé de menus larcins, et nombre de médias (et plusieurs individus ayant une peur irrationnelle de la police) ont cru cette version sur parole, sans la moindre preuve. Aujourdhui, on en sait finalement davantage sur ce qui sest réellement produit.

Dabord, et contrairement aux affirmations mensongères du grand frère Villanueva, les policiers nont pas cherché à le provoquer gratuitement. Lui et ses amis jouaient aux dés, ce qui est interdit, et les policiers étaient dans leur droit de les interpeller.

Alors quils pénètrent dans ce stationnement, ils aperçoivent un groupe denviron six personnes, dont certaines jouent aux dés au sol. La pratique dun jeu de hasard contrevenant à un règlement municipal de la Ville de Montréal, les agents décident de procéder à lidentification de ces personnes afin de leur signifier des constats dinfraction.

Ensuite, Dany Villanueva affirmait ne pas avoir résisté à son arrestation, ce qui constitue un autre mensonge. Après avoir demandé à Dany Villanueva de sidentifier, le policier a essayé de larrêter, et le jeune a résisté à son arrestation.

Le policier saisit le coude gauche de Dany Villanueva pour contrôler son bras et éviter dêtre touché et frappé par ses gestes. Cette manoeuvre a pour effet dexacerber lagressivité de lhomme. Il ferme les poings et tire vers lui, criant, en tentant de se libérer.

Cette résistance a fait peur aux policiers, car ceux-ci savaient maintenant qui était Villanueva et étaient au fait de ses relations avec les gangs de rue, les Bloods, et ils craignaient que celui-ci puisse avoir une arme sur lui.

Puis, le groupe de jeunes voyous sapproche des policiers, à moins de deux mètres. Le policier leur demande de reculer à plusieurs reprises, mais en vain. Pendant ce temps, Dany Villanueva continue dagresser les policiers.

Le policier ordonne une deuxième fois à voix haute aux individus de reculer, mais sans succès. En même temps, il sent et voit dans son dos lhomme donner de violents coups de pieds à la policière qui tente de maîtriser les jambes de lhomme. Le policier reçoit aussi des coups dans le dos et les côtes et voit sa partenaire être projetée une deuxième fois sur le véhicule-patrouille par la force des coups de pieds. Ces faits sont confirmés en tout ou en partie par des membres du groupe et des témoins de la scène.[...] Dany Villanueva frappe le policier en plein visage de son poing droit.

Finalement, les voyous agrippent le policier et tentent de le désarmer ou de lempêcher de faire son travail.

Il déclare avoir tout juste eu le temps de déplacer sa main droite sur le dessus de son arme à feu pour la maintenir dans son étui. Lindividu #3 (Fredy Villanueva) lagrippe et le serre au niveau de la gorge. Le policier perçoit son autre main sur son ceinturon, près de son arme à feu et de son poivre de Cayenne. Lindividu #4 agrippe le policier au bras gauche et au thorax. Les individus #2 et #5 sont très près, de chaque côté de Fredy Villanueva et de lindividu #4. Durant ces instants, Dany Villanueva frappe toujours le policier à la tête, et sa partenaire tente toujours de maîtriser les jambes de lhomme, qui la frappe à coups de pieds.

Le policier indique que les masses des corps sur lui sont si près quil se sent capable de les atteindre sans mettre la vie et la sécurité des gens pouvant se trouver à larrière en péril. Il dégaine donc son arme à feu, et au niveau de létui la fait immédiatement pivoter pour pointer la première masse sur lui. À lextérieur de létui, son arme peut être très facilement dérobée par les individus. Cest pourquoi à partir de létui, il fait feu, tout en avançant larme devant lui et en la dirigeant vers le centre des masses sur lui.

Justice est faite dans cette histoire. Pas besoin denquête publique comme lannonce Jacques Dupuis, probablement par crainte dune répétition des actes de vandalisme et de banditisme qui ont suivi cette affaire. Le policier a été justifié de tirer et quiconque dans la même situation aurait pareil.

Ça me fait toujours un peu rire dentendre des gens dire « jaurais fait les choses différemment ». Voyons! Tu te fais donner des coups de poings au visage, des coups de pieds, ta partenaire est menacée, et des jeunes possiblement reliés aux gangs de rues armés foncent sur toi, tagrippent au cou, ont leurs mains sur ton ceinturon, près de ton arme Tu nas pas le temps dagir. Tu leur a demandé de reculer, et toute personne ayant le moindre respect pour lautorité et le moindre civisme sait quil ne faut pas agresser un policier. Tu prends ton fusil parce que tu ne veux pas que ce soit eux qui le prennent, et tu tires. Tu tires jusquà ce que le groupe recule. Tu nas pas le temps de faire autrement; tu tires parce que tu leur a donné toutes leurs chances.

On le constate maintenant officiellement: Freddy Villanueva a été le propre artisan de sa mort. Ça aurait pu être un de ses camarades du crime, mais cest tombé sur lui. Pur hasard. Mais le hasard peut aussi parfois être contrôlé; par exemple on a moins de risques de se faire tuer si on nagrippe pas au cou un policier en train de procéder à une arrestation. Voilà un enseignement quil faudrait sûrement donner aux voyous de Montréal-Nord. Si une telle scène sétait produite aux États-Unis, on aurait eu quatre cadavres sur les bras. La leçon doit être claire: les policiers sont le bras armé de la démocratie, et tu dois leur obéir. Point final. Aucun compromis, aucune discussion. Si le policier exagère, tu portes plaintes en déontologie par la suite, mais pour le moment, tu obéis, simplement.

Il y a malheureusement une certaine culture du gangstérisme et de la peur de lautorité qui persistent chez certaines « communautés culturelles ». Évidemment, on ne peut pas leur en vouloir à leur arrivée ici: dans plusieurs de leurs pays dorigine, la police est corrompue, abusive, vindicative. Mais nous avons le devoir en tant que société de changer cette culture du crime et de la méfiance envers lautorité. Nous devons apprendre à ces jeunes quils ne sont plus en Haïti, en Amérique du Sud ou ailleurs, et quici la police est beaucoup plus responsable et que des recours légaux efficaces existent pour sopposer à un policier qui outrepasse ses droits. Nous devons remplacer dans leurs esprits leur croyance en une police oppressante pour plutôt leur faire comprendre lutilité civilisatrice dune force dordre dans toute forme de société. Bref, nous devons éduquer ces jeunes et ainsi les inciter à mieux sintégrer à notre mode de vie.

Regrettablement, nous, Québécois, sommes mous. Nous avons peur dimposer quoi que ce soit à autrui. Nous avons peur de nous faire qualifier de racistes, de xénophobes, si nous imposons des règles minimales à ceux que nous accueillons pourtant à bras ouverts. Nous ouvrons toutes grandes les portes de notre maison et nous laissons nos visiteurs partir avec le mobilier, détruire nos murs, refuser notre langue, ridiculiser nos coutumes, etc. On nous a tellement convaincu quil était mal de nous respecter nous-mêmes que nous en sommes rendus à légitimer ceux qui violent nos lois et refusent nos valeurs. Nous manquons de fierté et nous préférons jouer le rôle dune moquette sur laquelle les autres sessuient les pieds plutôt que de prendre les moyens pour mieux intégrer les nouveaux arrivants ou réduire leur nombre dici à ce que nous trouvions des solutions plus intégratrices.

Pourtant, des solutions existent. On peut choisir de lutter contre la pauvreté en élisant des gouvernements de gauche qui proposent des politiques de redistribution de la richesse. On peut réduire le niveau dimmigration tout en finançant massivement des programmes dintégration pour ceux qui sont déjà ici. On peut également offrir des cours de civisme et de philosophie politique expliquant le rôle essentiel de la police dans toute forme de société démocratique. On peut essayer quelque chose, être imaginatifs. On peut faire quelque chose.

Mais on ne fait rien.

Alors, que ce soit dans six mois, un an, ou dix ans, une pareille situation se reproduira. Et ce ne sera pas la faute des policiers, comme lavancent certains extrémistes, mais ce sera notre faute collective, parce que nous naurons pas su tirer les leçons appropriées de la mort de Freddy Villanueva. Nous naurons pas su comprendre et accepter quil y a un problème dintégration majeur dans certains quartiers et que pour éviter dautres morts ou agressions contre nos représentants de la loi il est de notre devoir de citoyens de revaloriser notre culture et dinciter les autres à se joindre à nous plutôt que de patauger dans une culture du crime et de la résistance à lautorité.

Justice est faite pour le policier qui a simplement fait son travail et sauvé sa peau. Mais saurons-nous en tirer les leçons qui simposent?

écrit par Louis Préfontaine, le 2 décembre 2008

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C'est clair ! J'imagine le tollé que feraient de telles statistiques raciales en France ! Au dirait qu'au moins au Québec on n'hésite pas à appeler un chat un chat.... C'est pas près d'être le cas ici !

En en France c'est une sorte de maladie mentale cette rectitude politique Dans les journaux lorsqu'il est mentionné des crimes fait par des mineurs les prénoms sont changés pour (Jean-Louis, Olivier, Marcel, Christian, Gaston, william, Benjamin. Michel, Yves) :P

C'est marrant

C'est pour "protéger" ces dits mineurs que leurs noms ne sont pas cités. Pour éviter le "lynchage" (oui je sais c'est un anglicisme...) médiatique, entre autre....

Rien à voir avec la politique, juste une tentative pour éviter le populisme de bas étage type le "Journal de Montréal"....

En plus, faut être aveugle et sourd pour ne pas savoir qu'il y a déséquilibre ethnique dans les prisons françaises (comme dans toutes les prisons de pays où il existent des communautés plus où moins intégrées).

Évidemment, si l'article ne mentionnent pas que "tous les Français sont des sales connards racistes et pourris", il n'a aucune valeur...

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Villanueva à Montréal-Nord: justice est faite mais quel futur?

Il y a eu beaucoup de spéculations sur ce qui sest réellement passé la soirée du 9 août dernier dans la stationnement jouxtant le parc Henri-Bourassa. Jusquà maintenant, on avait surtout eu droit à la version de Dany Villanueva, un voyou ayant déjà été accusé de menus larcins, et nombre de médias (et plusieurs individus ayant une peur irrationnelle de la police) ont cru cette version sur parole, sans la moindre preuve. Aujourdhui, on en sait finalement davantage sur ce qui sest réellement produit.

Dabord, et contrairement aux affirmations mensongères du grand frère Villanueva, les policiers nont pas cherché à le provoquer gratuitement. Lui et ses amis jouaient aux dés, ce qui est interdit, et les policiers étaient dans leur droit de les interpeller.

Alors quils pénètrent dans ce stationnement, ils aperçoivent un groupe denviron six personnes, dont certaines jouent aux dés au sol. La pratique dun jeu de hasard contrevenant à un règlement municipal de la Ville de Montréal, les agents décident de procéder à lidentification de ces personnes afin de leur signifier des constats dinfraction.

Ensuite, Dany Villanueva affirmait ne pas avoir résisté à son arrestation, ce qui constitue un autre mensonge. Après avoir demandé à Dany Villanueva de sidentifier, le policier a essayé de larrêter, et le jeune a résisté à son arrestation.

Le policier saisit le coude gauche de Dany Villanueva pour contrôler son bras et éviter dêtre touché et frappé par ses gestes. Cette manoeuvre a pour effet dexacerber lagressivité de lhomme. Il ferme les poings et tire vers lui, criant, en tentant de se libérer.

Cette résistance a fait peur aux policiers, car ceux-ci savaient maintenant qui était Villanueva et étaient au fait de ses relations avec les gangs de rue, les Bloods, et ils craignaient que celui-ci puisse avoir une arme sur lui.

Puis, le groupe de jeunes voyous sapproche des policiers, à moins de deux mètres. Le policier leur demande de reculer à plusieurs reprises, mais en vain. Pendant ce temps, Dany Villanueva continue dagresser les policiers.

Le policier ordonne une deuxième fois à voix haute aux individus de reculer, mais sans succès. En même temps, il sent et voit dans son dos lhomme donner de violents coups de pieds à la policière qui tente de maîtriser les jambes de lhomme. Le policier reçoit aussi des coups dans le dos et les côtes et voit sa partenaire être projetée une deuxième fois sur le véhicule-patrouille par la force des coups de pieds. Ces faits sont confirmés en tout ou en partie par des membres du groupe et des témoins de la scène.[...] Dany Villanueva frappe le policier en plein visage de son poing droit.

Finalement, les voyous agrippent le policier et tentent de le désarmer ou de lempêcher de faire son travail.

Il déclare avoir tout juste eu le temps de déplacer sa main droite sur le dessus de son arme à feu pour la maintenir dans son étui. Lindividu #3 (Fredy Villanueva) lagrippe et le serre au niveau de la gorge. Le policier perçoit son autre main sur son ceinturon, près de son arme à feu et de son poivre de Cayenne. Lindividu #4 agrippe le policier au bras gauche et au thorax. Les individus #2 et #5 sont très près, de chaque côté de Fredy Villanueva et de lindividu #4. Durant ces instants, Dany Villanueva frappe toujours le policier à la tête, et sa partenaire tente toujours de maîtriser les jambes de lhomme, qui la frappe à coups de pieds.

Le policier indique que les masses des corps sur lui sont si près quil se sent capable de les atteindre sans mettre la vie et la sécurité des gens pouvant se trouver à larrière en péril. Il dégaine donc son arme à feu, et au niveau de létui la fait immédiatement pivoter pour pointer la première masse sur lui. À lextérieur de létui, son arme peut être très facilement dérobée par les individus. Cest pourquoi à partir de létui, il fait feu, tout en avançant larme devant lui et en la dirigeant vers le centre des masses sur lui.

Justice est faite dans cette histoire. Pas besoin denquête publique comme lannonce Jacques Dupuis, probablement par crainte dune répétition des actes de vandalisme et de banditisme qui ont suivi cette affaire. Le policier a été justifié de tirer et quiconque dans la même situation aurait pareil.

Ça me fait toujours un peu rire dentendre des gens dire « jaurais fait les choses différemment ». Voyons! Tu te fais donner des coups de poings au visage, des coups de pieds, ta partenaire est menacée, et des jeunes possiblement reliés aux gangs de rues armés foncent sur toi, tagrippent au cou, ont leurs mains sur ton ceinturon, près de ton arme Tu nas pas le temps dagir. Tu leur a demandé de reculer, et toute personne ayant le moindre respect pour lautorité et le moindre civisme sait quil ne faut pas agresser un policier. Tu prends ton fusil parce que tu ne veux pas que ce soit eux qui le prennent, et tu tires. Tu tires jusquà ce que le groupe recule. Tu nas pas le temps de faire autrement; tu tires parce que tu leur a donné toutes leurs chances.

On le constate maintenant officiellement: Freddy Villanueva a été le propre artisan de sa mort. Ça aurait pu être un de ses camarades du crime, mais cest tombé sur lui. Pur hasard. Mais le hasard peut aussi parfois être contrôlé; par exemple on a moins de risques de se faire tuer si on nagrippe pas au cou un policier en train de procéder à une arrestation. Voilà un enseignement quil faudrait sûrement donner aux voyous de Montréal-Nord. Si une telle scène sétait produite aux États-Unis, on aurait eu quatre cadavres sur les bras. La leçon doit être claire: les policiers sont le bras armé de la démocratie, et tu dois leur obéir. Point final. Aucun compromis, aucune discussion. Si le policier exagère, tu portes plaintes en déontologie par la suite, mais pour le moment, tu obéis, simplement.

Il y a malheureusement une certaine culture du gangstérisme et de la peur de lautorité qui persistent chez certaines « communautés culturelles ». Évidemment, on ne peut pas leur en vouloir à leur arrivée ici: dans plusieurs de leurs pays dorigine, la police est corrompue, abusive, vindicative. Mais nous avons le devoir en tant que société de changer cette culture du crime et de la méfiance envers lautorité. Nous devons apprendre à ces jeunes quils ne sont plus en Haïti, en Amérique du Sud ou ailleurs, et quici la police est beaucoup plus responsable et que des recours légaux efficaces existent pour sopposer à un policier qui outrepasse ses droits. Nous devons remplacer dans leurs esprits leur croyance en une police oppressante pour plutôt leur faire comprendre lutilité civilisatrice dune force dordre dans toute forme de société. Bref, nous devons éduquer ces jeunes et ainsi les inciter à mieux sintégrer à notre mode de vie.

Regrettablement, nous, Québécois, sommes mous. Nous avons peur dimposer quoi que ce soit à autrui. Nous avons peur de nous faire qualifier de racistes, de xénophobes, si nous imposons des règles minimales à ceux que nous accueillons pourtant à bras ouverts. Nous ouvrons toutes grandes les portes de notre maison et nous laissons nos visiteurs partir avec le mobilier, détruire nos murs, refuser notre langue, ridiculiser nos coutumes, etc. On nous a tellement convaincu quil était mal de nous respecter nous-mêmes que nous en sommes rendus à légitimer ceux qui violent nos lois et refusent nos valeurs. Nous manquons de fierté et nous préférons jouer le rôle dune moquette sur laquelle les autres sessuient les pieds plutôt que de prendre les moyens pour mieux intégrer les nouveaux arrivants ou réduire leur nombre dici à ce que nous trouvions des solutions plus intégratrices.

Pourtant, des solutions existent. On peut choisir de lutter contre la pauvreté en élisant des gouvernements de gauche qui proposent des politiques de redistribution de la richesse. On peut réduire le niveau dimmigration tout en finançant massivement des programmes dintégration pour ceux qui sont déjà ici. On peut également offrir des cours de civisme et de philosophie politique expliquant le rôle essentiel de la police dans toute forme de société démocratique. On peut essayer quelque chose, être imaginatifs. On peut faire quelque chose.

Mais on ne fait rien.

Alors, que ce soit dans six mois, un an, ou dix ans, une pareille situation se reproduira. Et ce ne sera pas la faute des policiers, comme lavancent certains extrémistes, mais ce sera notre faute collective, parce que nous naurons pas su tirer les leçons appropriées de la mort de Freddy Villanueva. Nous naurons pas su comprendre et accepter quil y a un problème dintégration majeur dans certains quartiers et que pour éviter dautres morts ou agressions contre nos représentants de la loi il est de notre devoir de citoyens de revaloriser notre culture et dinciter les autres à se joindre à nous plutôt que de patauger dans une culture du crime et de la résistance à lautorité.

Justice est faite pour le policier qui a simplement fait son travail et sauvé sa peau. Mais saurons-nous en tirer les leçons qui simposent?

écrit par Louis Préfontaine, le 2 décembre 2008

Qui est l'auteur, kobico? Un blogueur n'est-ce pas? Souvent actif sur cyberpresse. Ça m'étonne un peu, d'habitude tu cites tes sources ...

Et il ne t'est jamais venu à l'esprit que justement, il s'est inspiré de la "bonne" version des faits des policiers, ceux-là même qui ont bénéficié d'un délai de quelques jours pour mettre au point une version acceptable?

Si c'était Dany Villanueva qui avait tué le policier, peux-tu affirmer qu'il aurait eu deux jours entiers pour travailler sa version des faits?

De toute façon l'affaire Villanueva est hors-sujet: d'abord il est Latino, pas Noir. Ensuite, nous parlons d'une recherche sérieuse, sur des dossiers de police, et non d'un texte d'opinion d'un journaliste du dimanche. S'il y a une leçon à tirer est celle-ci: est-ce que nous vivons dans une société qui donne des chances égales à tous les jeunes? Pouvons-nous faire plus et mieux pour cette génération, sans laisser personne de côté? Bien entendu, chacun peut tirer la leçon qu'il veut.

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Villanueva à Montréal-Nord: justice est faite mais quel futur?

Il y a eu beaucoup de spéculations sur ce qui sest réellement passé la soirée du 9 août dernier dans la stationnement jouxtant le parc Henri-Bourassa. Jusquà maintenant, on avait surtout eu droit à la version de Dany Villanueva, un voyou ayant déjà été accusé de menus larcins, et nombre de médias (et plusieurs individus ayant une peur irrationnelle de la police) ont cru cette version sur parole, sans la moindre preuve. Aujourdhui, on en sait finalement davantage sur ce qui sest réellement produit.

Dabord, et contrairement aux affirmations mensongères du grand frère Villanueva, les policiers nont pas cherché à le provoquer gratuitement. Lui et ses amis jouaient aux dés, ce qui est interdit, et les policiers étaient dans leur droit de les interpeller.

Alors quils pénètrent dans ce stationnement, ils aperçoivent un groupe denviron six personnes, dont certaines jouent aux dés au sol. La pratique dun jeu de hasard contrevenant à un règlement municipal de la Ville de Montréal, les agents décident de procéder à lidentification de ces personnes afin de leur signifier des constats dinfraction.

Ensuite, Dany Villanueva affirmait ne pas avoir résisté à son arrestation, ce qui constitue un autre mensonge. Après avoir demandé à Dany Villanueva de sidentifier, le policier a essayé de larrêter, et le jeune a résisté à son arrestation.

Le policier saisit le coude gauche de Dany Villanueva pour contrôler son bras et éviter dêtre touché et frappé par ses gestes. Cette manoeuvre a pour effet dexacerber lagressivité de lhomme. Il ferme les poings et tire vers lui, criant, en tentant de se libérer.

Cette résistance a fait peur aux policiers, car ceux-ci savaient maintenant qui était Villanueva et étaient au fait de ses relations avec les gangs de rue, les Bloods, et ils craignaient que celui-ci puisse avoir une arme sur lui.

Puis, le groupe de jeunes voyous sapproche des policiers, à moins de deux mètres. Le policier leur demande de reculer à plusieurs reprises, mais en vain. Pendant ce temps, Dany Villanueva continue dagresser les policiers.

Le policier ordonne une deuxième fois à voix haute aux individus de reculer, mais sans succès. En même temps, il sent et voit dans son dos lhomme donner de violents coups de pieds à la policière qui tente de maîtriser les jambes de lhomme. Le policier reçoit aussi des coups dans le dos et les côtes et voit sa partenaire être projetée une deuxième fois sur le véhicule-patrouille par la force des coups de pieds. Ces faits sont confirmés en tout ou en partie par des membres du groupe et des témoins de la scène.[...] Dany Villanueva frappe le policier en plein visage de son poing droit.

Finalement, les voyous agrippent le policier et tentent de le désarmer ou de lempêcher de faire son travail.

Il déclare avoir tout juste eu le temps de déplacer sa main droite sur le dessus de son arme à feu pour la maintenir dans son étui. Lindividu #3 (Fredy Villanueva) lagrippe et le serre au niveau de la gorge. Le policier perçoit son autre main sur son ceinturon, près de son arme à feu et de son poivre de Cayenne. Lindividu #4 agrippe le policier au bras gauche et au thorax. Les individus #2 et #5 sont très près, de chaque côté de Fredy Villanueva et de lindividu #4. Durant ces instants, Dany Villanueva frappe toujours le policier à la tête, et sa partenaire tente toujours de maîtriser les jambes de lhomme, qui la frappe à coups de pieds.

Le policier indique que les masses des corps sur lui sont si près quil se sent capable de les atteindre sans mettre la vie et la sécurité des gens pouvant se trouver à larrière en péril. Il dégaine donc son arme à feu, et au niveau de létui la fait immédiatement pivoter pour pointer la première masse sur lui. À lextérieur de létui, son arme peut être très facilement dérobée par les individus. Cest pourquoi à partir de létui, il fait feu, tout en avançant larme devant lui et en la dirigeant vers le centre des masses sur lui.

Justice est faite dans cette histoire. Pas besoin denquête publique comme lannonce Jacques Dupuis, probablement par crainte dune répétition des actes de vandalisme et de banditisme qui ont suivi cette affaire. Le policier a été justifié de tirer et quiconque dans la même situation aurait pareil.

Ça me fait toujours un peu rire dentendre des gens dire « jaurais fait les choses différemment ». Voyons! Tu te fais donner des coups de poings au visage, des coups de pieds, ta partenaire est menacée, et des jeunes possiblement reliés aux gangs de rues armés foncent sur toi, tagrippent au cou, ont leurs mains sur ton ceinturon, près de ton arme Tu nas pas le temps dagir. Tu leur a demandé de reculer, et toute personne ayant le moindre respect pour lautorité et le moindre civisme sait quil ne faut pas agresser un policier. Tu prends ton fusil parce que tu ne veux pas que ce soit eux qui le prennent, et tu tires. Tu tires jusquà ce que le groupe recule. Tu nas pas le temps de faire autrement; tu tires parce que tu leur a donné toutes leurs chances.

On le constate maintenant officiellement: Freddy Villanueva a été le propre artisan de sa mort. Ça aurait pu être un de ses camarades du crime, mais cest tombé sur lui. Pur hasard. Mais le hasard peut aussi parfois être contrôlé; par exemple on a moins de risques de se faire tuer si on nagrippe pas au cou un policier en train de procéder à une arrestation. Voilà un enseignement quil faudrait sûrement donner aux voyous de Montréal-Nord. Si une telle scène sétait produite aux États-Unis, on aurait eu quatre cadavres sur les bras. La leçon doit être claire: les policiers sont le bras armé de la démocratie, et tu dois leur obéir. Point final. Aucun compromis, aucune discussion. Si le policier exagère, tu portes plaintes en déontologie par la suite, mais pour le moment, tu obéis, simplement.

Il y a malheureusement une certaine culture du gangstérisme et de la peur de lautorité qui persistent chez certaines « communautés culturelles ». Évidemment, on ne peut pas leur en vouloir à leur arrivée ici: dans plusieurs de leurs pays dorigine, la police est corrompue, abusive, vindicative. Mais nous avons le devoir en tant que société de changer cette culture du crime et de la méfiance envers lautorité. Nous devons apprendre à ces jeunes quils ne sont plus en Haïti, en Amérique du Sud ou ailleurs, et quici la police est beaucoup plus responsable et que des recours légaux efficaces existent pour sopposer à un policier qui outrepasse ses droits. Nous devons remplacer dans leurs esprits leur croyance en une police oppressante pour plutôt leur faire comprendre lutilité civilisatrice dune force dordre dans toute forme de société. Bref, nous devons éduquer ces jeunes et ainsi les inciter à mieux sintégrer à notre mode de vie.

Regrettablement, nous, Québécois, sommes mous. Nous avons peur dimposer quoi que ce soit à autrui. Nous avons peur de nous faire qualifier de racistes, de xénophobes, si nous imposons des règles minimales à ceux que nous accueillons pourtant à bras ouverts. Nous ouvrons toutes grandes les portes de notre maison et nous laissons nos visiteurs partir avec le mobilier, détruire nos murs, refuser notre langue, ridiculiser nos coutumes, etc. On nous a tellement convaincu quil était mal de nous respecter nous-mêmes que nous en sommes rendus à légitimer ceux qui violent nos lois et refusent nos valeurs. Nous manquons de fierté et nous préférons jouer le rôle dune moquette sur laquelle les autres sessuient les pieds plutôt que de prendre les moyens pour mieux intégrer les nouveaux arrivants ou réduire leur nombre dici à ce que nous trouvions des solutions plus intégratrices.

Pourtant, des solutions existent. On peut choisir de lutter contre la pauvreté en élisant des gouvernements de gauche qui proposent des politiques de redistribution de la richesse. On peut réduire le niveau dimmigration tout en finançant massivement des programmes dintégration pour ceux qui sont déjà ici. On peut également offrir des cours de civisme et de philosophie politique expliquant le rôle essentiel de la police dans toute forme de société démocratique. On peut essayer quelque chose, être imaginatifs. On peut faire quelque chose.

Mais on ne fait rien.

Alors, que ce soit dans six mois, un an, ou dix ans, une pareille situation se reproduira. Et ce ne sera pas la faute des policiers, comme lavancent certains extrémistes, mais ce sera notre faute collective, parce que nous naurons pas su tirer les leçons appropriées de la mort de Freddy Villanueva. Nous naurons pas su comprendre et accepter quil y a un problème dintégration majeur dans certains quartiers et que pour éviter dautres morts ou agressions contre nos représentants de la loi il est de notre devoir de citoyens de revaloriser notre culture et dinciter les autres à se joindre à nous plutôt que de patauger dans une culture du crime et de la résistance à lautorité.

Justice est faite pour le policier qui a simplement fait son travail et sauvé sa peau. Mais saurons-nous en tirer les leçons qui simposent?

écrit par Louis Préfontaine, le 2 décembre 2008

Qui est l'auteur, kobico? Un blogueur n'est-ce pas? Souvent actif sur cyberpresse. Ça m'étonne un peu, d'habitude tu cites tes sources ...

Et il ne t'est jamais venu à l'esprit que justement, il s'est inspiré de la "bonne" version des faits des policiers, ceux-là même qui ont bénéficié d'un délai de quelques jours pour mettre au point une version acceptable?

Si c'était Dany Villanueva qui avait tué le policier, peux-tu affirmer qu'il aurait eu deux jours entiers pour travailler sa version des faits?

De toute façon l'affaire Villanueva est hors-sujet: d'abord il est Latino, pas Noir. Ensuite, nous parlons d'une recherche sérieuse, sur des dossiers de police, et non d'un texte d'opinion d'un journaliste du dimanche. S'il y a une leçon à tirer est celle-ci: est-ce que nous vivons dans une société qui donne des chances égales à tous les jeunes? Pouvons-nous faire plus et mieux pour cette génération, sans laisser personne de côté? Bien entendu, chacun peut tirer la leçon qu'il veut.

Tu as raison Kweli, je cite habituellement mes sources (la voici:ici) mais comme j'ai choisi de faire un copié/collé, j'ai été moins rigoureuse. Je trouve que je me donne bien du mal pour pas grand chose, si tu comprends ce que je veux dire.

Hors-sujet ou sujet plus largement débattu? Je voulais seulement apporté une perspective différente sur l'argumentation de la problématique générale "ethnique"et non pas strictement sur la justesse ou non des faits de cette affaire précise.

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Jeunes, police et système de justice:

La surreprésentation de jeunes Noirs Montréalais

Les faits saillants

La surreprésentation

(analyse faite à partir de tous les dossiers de jeunes arrêtés sur lÎle de Montréal en 2001 et dont les dossiers ont été retenus pour fins de poursuite)

Sur les 1 518 jeunes de 12 à 18 ans arrêtés en 2001 sur lîle de Montréal, dont les dossiers ont été retenus pour fins de poursuite, 340 (22,4%) sont identifiés par le policier, sur la Demande dintenter des procédures, comme «Noirs» et comme résidant sur lîle de

Montréal. Le pourcentage de ces jeunes identifiés comme «Noirs» est plus de deux fois supérieur à leur proportion dans la population. Selon Statistique Canada, en 2001, la population des jeunes de 12 à18 ans sur lîle de Montréal était de 129 490 personnes, dont 88 890 jeunes

Blancs (68,6%) et 13 105 jeunes Noirs (10,1%). Le pourcentage des jeunes arrêtés et dont les dossiers ont été retenus pour fins de

poursuite sur lîle de Montréal en 2001 qui sont identifiés comme Noirs est de 2,2 fois la proportion dans la population. Aux États-Unis, en 2004-2006, le pourcentage des jeunes arrêtés et dont les dossiers ont été retenus pour fins de poursuite et qui sont identifiés

comme Noirs est de 2,1 fois la proportion dans la population. Le taux de surreprésentation des jeunes Noirs sur lîle de Montréal est ainsi légèrement plus élevé que le taux de surreprésentation des jeunes Noirs aux États-Unis.

Type de délit et éléments circonstanciels

(analyse faite à partir dun échantillon aléatoire de 91 Noirs et 84 Blancs)

Il ny a pas de différence significative entre nos deux échantillons quant à lheure de lévénement. Les jeunes Noirs et Blancs se comportent aussi de manière similaire lors de larrestation, puisquil ny a pas de différence significative dans lévaluation que font les policiers des deux groupes au sujet de leur « attitude au moment de larrestation ». Il ny a pas de différence non plus dans létat des deux catégories de prévenus eu égard à lalcool ou la drogue, ni en ce qui concerne le type darme que le prévenu a en sa possession (le cas échéant) au moment de larrestation.

Tandis que 42,2% des jeunes Noirs sont arrêtés pour des délits contre la personne, la même accusation ne concerne que 26,7% des Blancs. Ces derniers sont arrêtés plus souvent que les Noirs pour des délits contre la propriété (29,3% des Blancs et 17,2% des Noirs). Associé à cette différence est le fait que les jeunes Noirs sont davantage arrêtés pour violence physique (40,2% des jeunes Noirs et 25,9% des jeunes Blancs). Il ny a pas de différence significative entre les deux groupes en ce qui concerne la possession ou trafic de stupéfiants. Les jeunes Noirs sont aussi plus souvent arrêtés avec des complices, plus de la moitié se trouvant dans cette situation (53,7% des jeunes Noirs et 38,3% des Blancs).

Les sous-catégories de jeunes Noirs et Blancs arrêtés plus dune fois pendant lannée (27,8% des jeunes Noirs et 25,0% des jeunes Blancs) sont plus fortement différenciée entre elles que les jeunes arrêtés une fois seulement. Dans le premier cas, les Noirs sont plus jeunes que les Blancs (15,4 ans en moyenne vs. 16,2 ans), fréquentent davantage lécole, comptent trois fois plus de filles dans leurs rangs, ont deux fois plus de chances dêtre arrêtés dans leur quartier de résidence, sont arrêtés plus souvent pour bris de promesse (de comparaître) et contactent davantage un avocat lors de leur arrestation.

Analyse dun échantillon aléatoire de 120 événements

(60 impliquant larrestation de jeunes Noirs et 60 larrestation des jeunes Blancs)

Le lieu où se déroule lévénement

21,7% des arrestations de jeunes Blancs ont lieu à lécole, tandis que 10,0% des arrestations de jeunes Noirs ont lieu à cet endroit. 28,3% des arrestations des jeunes Noirs se produisent dans la rue, contrairement à 16,7% de ceux impliquant des jeunes Blancs.

Qui initie lévénement ?

80,0% des arrestations de jeunes Blancs se produisent après la réception dun appel 911, tandis que, dans le cas des jeunes Noirs, il sagit de 65,0% des cas. 26,7% des arrestations dun jeune Noir ont lieu à la suite dune observation faite par un policier dans lespace public, donc sans quil y ait eu dappels 911, contrairement à 13,3% des arrestations de jeunes Blancs. 16,7% des arrestations dun jeune Noir résultent dun appel 911 logé par un agent de sécurité dans un magasin ou un centre dachat, contrairement à 5,0% des arrestations de

jeunes Blancs. Ensemble, les observations directes des policiers dans lespace public et des agents de sécurité dans les grands magasins comptent pour 43,3% de toutes les arrestations des jeunes Noirs, contrairement à 18,3% pour les jeunes Blancs. 21,7% des arrestations dun jeune Noir et 21,7% des arrestations dun jeune Blanc résultent dun appel 911 logé par une victime.

Faits à noter:

Ce sont les policiers eux-mêmes qui font la classification concernant l'origine de jeune. À quelques exceptions près, la catégorie "Blanc" inclut tous ceux qui ne sont pas Noirs (Asiatiques, Latinos, Amérindiens, etc.).

:rofl: Classifié les Asiatiques, Latinos et Améridiens etc. comme des "Blancs" est une ineptie totale qui fausse et invalide la totalité des statistiques cités dans cette article.

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kr0k0r

Je refuse de céder à l'hypocrisie, renseignez vous un peu partout sur internet et vous verrez que de différentes sources, et diverses enquêtes, le taux de criminalité chez les noirs de montréal est effectivement de loin plus élevé que chez les autres catégories.

Le taux de criminalité est aussi très élevé dans les ghettos noirs aux USA, c'est juste que les partisants de la rectitude politique n'aime pas parler de ça, ils préfèrent vivre dans le mensonge et le déni de la réalité. :rolleyes:

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  • Habitués
On peut ensuite discuter des raisons qui causent cela, mais, avis aux francais, l'amérique du nord a l'anus moins serré que la france en matière de liberté d'expression. et cette étude en est.

ce n'est pas pour une question de liberté d'expression que l'on ne publie pas de telles études, c'est que la sectorisation en fonction des origines n'a pas sa place en France. Un français est français avant d'être noir, jaune, rouge, bleu, gris ... Je pense qu'il faut une révision de la Constitution avant de permettre aux études de mentionner l'origine religieuse, ethnique ... des individus.

Et puis cela caresserait dans le sens du poil tous ces racistes et xénophobes si au lieu de lire "un français a fait ceci ..." ils lisaient "un français d'origine ... a fait ceci ou cela ...". cela le conforterait dans leur position et là, désolé, mais je ne suis pas d'accord.

Que les études futures indiquent éventuellement l'origine de la personne afin de mieux orienter les politiques sociales et économiques pour les quartiers oui, mais ouvrir cette porte ouvre celle du fichage de ton origine, religion, appartenance syndicale, politique ... et là c'est une atteinte à mes droits, nos droits.

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  • Habitués

Bonjour,

Moi, j'ai même pas lu le sujet, juste le titre.

Je suis "noire", mais ca me saoule toutes histoires. Ici, ben les noirs se font les pires choses entre eux. Choses qu'ils ne feraient pas aux blancs, parfois, souvent, je ne sais plus.

Alors des jeunes noirs de Montréal qui sont pointés du doigt ....

Pourquoi c'est toujours de la faute des autres.

C'est sur; les flics ils voient des noirs et ils se disent "oh les casseurs". Mais, ces jeunes, certains ne sont pas des enfants de coeur. Ce jeune qui est décédé n'y avait peut être effectivement rien à voir, mais son frère semblait être mêlé à des histoires "louches".

Sceptique, et je juste de passage.

Merci

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  • Habitués
Un français est français avant d'être noir, jaune, rouge, bleu, gris ...

Mouais enfin vive l'hypocrisie, même au pays des Bisounours on n'hésite pas à dire qu'il y a un Bisounourns rouge, un bleu, un jaune...

Et puis cela caresserait dans le sens du poil tous ces racistes et xénophobes si au lieu de lire "un français a fait ceci ..." ils lisaient "un français d'origine ... a fait ceci ou cela ...". cela le conforterait dans leur position et là, désolé, mais je ne suis pas d'accord.

Ouais mais est-ce une raison pour cacher le fait que (par exemple), un Français d'origine X ai fait tel ou tel acte répréhensible, en cachant soigneusement tout ça sous le pudique voile de "Français" ? A mon humble avis, c'est plutôt ce genre de comportement qui nourrit tous les extrémismes et autres partisans des complots en tout-genres ! Circulez y'a rien à voir !

Quand tu lis qu'un homme brun de 29 ans d'1m75 a fait tel ou tel acte répréhensible, tu te dis pas "bordel, ces hommes bruns tous des pourris", ou "bordel, ces hommes d'1m75 tous les mêmes" ! Après, il y aura toujours des extrémistes pour le penser mais si tu fais tout en fonction d'eux en "cachant tout ça", le risque c'est qu'une grande partie de l'opinion, privée de visibilité sur ces sujets, bascule également du côté obscur de la force ! L'hypocrisie, l'ignorance et les non-dits sont certainement les plus grands terreaux de l'extrémisme...

Que les études futures indiquent éventuellement l'origine de la personne afin de mieux orienter les politiques sociales et économiques pour les quartiers oui, mais ouvrir cette porte ouvre celle du fichage de ton origine, religion, appartenance syndicale, politique ... et là c'est une atteinte à mes droits, nos droits.

Ben personnellement, je ne vois pas pourquoi,( que je sois citoyen lambba sans problèmes ou ayant commis des délits), je devrais avoir honte que l'on sache que je suis d'origine Norvégienne, de religion Musulmanne, syndiqué à la CGT ou votant à l'UMP (euh oui je sais j'ai pris quelques exemples contradictoires lol !)

Je persiste à penser que la façon de faire Québécoise, en tentant d'être claire, et même si elle a aussi ses limites, présente beaucoup plus d'avantages que notre hypocrisie Française du "circulez ma bonne dame il ne se passe rien !" (résultats : 21 avril 2002 et ambiance "pourrie" avant et depuis lors)

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le pragmatisme anglophoe au quebec

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