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Comment créer l'exclusion sociale par O'Hana


Laurent

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Notre chroniqueur de Sherbrooke nous parle d'exclusion sociale.

À lire en page d'accueil.

Bonne lecture !

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  • Habitués

Brillante chronique comme d'habitude. :)

A lire par ceux qui associe "défense et promotion de la culture Québécoise" a de la xénophobie, du racisme ou du renfermement sur soi-même.

jimmy

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  • Habitués

excellent pour ne pas changer !

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  • Habitués
Brillante chronique comme d'habitude. :)

A lire par ceux qui associe "défense et promotion de la culture Québécoise" a de la xénophobie, du racisme ou du renfermement sur soi-même.

jimmy

À méditer aussi par ceux qui nuisent à leur propre cause, hein, Jimmy!

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  • Habitués
Brillante chronique comme d'habitude. :)

A lire par ceux qui associe "défense et promotion de la culture Québécoise" a de la xénophobie, du racisme ou du renfermement sur soi-même.

jimmy

À méditer aussi par ceux qui nuisent à leur propre cause, hein, Jimmy!

Rhoooo...kweli, lâche lui donc les baskets deux minutes! Tu alimentes toi-même le mythe...

Puisque le ton ne transparait pas toujours à l'écrit, je te le dis gentiment et sans aucune agressivité.

:)

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  • Habitués
Brillante chronique comme d'habitude. :)

A lire par ceux qui associe "défense et promotion de la culture Québécoise" a de la xénophobie, du racisme ou du renfermement sur soi-même.

jimmy

À méditer aussi par ceux qui nuisent à leur propre cause, hein, Jimmy!

Rhoooo...kweli, lâche lui donc les baskets deux minutes! Tu alimentes toi-même le mythe...

Puisque le ton ne transparait pas toujours à l'écrit, je te le dis gentiment et sans aucune agressivité.

:)

Pas besoin d'alimenter la boulimie lol

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  • Habitués
Brillante chronique comme d'habitude. :)

A lire par ceux qui associe "défense et promotion de la culture Québécoise" a de la xénophobie, du racisme ou du renfermement sur soi-même.

jimmy

À méditer aussi par ceux qui nuisent à leur propre cause, hein, Jimmy!

Rhoooo...kweli, lâche lui donc les baskets deux minutes! Tu alimentes toi-même le mythe...

Puisque le ton ne transparait pas toujours à l'écrit, je te le dis gentiment et sans aucune agressivité.

:)

:)

De toute façon Jimmy est la dernière personne à qui on peut coller tout ce qu'il a lui-même énoncé là-haut. (Je parle de la vraie personne, pas du forumeur). Sauf que quand il s'agit de tirer dans son propre goal (pour utiliser une image du soccer), il n'a pas son pareil Jimmy le forumeur ...

Enfin bref, la chronique d'O'Hana est excellente. Suaf que je doute que des personnes n'ayant jamais vécu comme minorités (ou minorisés) la comprennent vraiment.

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  • Habitués

Bonsoir!

J'ai longtemps pratiqué le relativisme culturel qui est, au fond, cette capacité à prendre de la distance avec ce qui nous colle au corps sans le savoir : nos représentations.

Si tu me demandes de définir la liberté, imagines un peu, dans un café, à discuter sur l'ordre du monde, je te dirais que c'est "relatif". Certes.

Mais lorsque j'ai visité l'Inde, en tant que femme, j'ai su de suite ce que c'était que MA liberté, et ce que je voulais vivre dans mon horizon social. Et là, j'ai su d'instinct que la liberté que je veux n'a pas de relativité. Elle est pleine et entière et tellement fragile ; elle tient à un fil . Précisément, elle commence où finit le fil : fil à la patte, vêtement qui couvre le corps pour se protéger des yeux ...Quand tu es une femme, il est très facile de faire ce genre d'expériences.

Je me moque de savoir si la notion de liberté est contingentée ; ce qui m'importe vraiment, c'est que je puisse continuer à vivre dans une société qui rend la vie des femmes aussi simples que possible...

Modifié par popy
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  • Habitués
Sauf que quand il s'agit de tirer dans son propre goal (pour utiliser une image du soccer), il n'a pas son pareil Jimmy le forumeur

Hein, il y avait un goal de l'autre côté aussi ? :innocent:

Ah ben tabarnouche, m'a "checker" ca la prochaine fois :lol:

jimmy

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  • Habitués
Sauf que quand il s'agit de tirer dans son propre goal (pour utiliser une image du soccer), il n'a pas son pareil Jimmy le forumeur

Hein, il y avait un goal de l'autre côté aussi ? :innocent:

Ah ben tabarnouche, m'a "checker" ca la prochaine fois :lol:

jimmy

Je m'en doutais ... Tu tires dans ton but parce que tu n'avais pas vu l'autre? Faut changer tes lunettes toi.

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  • Habitués
Je m'en doutais ... Tu tires dans ton but parce que tu n'avais pas vu l'autre? Faut changer tes lunettes toi.

:lol: :lol: :lol:

Mais bon, le sujet ici c'est la chronique d'O'Hana qui est encore plus intéressante lorsqu'on la lit une deuxième fois.

Très très souvent sur ce forum je vois des gens qui analyse la lutte pour la survie et la promotion de notre culture Québécoise avec leurs yeux d'Européens (ou Maghrébins, ou Africains et tout autres).

La dernier paragraphe de la chronique est criant de vérité a ce sujet:

Il ne sagit pas non plus de renoncer à ses idéaux, loin de là. Je pense quil sagit seulement de rester le plus vigilant possible sur la cohérence et la solidité de nos bases de réflexion à partir desquelles nous pensons, cest-à-dire jugeons, décidons et agissons ensuite. Et si nous revenons dans le monde réel en laissant le projet de société idéale aux doux rêveurs, on peut alors se demander quelle serait notre véritable perception de la culture québécoise sil ny avait pas eu une norme extérieure pour nous dire comment la percevoir.

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  • Habitués
Enfin bref, la chronique d'O'Hana est excellente. Suaf que je doute que des personnes n'ayant jamais vécu comme minorités (ou minorisés) la comprennent vraiment.

Je comprends pas précisément la portée de ton commentaire mais je le trouve très intéressant.

Tu connais cette expression: "On est toujours l'étranger de quelqu'un". J'ai envie de dire que l'on est toujours "le minoritaire de quelqu'un" ;)

personne ne porte en lui que des identités majoritaires, tout est relatif et contextuel. Je suis blanche en Amérique (majoritaire) et je suis francophone en Amérique (minoritaire). Il m'arrive souvent de penser que mon vécu de "minorisée" m'aide à comprendre celui des autres. Je fais souvent des rapprochements, je souhaite de la solidarité et une compréhension mutuelle et je me sens prise, restreinte par les préjugés des autres parce qu'ils ne voient que ce qu'ils veulent voir ou ce qu'on leur suggère de voir...

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  • Habitués

O'Hana, tu es plutôt Weber ou Bourdieu ? Ton récit parle d'exclusion mais aussi de domination.

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  • Habitués
personne ne porte en lui que des identités majoritaires, tout est relatif et contextuel. Je suis blanche en Amérique (majoritaire) et je suis francophone en Amérique (minoritaire). Il m'arrive souvent de penser que mon vécu de "minorisée" m'aide à comprendre celui des autres. Je fais souvent des rapprochements, je souhaite de la solidarité et une compréhension mutuelle et je me sens prise, restreinte par les préjugés des autres parce qu'ils ne voient que ce qu'ils veulent voir ou ce qu'on leur suggère de voir...

C'est exactement ce que je voulais exprimer: les minorisés sont contraints de se faire définir par d'autres. Leur propre définition ne compte pas, c'est l'autre qui définit ce que tu es. Pire, l'autre définit aussi ce que tu es censé ressentir par rapport à ce qu'il te fait subir. Un peu comme une barrière invisible, il faut passer un certain temps (réel ou virtuel) de l'autre côté de la barrière pour comprendre.

On voit des exemples sur ce forum: des gens qui, toute leur vie, ont vécu comme majorité. Ils ont découvert ce qu'on ressent en tant que minorisés en habitant ici. Or, dans leur propre pays, ils ne voyaient absolument pas les minorités et ne s'intéressaient absolument pas à ce qu'elles ressentaient.

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  • Habitués
Citation (kobico

personne ne porte en lui que des identités majoritaires, tout est relatif et contextuel. Je suis blanche en Amérique (majoritaire) et je suis francophone en Amérique (minoritaire). Il m'arrive souvent de penser que mon vécu de "minorisée" m'aide à comprendre celui des autres. Je fais souvent des rapprochements, je souhaite de la solidarité et une compréhension mutuelle et je me sens prise, restreinte par les préjugés des autres parce qu'ils ne voient que ce qu'ils veulent voir ou ce qu'on leur suggère de voir...

Kweli :C'est exactement ce que je voulais exprimer: les minorisés sont contraints de se faire définir par d'autres. Leur propre définition ne compte pas, c'est l'autre qui définit ce que tu es. Pire, l'autre définit aussi ce que tu es censé ressentir par rapport à ce qu'il te fait subir. Un peu comme une barrière invisible, il faut passer un certain temps (réel ou virtuel) de l'autre côté de la barrière pour comprendre.

On voit des exemples sur ce forum: des gens qui, toute leur vie, ont vécu comme majorité. Ils ont découvert ce qu'on ressent en tant que minorisés en habitant ici. Or, dans leur propre pays, ils ne voyaient absolument pas les minorités et ne s'intéressaient absolument pas à ce qu'elles ressentaient

Vous êtes cute toutes les deux avec vos bon sentiments....et d'ailleurs voila probablement ce qui explique la différence de ton que moi j'adopte et que vous vous adoptez..et qui crée tant d'animosité envers jimmy.

C'est que moi je ne crois pas en l'humanité. Je crois que le plus fort va toujours vouloir écraser le plus faible, c'est l'histoire du monde et on n'y peut rien.

Et donc dans le contexte Québécois, si l'immigrant n'est pas de notre bord...et bien il est du bord de celui qui veut nous écraser.

D'ou mon agressivité envers ces gens.

jimmy

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  • Habitués
Vous êtes cute toutes les deux avec vos bon sentiments....et d'ailleurs voila probablement ce qui explique la différence de ton que moi j'adopte et que vous vous adoptez..et qui crée tant d'animosité envers jimmy.

C'est que moi je ne crois pas en l'humanité. Je crois que le plus fort va toujours vouloir écraser le plus faible, c'est l'histoire du monde et on n'y peut rien.

Et donc dans le contexte Québécois, si l'immigrant n'est pas de notre bord...et bien il est du bord de celui qui veut nous écraser.

D'ou mon agressivité envers ces gens.

jimmy

Et vlan dans tes propres goals :P

Tu ne peux pas reprocher aux immigrants de ne pas comprendre ton sentiment de minorisé s'ils ne l'ont jamais vécu. Comme moi non plus je ne comprends pas souvent les majorités et leurs points de vue: je n'ai jamais été de leur côté pour comprendre comment ils fonctionnent. Je suis née dans une minorité, j'ai immigré chez une minorité et je travaille avec des gens encore plus minorisés que moi je ne l'étais dans mon pays. C'est un peu comme demander aux enfants uniques chinois de comprendre le fonctionnement d'une fratrie de sénégalais qui compte 8 frères et soeurs.

En y regardant de près, même le fondement de la démocratie est fucké au départ: comment la majorité peut-elle avoir systématiquement raison, du simple fait de leur nombre? On peut être plus nombreux, ça ne rend pas plus intelligent pour autant. De ce fait, les minorités devraient aussi se prendre en main: le fait d'être moins nombreux n'est une tare ni une qualité, on est qui on est et on le défend, point. Pas question de prêter toujours des intentions aux autres comme quoi ils ne vivent que pour nous écraser, ils ont leurs propres chats à fouetter. On devrait dépasser le stade du "struggle for life", y a de la place pour tous si chacun s'y met.

Ça commence à être tannant ton bord tsé ... Tu fais Bush avec son axe du Mal et son axe du Bien :)

Est-ce que toi, tu es de mon bord, Jimmy? Si oui, que fais-tu pour le montrer?

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  • Habitués
Le cercle vicieux suit peu après : le temps aidant, la vision du multiculturalisme sinstalle tranquillement, les mentalités changent doucement et, par effet de contraste, la perception dune culture québécoise passéiste et xénophobe simpose suffisamment pour que quelquun, quelque part, finisse alors par poser la question : pourquoi la culture québécoise est donc si passéiste et xénophobe ? []

Quelque chose me dérange dans ce qui est dit ici . Je ne connais pas assez bien le cas du Québec mais il est assez facile de transposer ça à la France et là je me dis « mais en quoi le fait douvrir les vannes de limmigration (qui plus est si cest une immigration choisie) devrait intrinsèquement avoir pour conséquence la stigmatisation du pays daccueil ? ».

A travers cette chronique on a limpression quune entité a pour dessein de glorifier les cultures des immigrants et dénigrer la culture québécoise dans un même temps. En dautre terme , jai le sentiment que les arguments avancés dans cette chronique essaie de justifier une certaine xénophobie des pays daccueil en disant que les fautifs ne sont pas les xénophobes mais cette entité qui tire les ficelles.

Personnellement quand je vois des gens en France qui aimeraient quil soit interdit aux étranger de parler leur langue entre eux en public (par exemple, 2 touristes anglais prenant le métro parisien devraient se parler en français) ou que certains encore plus virulents disent carrément quil faudrait se débarrasser ou renvoyer « chez eux » tous les étrangers (y compris les fils dimmigrés nés en France et les originaires des DOM-TOM par la même occasion) là je me dis quil y a vraiment un racisme primitif en France . Mais il y a également un racisme institutionnel (jai des exemples à la pelles).

Donc si ce genre de phénomènes existent au Québec, je ne vois pas en quoi cest du à une entité qui tirerait les ficelles .

Quand on parle de « culture passéiste » cest à mon sens pour indiquer quune culture nest pas figée , ça évolue perpétuellement , et les mouvements migratoires ont toujours concouru à lévolution des cultures. Quand jen vois certain me dire que la culture française cest dêtre blanc , de religion judéo-chrétienne , descendant des gaulois , je suis mort de rire cest une vision si réductrice de la culture française , que ça en est même insultant pour la culture française elle même.

De la même manière quun être humain , une culture a un passé, un présent et un future et de la même manière quune personne qui passe son temps à être nostalgique de son passé sans vivre son présent ou prévoir son future , une société passéiste est une culture morte.

Continuer à penser le contraire, cest-à-dire que lapartheid était condamné à disparaître « au nom de lHumanité », cest faire preuve dun évolutionnisme latent. Cest-à-dire admettre quil existe un projet de société plus ou moins idéale (paix, amour, harmonie, égalité etc.). Et le problème quand on insère la variable de lidéal dans toute équation réflexive, cest que ça fixe automatiquement une gradation : du moins bon vers le bon, du pire vers le meilleur, sous-entendant que toute culture doit nécessairement évoluer vers une sorte didéal. Adhérer à cela, cest croire quil est donc possible et même souhaitable de hiérarchiser les cultures entre elles. Ce qui est assez ironique lorsquon prône une société idéale où, par exemple, toutes les cultures seraient égales entre elles. Mais plus que lironie, cest assez dangereux : ça fait un terreau fertile pour y faire pousser de belles idéologies.

Ici je ne vois vraiment pas le lien entre la supposée existence dun projet de société et la hiérarchisation des cultures

Bref , bien que bien écrite , cette chronique avance quand même (j'ai l'impression) quelques arguments assez douteux ... (pour ne pas dire autre chose)

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  • Habitués
Et vlan dans tes propres goals :P

Tu ne peux pas reprocher aux immigrants de ne pas comprendre ton sentiment de minorisé s'ils ne l'ont jamais vécu. Comme moi non plus je ne comprends pas souvent les majorités et leurs points de vue: je n'ai jamais été de leur côté pour comprendre comment ils fonctionnent. Je suis née dans une minorité, j'ai immigré chez une minorité et je travaille avec des gens encore plus minorisés que moi je ne l'étais dans mon pays. C'est un peu comme demander aux enfants uniques chinois de comprendre le fonctionnement d'une fratrie de sénégalais qui compte 8 frères et soeurs.

En y regardant de près, même le fondement de la démocratie est fucké au départ: comment la majorité peut-elle avoir systématiquement raison, du simple fait de leur nombre? On peut être plus nombreux, ça ne rend pas plus intelligent pour autant. De ce fait, les minorités devraient aussi se prendre en main: le fait d'être moins nombreux n'est une tare ni une qualité, on est qui on est et on le défend, point. Pas question de prêter toujours des intentions aux autres comme quoi ils ne vivent que pour nous écraser, ils ont leurs propres chats à fouetter. On devrait dépasser le stade du "struggle for life", y a de la place pour tous si chacun s'y met.

Ça commence à être tannant ton bord tsé ... Tu fais Bush avec son axe du Mal et son axe du Bien :)

Est-ce que toi, tu es de mon bord, Jimmy? Si oui, que fais-tu pour le montrer?

un plaisir de lire des gens intelligents !!! :)

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  • Habitués
Quelque chose me dérange dans ce qui est dit ici . Je ne connais pas assez bien le cas du Québec mais il est assez facile de transposer ça à la France et là je me dis « mais en quoi le fait douvrir les vannes de limmigration (qui plus est si cest une immigration choisie) devrait intrinsèquement avoir pour conséquence la stigmatisation du pays daccueil ? ».

A travers cette chronique on a limpression quune entité a pour dessein de glorifier les cultures des immigrants et dénigrer la culture québécoise dans un même temps. En dautre terme , jai le sentiment que les arguments avancés dans cette chronique essaie de justifier une certaine xénophobie des pays daccueil en disant que les fautifs ne sont pas les xénophobes mais cette entité qui tire les ficelles.

Personnellement quand je vois des gens en France qui aimeraient quil soit interdit aux étranger de parler leur langue entre eux en public (par exemple, 2 touristes anglais prenant le métro parisien devraient se parler en français) ou que certains encore plus virulents disent carrément quil faudrait se débarrasser ou renvoyer « chez eux » tous les étrangers (y compris les fils dimmigrés nés en France et les originaires des DOM-TOM par la même occasion) là je me dis quil y a vraiment un racisme primitif en France . Mais il y a également un racisme institutionnel (jai des exemples à la pelles).

Donc si ce genre de phénomènes existent au Québec, je ne vois pas en quoi cest du à une entité qui tirerait les ficelles .

Quand on parle de « culture passéiste » cest à mon sens pour indiquer quune culture nest pas figée , ça évolue perpétuellement , et les mouvements migratoires ont toujours concouru à lévolution des cultures. Quand jen vois certain me dire que la culture française cest dêtre blanc , de religion judéo-chrétienne , descendant des gaulois , je suis mort de rire cest une vision si réductrice de la culture française , que ça en est même insultant pour la culture française elle même.

De la même manière quun être humain , une culture a un passé, un présent et un future et de la même manière quune personne qui passe son temps à être nostalgique de son passé sans vivre son présent ou prévoir son future , une société passéiste est une culture morte.

Très intéressant ce que tu dis la.

La faille (selon moi) c'est que la comparaison avec la France est boiteuse dans le sens suivant: la langue et la culture québécoise est en fort danger de disparaitre...pas la Francaise; c'est la une différence fondamentale.

Si des immigrants en France n'adhèrent pas a la "culture Francaise" (culture dans le sens large) cela n'a aucune conséquence sur le futur de la culture francaise. Au Québec cela a des conséquences gigantesque.

jimmy

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  • Habitués
De la même manière quun être humain , une culture a un passé, un présent et un future et de la même manière quune personne qui passe son temps à être nostalgique de son passé sans vivre son présent ou prévoir son future , une société passéiste est une culture morte.

Je suis TRÈS d'accord avec ça !!!

D'ailleurs, Excellente chronique ;)

Modifié par lilinemo
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