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Questions de langues par Rayan


Laurent

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Notre chroniqueur de Québec nous parle de la situation linguistique au Québec et aussi celle de l'Algérie.

À lire en page d'accueil.

Bonne lecture !

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  • Habitués

Il faut écouter la lecture du Manifeste du FLQ, lu en 1970, pour voir l'écart entre la langue du peuple (celle du Manifeste) et la langue de l'élite (celle du lecteur). Aussi fascinant que la lectrice en Algérie en 1988

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La fille dans la pub à droite. Dieu qu'elle est belle

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  • Habitués

Merci Rayan, je me suis régalée avec ta chronique, c'est extrêmement intéressant ce parallèle avec l'Algérie, dont je ne connaissais pas la situation linguistique. Je me coucherai pas mal moins bête ce soir!

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  • Habitués

Comme dans toute analyse sérieuse, il est judicieux de faire une thèse, antithèse et synthèse. Je me permet de proposer le texte de Monique Nemni, professeur au département

de linguistique et de didactique des langues de l'Université du Québec à Montréal comme antithèse à la chronique de Monsieur Rayan. Quand à la synthèse et à la conclusion, chacun est assez grand pour se les faire ;)

Cité libre - été 2000

En 1960, quel était l'état du français parlé et écrit par les Québécois francophones? Le témoignage le plus célèbre que nous possédions à ce sujet est sans contredit celui des Insolences du Frère Untel, premier best-seller québécois, publié justement en 1960, date de départ de mon analyse. Vous avez déjà certainement lu à ce sujet l'excellent article de Jacques Hébert dans le dernier numéro de Cité libre. Sinon, faites-le sans tarder; vous ne le regretterez pas.

Que pensait le frère Untel du français des Québécois? Vous savez, bien sûr, que c'est lui qui a rendu célèbre le mot joual - inventé par le directeur du Devoir André Laurendeau - pour décrire cette langue. Mais vous rappelez-vous ce qu'il en disait?

Parler joual, écrivait-il, c'est précisément dire joual au lieu de cheval. C'est parler comme on peut supposer que les chevaux parleraient s'ils n'avaient pas déjà opté pour le silence et le sourire de Fernandel1. Nos élèves parlent joual, écrivent joual et ne veulent pas parler ni écrire autrement. [...] Le joual est une langue désossée. [...] Le joual ne se prête pas à une fixation écrite. Le joual est une décomposition. [...] Cette absence de langue qu'est le joual est un cas de notre inexistence, à nous, les Canadiens français. (p. 24-25) Vous trouvez que c'est trop fort? Attendez la suite:

Aussi longtemps qu'il ne s'agit que d'échanger des remarques sur la température ou le sport , aussi longtemps qu'il ne s'agit de parler que du cul, le joual suffit amplement. Pour échanger entre primitifs, une langue de primitifs suffit.[...] Mais si l'on veut accéder au dialogue humain, le joual ne suffit plus. (p.25).

Le frère Untel (Jean-Paul Desbiens, de son vrai nom) trouvait désespérant d'enseigner le français parce que ses élèves ne parlant que joual, il devait parfois avoir recours à la traduction pour se faire comprendre. "Nous parlons littéralement deux langues, eux et moi. Et je suis le seul à parler les deux." (p.27)

Comment des gens ne parlant que le joual pourraient-ils se sentir linguistiquement en sécurité?

J'anticipe un peu, mais avant d'aller plus loin, je voudrais vous rappeler que c'est précisément cette langue que les poètes et les écrivains nationalistes ont promu avec le plus grand enthousiasme, pensant qu'il suffisait de transformer le "joual-honte" en "joual-fierté", en "joual-identité" pour mettre fin à ce sentiment d'insécurité. Ont-ils réussi? Nous le verrons plus loin, mais en 1960, le joual était sans conteste source de honte et d'insécurité.

Bilan de la situation en 1960: vu l'esprit conciliant qu'on me connaît, j'accepterai tout ce qu'on a dit de cette époque. Je partirai donc de l'hypothèse que non seulement ce sentiment était fondé sur une menace réelle, mais également que toutes les lois linguistiques qui ont suivi étaient destinées à protéger les francophones, et avec raison. Qu'en est-il aujourd'hui?

· D'abord quelques faits, rapportés par le sociologue bien connu, Fernand Dumont, dans Raisons communes (Boréal, 1995), dans le chapitre six, au titre qui en dit déjà long: "Le français, une langue en exil":

· En 1990, 48% des élèves des écoles publiques de Montréal échouent à l'examen de français du ministère de l'Éducation du Québec.

· En 1992, 40% des diplômés des collèges échouent aux examens de français.

· En 1991, les étudiants de l'Université Laval font une faute par phrase. Dumont ajoute que dans cette même étude, "un étudiant sur 20 s'exprimait de façon à ce qu'on puisse le lire sans qu'on se casse la tête".

· En 1991, 50% des étudiants échouent aux examens d'entrée de français de l'Université de Montréal.

· En 1992, c'est 65% des étudiants qui échouent aux examens de l'Université du Québec à Montréal (p. 146).

"Le moins qu'on puisse dire, c'est que la situation est alarmante et requiert des mesures d'urgence", écrit Dumont (p. 146). Il trouve que "le bilan est catastrophique" (p. 124). "C'est l'ensemble de notre système d'apprentissage qui est en cause" (p. 154).

Par ailleurs, dans une analyse de l'opinion des Québécois par rapport à la qualité du français à l'école, Pierre Bouchard et Jacques Maurais2 trouvent que 84% des parents souhaitent que les professeurs améliorent leur français, et 75% des francophones pensent qu'à la fin du secondaire, les jeunes francophones sont incapables d'écrire en bon français.

Vous vous souvenez peut-être de la mini-tempête qu'avait créée, en 1996, la parution de l'essai de Georges Dor sur le langage parlé des Québécois, intitulé Anna braillé ène shot (qu'il a dû traduire en français pour qu'on comprenne: Elle a beaucoup pleuré). Georges Dor se désolait de l'état du français au Québec: "Je ne veux plus m'abstenir de dire à quel point je suis triste [...] de notre pauvreté de langage, de notre indigence même en ce domaine." (p. 14) Plus loin, il ajoute: "On ne parle pas de liberté avec le même vocabulaire qu'on emploie pour parler de ses vaches, et on ne construit pas un Boeing 777 avec des meneu-meneu et des t'sé veux dire." (p. 20). Ma parole, on croirait entendre le frère Untel!

D'autres voix ont également décrié la piètre qualité du français au Québec. On connaît les multiples articles de Lysiane Gagnon dans La Presse. Lise Bissonnette écrivait dans Le Devoir du 12 octobre 1996: "Maintenant que nous nous entendons à peu près pour convenir du désastre, il faudra bien un jour, au lieu de chercher des coupables, briser le cercle vicieux". Elle demandait qu'on s'assure que "nul n'enseigne, en ce pays, s'il ne maîtrise la norme linguistique du français parlé et écrit". Même un groupe de travail du ministère de l'Éducation a reconnu, en 1997, que la diminution du temps accordé à l'enseignement du français a eu des conséquences néfastes. En dehors de quelques rares exceptions, toute la population québécoise s'entend aujourd'hui sur l'étendue de la catastrophe. Je suis sûre que vous devez vous poser tout bas les questions qui troublent Georges Dor:

Depuis la création d'un ministère de l'Éducation, au début des années soixante, le gouvernement du Québec a investi des milliards pour éduquer le peuple. Voilà pourquoi je me pose des questions. Ces personnes autour de moi n'ont-elles pas reçu une instruction inaccessible aux générations précédentes? Un très grand nombre d'entre elles, pourtant, parlent comme des analphabètes. Pourquoi? Qu'ont-elles appris à l'école? (op. cit. p. 26-27) Vous aurez du mal à trouver des réponses à ces questions. Mais si Dieu me prête vie, santé et temps, je vous expliquerai dans le prochain numéro de Cité libre "Comment on a cultivé l'ignorance du français". Mais revenons à nos moutons.

Quel bilan peut-on tirer de la situation actuelle? Alors que l'usage public du français n'a presque plus de place pour faire des progrès, la piètre qualité du français parlé et écrit des Québécois francophones fait presque l'unanimité. Si le français est encore menacé, si nous souffrons encore d'insécurité linguistique, la cause n'est pas chez les "autres", qu'ils soient anglophones ou allophones, elle est en nous. Alors pourquoi s'acharne-t-on à poursuivre un malheureux plombier qui a eu l'audace d'écrire sur sa camionnette Plumber-Plombier avec des caractères de la même taille? à donner une amende à un pauvre immigrant, membre des minorités visibles, qui tire le diable par la queue en travaillant de si longues heures dans son petit "dépanneur", parce qu'il ne parlait pas assez bien le français? à s'attaquer à des affiches en chinois? à des lettrages sur des pierres tombales en hébreu? à des sous-verres de bière en anglais? Les exemples de telles actions ridicules et méprisables du gouvernement québécois abondent depuis quelque temps. Bien sûr, ce ne sont que quelques illuminés - toujours les mêmes - qui rapportent ces "infractions". Mais c'est le gouvernement qui sévit. C'est sa politique qui permet ces excès. Moi, quand je prends connaissance d'un cas de plus de cette espèce, j'ai un haut-le-coeur.

Mais la question demeure. Pourquoi prétendre, en dépit des faits, que le français est menacé par les "autres", par l'anglicisation triomphante, et qu'il est urgent de revenir à l'affichage unilingue, d'interdire l'accès libre aux cégeps anglophones, et de poursuivre les marchands "délinquants"? La réponse est simple, et moi, comme plusieurs d'entre vous, je le savais depuis longtemps, mais maintenant, grâce au sondage de Léger et Léger publié dans Le Devoir du 27 avril 2000, nous avons des chiffres pour le prouver. Voyez-vous, dire aux gens que pour être bien dans leur peau, il faudrait qu'ils apprennent mieux la grammaire, qu'ils lisent davantage, qu'ils élargissent leur vocabulaire, qu'ils doivent investir beaucoup d'effort s'ils veulent maîtriser leur langue, ça n'est pas particulièrement payant sur le plan politique. Par contre, leur dire qu'ils sont menacés par un ennemi commun à qui il faut enlever les privilèges injustes qu'il détient, leur faire croire qu'ils ont besoin de votre parti politique pour les protéger, ça, c'est une formule gagnante à coup sûr. Demandez-le à tous les démagogues de la terre: ils vous le confirmeront sans problème.

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  • Habitués

Merci Rayan et merci à toi Laurent.

L'une des raisons pour laquelle j'ai entamé une procédure d'immigration au Québec c'est bien la langue française. Mes enfants de 9 et 12 ans qui sont francophones n'auront aucune difficulté, j'en suis sûre, à s'intégrer rapidement à l'école au Québec. Par contre ici en Algérie, ils ont toutes les difficultés du monde à comprendre et à refaire leurs cours à la maison, ou toutes les matières d'un programme lourd et abrutissant, sont enseignées en arabe classique du moyen orient.

L'école Algérienne est sinistrée.

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Bonjour ! Rayan ,ta chronique vient à point nommé alimenter ma reflexion (oui en attendant ...Godeau on reflechi beaucoup !)sur l'histoire du Quebec .Je suis avec interet la commemoration qui a lieu en ce moment à Quebec avec la tenue du "moulin à paroles" et la polemique provoquée par la lecture de la lettre (tract?) du FLQ ,l"analogie avec le fait Kabyle m'a sauté aux yeux ,puisque tu l'a fait toi aussi c'est que j'avais pas tout faux ...par contre j'aimerai savoir comment l'histoire est abordée dans l'enseignement ,comment les jeunes Quebecquois perçoivent la "defaite" ,comment cette partie est elle enseignée dans le ROC ? tu n'es pas sans savoir que chez nous on regle un probleme delicat en l'occultant ,resultat notre histoire commence en 1954 ;heureusement que l'on a toute la vie pour remonter le cours de l'histoire !

l

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  • Habitués
Cette chronique refléte bien le point de vue d'une certaine minorité de Québécois et commet les mêmes erreurs.

Comment ça minoritaire ? Quelles erreurs ?

J'ai plutôt l'impression que la vérité te choque !!!

Ceci dit, Bravo Rayan !

Ça me fascine comment l'histoire des peuples Algériens peut ressembler au Québec.

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  • Habitués

Un site pour ceux et celles qui veulent comprendre l'histoire de l'Algérie :

http://www.algerie-ancienne.com/

Bonne lecture et encore merci Rayan pour ton analyse.

Modifié par benocan
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Merci à vous tous pour vos interventions.

On ne parle pas de liberté avec le même vocabulaire qu'on emploie pour parler de ses vaches, et on ne construit pas un Boeing 777 avec des meneu-meneu et des t'sé veux dire." (p. 20). Ma parole, on croirait entendre le frère Untel!

Je trouve ce passage particulièrement méprisant. En tout cas, l'un des plus grands avionneurs au monde est une entreprise d'origine québécoise.

le français est menacé par les "autres", par l'anglicisation triomphante

Par les ''autres'', non mais par l'anglicisation oui.

Je lai dit dans mon texte, il y a surement un problème de maitrise de la langue française dans les écoles et cela mérite toute lattention de la part des linguistes, des pédagogues et des autres spécialistes. Cest un problème qui doit être réglé comme on doit régler ou réduire la portée du décrochage scolaire par exemple. Cependant la question du recul du Français au Québec et notamment dans la région de Montréal est dordre politique.

Il ne sagit pas de désigner les immigrants allophones comme les responsables dun processus prémédité, de leur part, et qui a pour objectif de faire reculer le français. Des milliers dimmigrants allophones ne maitrisant pas le français arrivent chaque année au Québec et découvrent quen étant unilingue anglophone les portes du marché du travail leur seraient ouvertes aussi bien à Montréal que dans le Canada hors Québec. Pourquoi apprendraient-ils le français? Résultat le français recule. Il reculerait tout autant si les Québécois faisaient moins de fautes de langue française.

Je trouve donc malsain de ressortir la question de la qualité du français à chaque fois que lon parle du recul de cette langue. Dans une province où la langue officielle est le français, je ne vois pas pourquoi on n'exigerait que de 60% des immigrants, que le Québec sélectionne, qu'ils parlent cette langue. Sur un autre plan, il y a certes des emplois à Montréal qui nécessitent de parler anglais, il doit bien y en avoir où cela n'est pas nécessaire. Et pourtant à voir les offres d'emplois, on a l'impression que pour occuper n'importe quel poste intéressant ou bien rémunéré, il faut parler la langue de Shakespeare.

par contre j'aimerai savoir comment l'histoire est abordée dans l'enseignement ,comment les jeunes Quebecquois perçoivent la "defaite" ,comment cette partie est elle enseignée dans le ROC ?

Voici un lien pour découvrir comment lhistoire d Québec et du Canada était enseignée aux élèves du 4e secondaire jusquen 2007.

http://www.mels.gouv.qc.ca/lancement/Histo...nnete/index.asp

Si on assiste aujourdhui à une polémique sur la lecture dun texte dun mouvement controversé mais qui fait partie de lhistoire du Québec, il y a quelque mois, une autre polémique avait éclaté lorsquon avait pensé à la reconstitution de la bataille dAbraham qui sest soldée par la défaite française.

Je crois que les jeunes québécois sont en majorité sensibles au discours souverainiste tout en affichant une plus grande ouverture comparativement à leurs ainés. Ils ne connaissent pas forcément toute lhistoire du Québec et encore moins celle du Canada mais ils sont attachés à leur identité collective.

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  • Habitués

Personnellement ca fait juste un mois que je suis à Montréal et ce que j'ai constaté (certes en très peu de temps) n'a fait que conforté ce que je pensais déja : parler le français est tout sauf indispensable.

Je dirai meme, pire, qu'un anglophone monolingue s'en sort mille fois mieux qu'un francophone monolingue... un comble dans une province qui a mis le français comme langue officielle...

C'est simple, partout où je vais, 3 fois sur 4 je dois parler en anglais. Au téléphone, c'est pareil (voire davantage). Dans mon département d'étude, le cours est en francais mais une fois la porte franchie l'anglais reprend le dessus. Dans le metro ou le bus tu entend tout sauf le français. J'ai voulu aller dans une salle de ciné, rien ne passait en français, tout était en anglais. Et comme je suis en délicatesse auditive avec l'anglais américain (j'ai du mal particulierement avec l'accent américain, je comprend parfaitement s'il y a un sous titrage en anglais alors que je regarde des fils anglophones d'Afrique sans probleme)... et je ne parle pas du marché du travail...

Sincèrement parler le français ici c'est une perte de temps. Tout simplement.

A bon entendeur...

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  • Habitués
Ça me fascine comment l'histoire des peuples Algériens peut ressembler au Québec.

heuuu ... non, pas de similitude

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  • Habitués

Le parallèle tamazight / arabe et français (de france) / français (du québec) est pour moi un mauvais exemple. JE ne connais ni le tamazight ni l'arabe mais s'il y a une racine commune lointaine, il faudrait dans ce cas comparer avec le provençal avec le français ou l'italien.

Ryan, on ne demande pas que tout le monde parle le français académique loin de là (et cela serait d'ailleurs illusoire, même en France). La richesse de la francophonie vient justement des différents français qui existent. Mais ces différences proviennent des expressions propres à chaque pays francophone (comme "la mer est fond" ou encore "je vais baigner la mer") et non à la manière de construire une phrase, d'utiliser la grammaire. La base est la même dans tous les pays francophones (et d'ailleurs on emm*** les critiques littéraires qui ne voient pas en des romans francophones des romans français).

En exagérant un peu, le français du québec ou si j'ai compris le fameux joual qui ferait si mal aux oreilles serait à comparer avec le créole (avec un peu d'effort, je peux arriver à comprendre les grandes lignes de ce qui est écrit dans cette langue). C'est une langue régionale et non une langue pour les échanges. Ne pas maîtriser une langue c'est s'exposer à des erreurs d'interprétations dans les contrats, des malentendus... et que cela soient les immigrants ou les québecois, on ne peut se permettre cela. Et ce recul du français sans faute ouvre la porte à l'anglais !!

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  • Habitués

Le parallèle tamazight / arabe et français (de france) / français (du québec) est pour moi un mauvais exemple. JE ne connais ni le tamazight ni l'arabe mais s'il y a une racine commune lointaine, il faudrait dans ce cas comparer avec le provençal avec le français ou l'italien.

Tout à fait d'accord....la situation du Maghreb est différente par rapport au Québec. <_<

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  • Habitués
Le parallèle tamazight / arabe et français (de france) / français (du québec) est pour moi un mauvais exemple. JE ne connais ni le tamazight ni l'arabe mais s'il y a une racine commune lointaine, il faudrait dans ce cas comparer avec le provençal avec le français ou l'italien.

Tout à fait d'accord....la situation du Maghreb est différente par rapport au Québec. <_<

Il faut argumenter comment "la situation du Maghreb est différente par rapport au Québec" ? comme Rayan nous a expliqué sur son fil.

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  • Habitués

Le parallèle tamazight / arabe et français (de france) / français (du québec) est pour moi un mauvais exemple. JE ne connais ni le tamazight ni l'arabe mais s'il y a une racine commune lointaine, il faudrait dans ce cas comparer avec le provençal avec le français ou l'italien.

Tout à fait d'accord....la situation du Maghreb est différente par rapport au Québec. <_<

Il faut argumenter comment "la situation du Maghreb est différente par rapport au Québec" ? comme Rayan nous a expliqué sur son fil.

Avec tout mon respect .....Notre ami rayan n'a pas expliqué...juste il fait un amalgame...politisé entre la situation ( Kabyle) en Algérie et le Québec ....je ne sais pas à chaque fois qu' on veux expliquer un fais politique on revient toujours au maghréb !!!

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  • Habitués
Le parallèle tamazight / arabe et français (de france) / français (du québec) est pour moi un mauvais exemple. JE ne connais ni le tamazight ni l'arabe mais s'il y a une racine commune lointaine, il faudrait dans ce cas comparer avec le provençal avec le français ou l'italien.

Tout à fait d'accord....la situation du Maghreb est différente par rapport au Québec. <_<

Il faut argumenter comment "la situation du Maghreb est différente par rapport au Québec" ? comme Rayan nous a expliqué sur son fil.

Avec tout mon respect .....Notre ami rayan n'a pas expliqué...juste il fait un amalgame...politisé entre la situation ( Kabyle) en Algérie et le Québec ....je ne sais pas à chaque fois qu' on veux expliquer un fais politique on revient toujours au maghréb !!!

Au contraire il a bien expliqué. D'ailleurs, ce qu'a dit le grand ecrivain Kateb Yacine en est la preuve.

".............je ne sais pas à chaque fois qu' on veux expliquer un fais politique on revient toujours au maghréb !!! "

Je ne vois pas où réside le problème ?????

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  • Habitués

Bonjour,

tiens moi aussi je voudrais dire que l'analogie Algérie: Kabylie / Canada: Québec n'a pas lieu d'être.

La langue première au Québec n'est pas le français mais la langue Amériendienne. Il faudrait quand même rendre justice aux populations Autochtones. Québec veut dire en langue Autochtone le Détroit du Fleuve, Canada signifie dans cette même langue Village si je me souviens bien.

Après en Algérie en particulier, au Maghreb de manière générale, la question linguistique n'est pas vue que sous le prisme des revendications de la région kabyle. Il y a en Algérie un océan linguistique berbérophone et quelques îlots arabophones, bien que l'institution étatique et de tout ce qui est découle médias, écoles, administrations sont de langue arabe académique et je souligne que cela ne veut rien dire car cela ne reflète en rien la réalité. Après, tout tous les berbéres n'ont pas les mêmes aspirations identitaires, culturelles que celles de la région kabyle. Par exemple, vue que je suis originaire d'une zone où l'on parle majoritairement arabe, je dirais même que l'on se cache de parler berbère, je suis qualifiée comme une "arabe" (donc traduction: je n'ai pas ma place en Algérie mais plutôt en Arabie Séoudite, on me l'a déjà sortie plusieurs fois).... Mais bon cela ne concerne pas le présent propos.

Deuxième point important, au Québec, le métissage européen / autochtone est un phénomène important tandis qu'en Algérie, les vrais Arabes sont une denrée plus que rare, pour ne pas dire qu'ils se sont fondus dans la masse depuis plus de 11 siècles si ce n'est plus.

En résumé, la situation n'a rien de semblable, selon mon point de vue et de plus pour le Québec la situation complexe à la base se diversifie de plus en plus vue l'afflux important d'immigrants chaque année en terre Québecoise.

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