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Retraite par Nils


Laurent

Messages recommandés

Notre nouveau chroniqueur nous parle d'un sujet chaud en France, les retraites.

À lire en page d'accueil.

Bonne lecture !

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Bel exemple de québécois gourmand intarissable de travail !Il est vrai qu'ici on croise régulièrement des personnes de 70 ans encore dans la vie active contrairement à en France. Or toutes personnes encore aptent à travailler et ayant le goût de travailler doivent être valorisées. Je pense que c'est une voie à explorer pour l'avenir de nos pays.

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  • Habitués

On en croise peu en France car le systeme ne le permet pas. Entre ici ou tu as des personens de 70 ans qui bossent pour avoir une meilleure retraite et ceux en France qui le voudraient mais a qui on l'interdit de le faire ...

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On en croise peu en France car le systeme ne le permet pas. Entre ici ou tu as des personens de 70 ans qui bossent pour avoir une meilleure retraite et ceux en France qui le voudraient mais a qui on l'interdit de le faire ...

Je suis tout à fait d'accord qu'une personne pourrait travailler tant qu'elle le veut. Cependant, travailler à 70 ans pour avoir une meilleure retraite ? Et si le type travaille jusqu'à 75, 76 ans ? Dans quel état sera-t-il pour jouir de sa retraite...

Je vous raconte une anecdote. Pour un poste de « commis », dans ma boîte, un type retraité d'Hydro-Québec a postulé. Nous étions estomaqués. Pourquoi ? D'une part, les retraités d'Hydro-Québec ont une très bonne retraite et, d'autre part, ce type évoquait le fait de vouloir remplir son « temps vide » ... Dommage ... ça ne fonctionnera pas chez nous, car il a déjà une retraite (meilleure que bien des Québécois n'en auront jamais) et il prend la place d'une personne qui, elle, aurait besoin de travailler. En plus, on se doute qu'à son âge, il va peut-être nous planter là dans quelques mois; sa candidature a été immédiatement rejetée.

Si le type ne sait pas quoi faire de ses temps libres, il a un gros problème et c'est à lui de le régler.

Si vous, immigrant, aviez la chance d'obtenir un emploi et que vous apprenez qu'on a offert le poste à un retraité ayant déjà une retraite qui entre tous les mois, ne seriez-vous pas offusqué ?

Et je signale au passage que ce n'est pas la première fois que nous recevons des candidatures de personnes qui disent ouvertement être retraitées, mais vouloir continuer à travailler pour meubler leur temps libre. :blink:

Je pense qu'il faut aussi faire la place à ceux qui ont besoin de travailler et aux jeunes.

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"Et sa retraite, qu'en pensait-il ? « Foutaise » répondait-il régulièrement

Le Québec a peut-être compris qu'en chacun, quelque soit son âge, sommeille probablement une force vive et productive. Et les « seniors » gardent une chance d'employabilité que leurs « cousins » français perdent dès lors qu'ils arrivent au niveau de cet âge légal à partir duquel ils doivent être laissés de côté…"

Âge légal .... Laissés de côté ... Ce sont ces mots qui font peur. Et qui aliènent. Et on a le choix. Accepter en courbant la tête ou refuser en montrant tout ce qu'on peut apporter encore en termes de forces vives et productives. Je respecte tout à fait le choix de chacun. Cependant le Québec nous offre quelque chose de très précieux: la liberté de choisir.

La liberté de prendre sa retraite, de réaliser des rêves impossibles à mettre en œuvre pendant la vie active pour X raisons, mais aussi la liberté de continuer, de ne pas se sentir laissé de côté, au club des "ainés" (des vieux, oui!), au Tim Hortons du coin pour jouer au cartes ou au bingo du coin.

La liberté de se sentir vivant et d'oser encore croire à un " à venir" ...

Il y a suffisamment de place pour tout le monde.

Modifié par Cherrybee
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Il faut faire la différence de la personne qui continue de travailler, parce qu'il n'a pas les moyens de se contenter de sa retraite et la personne qui travaille parce qu'elle est passionnée par son travail. Si les retraites ne permettent pas à tout le monde de vivre décemment et qu'il faut pour pouvoir survivre, prolonger l'âge de travail, c'est que le système est perverti...

La possibilité de continuer à travailler ne doit pas être un privilège pour les "riches" et une condition pour les "pauvres".

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Il faut faire la différence de la personne qui continue de travailler, parce qu'il n'a pas les moyens de se contenter de sa retraite et la personne qui travaille parce qu'elle est passionnée par son travail. Si les retraites ne permettent pas à tout le monde de vivre décemment et qu'il faut pour pouvoir survivre, prolonger l'âge de travail, c'est que le système est perverti...

La possibilité de continuer à travailler ne doit pas être un privilège pour les "riches" et une condition pour les "pauvres".

D'accord avec les propos de Kobbe et les vôtres. Quand des gens (j'en connais) doivent continuer à travailler parce qu'ils n'ont pas le choix et que leur retraite ne leur permettra pas une vie décente, c'est assez triste.

Quand d'autres (comme ce type de l'Hydro-Québec), avec une généreuse pension, veut continuer à travailler parce qu'il ne sait pas quoi faire de ses temps libres, ça aussi c'est triste.

Il faut savoir tirer la ligne quelque part.

Il y a eu un reportage récemment sur le sujet. Un type avait droit à une pleine pension à 55 ans et il l'a prise (laissant ainsi la place à un jeune ou quelqu'un qui avait besoin de travailler) ... mais il a décidé de s'acheter une plus grosse maison. Le voilà donc endetté et obligé de faire de la livraison de poulet BBQ le soir et les fins de semaine. A chacun ses priorités dans la vie !

Deux autres femmes, par contre, avaient pris leur retraite, mais travaillaient un ou deux jours semaine ou de façon saisonnière, mais en exerçant un boulot qui les passionnait (entre autres l'horticulture).

Là où je travaille, plusieurs femmes partent à la retraite et je suis heureuse de voir qu'elles sont heureuses aussi, qu'elles ont plein de projets devant elles, avec leur conjoint, avec leurs enfants et leurs petits-enfants; des projets de voyage, de cours, etc. Toutes choses qu'elles n'avaient pas le temps de faire, ayant élevé une famille tout en travaillant.

Ceci dit, nous avons chez nous (comme ailleurs) des gens plus âgés qui font de la recherche et qui veulent continuer, ce qui est normal. Il y a un savoir que l'on ne peut pas perdre. C'est pourquoi nous avons mis sur pied un projet de mentorat qui permet à une personne qui va prendre sa retraite de transférer ses connaissances à quelqu'un d'autre.

Et nous vivons aussi un nouveau phénomène : des gens qui (à mon travail) prennent leur retraite, mais sont réembauchés à contrat pour une courte période ou pour travailler deux ou trois jours semaine. Dans certains cas, cependant, on décide que ça remplit les besoins du service et la personne qui a pris sa retraite n'est pas remplacée ...

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"Et sa retraite, qu'en pensait-il ? « Foutaise » répondait-il régulièrement

Le Québec a peut-être compris qu'en chacun, quelque soit son âge, sommeille probablement une force vive et productive. Et les « seniors » gardent une chance d'employabilité que leurs « cousins » français perdent dès lors qu'ils arrivent au niveau de cet âge légal à partir duquel ils doivent être laissés de côté"

Âge légal .... Laissés de côté ... Ce sont ces mots qui font peur. Et qui aliènent. Et on a le choix. Accepter en courbant la tête ou refuser en montrant tout ce qu'on peut apporter encore en termes de forces vives et productives. Je respecte tout à fait le choix de chacun. Cependant le Québec nous offre quelque chose de très précieux: la liberté de choisir.

La liberté de prendre sa retraite, de réaliser des rêves impossibles à mettre en uvre pendant la vie active pour X raisons, mais aussi la liberté de continuer, de ne pas se sentir laissé de côté, au club des "ainés" (des vieux, oui!), au Tim Hortons du coin pour jouer au cartes ou au bingo du coin.

La liberté de se sentir vivant et d'oser encore croire à un " à venir" ...

Il y a suffisamment de place pour tout le monde.

Cherrybee, être « vieux » n'est pas une maladie; c'est la vie qui suit son cours. Je connais plein de « vieux » qui sont actifs, voyagent, il y en a qui prennent même des cours à l'université à 65 ans ! Je trouve ça épatant. Trouver son épanouissement dans le travail, c'est formidable (car ce n'est pas donné à tout le monde), mais pouvoir encore s'épanouir et continuer de vivre pleintement et d'être actif à la retraite, c'est tout aussi épanouissant.

Il faut savoir que beaucoup de Québécois n'ont pas de régime de retraite à leur travail. Lorsqu'ils ont payé tous les comptes, à la fin du mois, il ne leur reste pas assez d'argent pour en mettre de côté pour leurs vieux jours et la pension du Canada et le RRQ ne seront guère suffisants pour leur permettre des folies.

Ainsi, beaucoup se retrouveront au bingo, à jouer aux cartes ou à se retrouver chez Tim Horton pour placoter. La retraite, ce n'est pas la fin de tout ... ce peut être le début d'une nouvelle vie. Il ne faut pas rire de ces gens-là (ces « vieux ») car ces petites sorties font sûrement leur grand bonheur ou leur petit bonheur de chaque jour, faute de mieux.

La retraite n'est pas une fin, la vieillesse non plus ... c'est le début de quelque chose d'autre, et qui peut être fort agréable, si l'on est en santé bien sûr.

Modifié par Ensaimada
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"Et sa retraite, qu'en pensait-il ? « Foutaise » répondait-il régulièrement

Le Québec a peut-être compris qu'en chacun, quelque soit son âge, sommeille probablement une force vive et productive. Et les « seniors » gardent une chance d'employabilité que leurs « cousins » français perdent dès lors qu'ils arrivent au niveau de cet âge légal à partir duquel ils doivent être laissés de côté"

Âge légal .... Laissés de côté ... Ce sont ces mots qui font peur. Et qui aliènent. Et on a le choix. Accepter en courbant la tête ou refuser en montrant tout ce qu'on peut apporter encore en termes de forces vives et productives. Je respecte tout à fait le choix de chacun. Cependant le Québec nous offre quelque chose de très précieux: la liberté de choisir.

La liberté de prendre sa retraite, de réaliser des rêves impossibles à mettre en uvre pendant la vie active pour X raisons, mais aussi la liberté de continuer, de ne pas se sentir laissé de côté, au club des "ainés" (des vieux, oui!), au Tim Hortons du coin pour jouer au cartes ou au bingo du coin.

La liberté de se sentir vivant et d'oser encore croire à un " à venir" ...

Il y a suffisamment de place pour tout le monde.

Cherrybee, être « vieux » n'est pas une maladie; c'est la vie qui suit son cours. Je connais plein de « vieux » qui sont actifs, voyagent, il y en a qui prennent même des cours à l'université à 65 ans ! Je trouve ça épatant. Trouver son épanouissement dans le travail, c'est formidable (car ce n'est pas donné à tout le monde), mais pouvoir encore s'épanouir et continuer de vivre pleintement et d'être actif à la retraite, c'est tout aussi épanouissant.

Ainsi, beaucoup se retrouveront au bingo, à jouer aux cartes ou à se retrouver chez Tim Horton pour placoter. La retraite, ce n'est pas la fin de tout ... ce peut être le début d'une nouvelle vie. Il ne faut pas rire de ces gens-là (ces « vieux ») car ces petites sorties font sûrement leur grand bonheur ou leur petit bonheur de chaque jour, faute de mieux.

Je n'ai pas envie de retourner à l'université à 65 ans (surtout, vu ce que ça coûte ici); je sais parfaitement que je ne voyagerai pas 365 jours par an. 30 ou 40 jours, ce sera le maximum pour ne pas déséquilibrer mon budget. Et oh, surprise, ça correspond pile poil à ce que nous avons comme vacances!

J'en profiterai donc en vacances. Je suis bien évidemment en contact avec pas mal de personnes à la retraite dans mon entourage qui, lorsqu'on leur demande "alors, quoi de neuf?" me répondent " ben rien, toujours pareil". Et c'est ce toujours pareil dans lequel je ne souhaite pas tomber. Le Québec nous offre l'opportunité, à notre retraite de pouvoir continuer si on le souhaite à un rythme bien moins soutenu . Une retraite, un petit complément en temps partiel ou à contrat, 40 jours de voyages par an, c'est exactement ce qui me convient et ce que j'en conçois.

J'ai une maman de bientôt 80 ans qui voyage souvent en Italie (le pays de ses ancêtres), en Bulgarie, qui vient de faire un concours de tir à l'arc dimanche dernier. J'ai un oncle notaire, qui, à 72 ans fait encore des raids de 15 jours en motoneige dans la baie d'Hudson, et qui, rentré chez lui en France continue de travailler au rythme de 50 heures par semaine (il en a la possibilité, il est profession libérale).

Je n'ai malheureusement pas envie de rire des braves gens qui vont taper la belote au Tim Hortons ou placoter. Je ne sais si c'est leur choix ou une manière comme une autre de sortir voir du monde pour se sentir "un peu vivants" mais en tout cas ce ne sera pas du tout mon style de vie.

Et c'est ça qui est merveilleux ici, ( je ne parle pas de ceux qui y sont obligés pour une raison ou une autre) , c'est qu'on a le choix !

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"Et sa retraite, qu'en pensait-il ? « Foutaise » répondait-il régulièrement

Le Québec a peut-être compris qu'en chacun, quelque soit son âge, sommeille probablement une force vive et productive. Et les « seniors » gardent une chance d'employabilité que leurs « cousins » français perdent dès lors qu'ils arrivent au niveau de cet âge légal à partir duquel ils doivent être laissés de côté"

Âge légal .... Laissés de côté ... Ce sont ces mots qui font peur. Et qui aliènent. Et on a le choix. Accepter en courbant la tête ou refuser en montrant tout ce qu'on peut apporter encore en termes de forces vives et productives. Je respecte tout à fait le choix de chacun. Cependant le Québec nous offre quelque chose de très précieux: la liberté de choisir.

La liberté de prendre sa retraite, de réaliser des rêves impossibles à mettre en uvre pendant la vie active pour X raisons, mais aussi la liberté de continuer, de ne pas se sentir laissé de côté, au club des "ainés" (des vieux, oui!), au Tim Hortons du coin pour jouer au cartes ou au bingo du coin.

La liberté de se sentir vivant et d'oser encore croire à un " à venir" ...

Il y a suffisamment de place pour tout le monde.

Cherrybee, être « vieux » n'est pas une maladie; c'est la vie qui suit son cours. Je connais plein de « vieux » qui sont actifs, voyagent, il y en a qui prennent même des cours à l'université à 65 ans ! Je trouve ça épatant. Trouver son épanouissement dans le travail, c'est formidable (car ce n'est pas donné à tout le monde), mais pouvoir encore s'épanouir et continuer de vivre pleintement et d'être actif à la retraite, c'est tout aussi épanouissant.

Ainsi, beaucoup se retrouveront au bingo, à jouer aux cartes ou à se retrouver chez Tim Horton pour placoter. La retraite, ce n'est pas la fin de tout ... ce peut être le début d'une nouvelle vie. Il ne faut pas rire de ces gens-là (ces « vieux ») car ces petites sorties font sûrement leur grand bonheur ou leur petit bonheur de chaque jour, faute de mieux.

Je n'ai pas envie de retourner à l'université à 65 ans (surtout, vu ce que ça coûte ici); je sais parfaitement que je ne voyagerai pas 365 jours par an. 30 ou 40 jours, ce sera le maximum pour ne pas déséquilibrer mon budget. Et oh, surprise, ça correspond pile poil à ce que nous avons comme vacances!

J'en profiterai donc en vacances. Je suis bien évidemment en contact avec pas mal de personnes à la retraite dans mon entourage qui, lorsqu'on leur demande "alors, quoi de neuf?" me répondent " ben rien, toujours pareil". Et c'est ce toujours pareil dans lequel je ne souhaite pas tomber. Le Québec nous offre l'opportunité, à notre retraite de pouvoir continuer si on le souhaite à un rythme bien moins soutenu . Une retraite, un petit complément en temps partiel ou à contrat, 40 jours de voyages par an, c'est exactement ce qui me convient et ce que j'en conçois.

J'ai une maman de bientôt 80 ans qui voyage souvent en Italie (le pays de ses ancêtres), en Bulgarie, qui vient de faire un concours de tir à l'arc dimanche dernier. J'ai un oncle notaire, qui, à 72 ans fait encore des raids de 15 jours en motoneige dans la baie d'Hudson, et qui, rentré chez lui en France continue de travailler au rythme de 50 heures par semaine (il en a la possibilité, il est profession libérale).

Je n'ai malheureusement pas envie de rire des braves gens qui vont taper la belote au Tim Hortons ou placoter. Je ne sais si c'est leur choix ou une manière comme une autre de sortir voir du monde pour se sentir "un peu vivants" mais en tout cas ce ne sera pas du tout mon style de vie.

Et c'est ça qui est merveilleux ici, ( je ne parle pas de ceux qui y sont obligés pour une raison ou une autre) , c'est qu'on a le choix !

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Pour ce qui est de l'université, il y a des programmes faits justement pour les gens plus âgés, conçus pour eux. Ils n'ont pas d'examens à faire s'il ne veulent pas. Mais une femme, il y a quelques années, est allé chercher son BAC à 80 ans. C'est formidable, non ? Elle était tellement fière d'elle et je la comprends. On peut très bien, par ailleurs, aller à l'université juste pour le plaisir d'apprendre, de se cultiver, d'élagir ses horizons ... même à 65 ans ... justement parce que la vie ne s'arrête pas là et peut se poursuivre agréablement en dehors du cadre d'un travail routinier.

J'espère en effet que tu ne ris pas de ces « vieux » qui ont souvent travaillé toute une vie (50 ans, voire plus) et qui sont bien heureux de vivre une autre vie, même si leurs revenus de retraite est maigre. Si cette vie, c'est d'aller prendre un café chez Tim Horton et que ça les rend heureux, tant mieux pour eux. C'est peut-être ce que leurs modestes moyens leurs permettent. Les plus riches retraités iront manger des sushis dans un resto branché.

J'ai un projet : le chemin de Compostelle. Et je n'ai pas envie de le faire en petits morceaux, étalé sur 10 ans. Et comme ça ne me tente pas vraiment de le faire à 75 ans ... ne sachant pas dans quel état je serai ...

Ceci dit, il y a des gens qui doivent continuer à travailler car ils n'ont pas le choix financièrement (un collègue de mon mari, à 60 ans, pourrait avoir une pleine retraite, mais il a un enfant de 12 ans d'un deuxième mariage ... et deux pensions à payer ... alors il travaille encore); il y a ceux qui continuent parce qu'ils sont passionnés par leur boulot et je suis assez certaine qu'il y a des chercheurs en France qui, à 70 ans, continuent encore de travailler. Et il y a ceux qui restent sur le marché du travail parce qu'ils ne savent pas quoi faire de leur temps libre.

En tout cas, pour notre type d'Hydro-Québec, tu imagines où son CV s'est retrouvé ... :lol:

Modifié par Ensaimada
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"Et sa retraite, qu'en pensait-il ? « Foutaise » répondait-il régulièrement

Le Québec a peut-être compris qu'en chacun, quelque soit son âge, sommeille probablement une force vive et productive. Et les « seniors » gardent une chance d'employabilité que leurs « cousins » français perdent dès lors qu'ils arrivent au niveau de cet âge légal à partir duquel ils doivent être laissés de côté"

Âge légal .... Laissés de côté ... Ce sont ces mots qui font peur. Et qui aliènent. Et on a le choix. Accepter en courbant la tête ou refuser en montrant tout ce qu'on peut apporter encore en termes de forces vives et productives. Je respecte tout à fait le choix de chacun. Cependant le Québec nous offre quelque chose de très précieux: la liberté de choisir.

La liberté de prendre sa retraite, de réaliser des rêves impossibles à mettre en uvre pendant la vie active pour X raisons, mais aussi la liberté de continuer, de ne pas se sentir laissé de côté, au club des "ainés" (des vieux, oui!), au Tim Hortons du coin pour jouer au cartes ou au bingo du coin.

La liberté de se sentir vivant et d'oser encore croire à un " à venir" ...

Il y a suffisamment de place pour tout le monde.

Cherrybee, être « vieux » n'est pas une maladie; c'est la vie qui suit son cours. Je connais plein de « vieux » qui sont actifs, voyagent, il y en a qui prennent même des cours à l'université à 65 ans ! Je trouve ça épatant. Trouver son épanouissement dans le travail, c'est formidable (car ce n'est pas donné à tout le monde), mais pouvoir encore s'épanouir et continuer de vivre pleintement et d'être actif à la retraite, c'est tout aussi épanouissant.

Ainsi, beaucoup se retrouveront au bingo, à jouer aux cartes ou à se retrouver chez Tim Horton pour placoter. La retraite, ce n'est pas la fin de tout ... ce peut être le début d'une nouvelle vie. Il ne faut pas rire de ces gens-là (ces « vieux ») car ces petites sorties font sûrement leur grand bonheur ou leur petit bonheur de chaque jour, faute de mieux.

Je n'ai pas envie de retourner à l'université à 65 ans (surtout, vu ce que ça coûte ici); je sais parfaitement que je ne voyagerai pas 365 jours par an. 30 ou 40 jours, ce sera le maximum pour ne pas déséquilibrer mon budget. Et oh, surprise, ça correspond pile poil à ce que nous avons comme vacances!

J'en profiterai donc en vacances. Je suis bien évidemment en contact avec pas mal de personnes à la retraite dans mon entourage qui, lorsqu'on leur demande "alors, quoi de neuf?" me répondent " ben rien, toujours pareil". Et c'est ce toujours pareil dans lequel je ne souhaite pas tomber. Le Québec nous offre l'opportunité, à notre retraite de pouvoir continuer si on le souhaite à un rythme bien moins soutenu . Une retraite, un petit complément en temps partiel ou à contrat, 40 jours de voyages par an, c'est exactement ce qui me convient et ce que j'en conçois.

J'ai une maman de bientôt 80 ans qui voyage souvent en Italie (le pays de ses ancêtres), en Bulgarie, qui vient de faire un concours de tir à l'arc dimanche dernier. J'ai un oncle notaire, qui, à 72 ans fait encore des raids de 15 jours en motoneige dans la baie d'Hudson, et qui, rentré chez lui en France continue de travailler au rythme de 50 heures par semaine (il en a la possibilité, il est profession libérale).

Je n'ai malheureusement pas envie de rire des braves gens qui vont taper la belote au Tim Hortons ou placoter. Je ne sais si c'est leur choix ou une manière comme une autre de sortir voir du monde pour se sentir "un peu vivants" mais en tout cas ce ne sera pas du tout mon style de vie.

Et c'est ça qui est merveilleux ici, ( je ne parle pas de ceux qui y sont obligés pour une raison ou une autre) , c'est qu'on a le choix !

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il y a ceux qui continuent parce qu'ils sont passionnés par leur boulot et je suis assez certaine qu'il y a des chercheurs en France qui, à 70 ans, continuent encore de travailler. Et il y a ceux qui restent sur le marché du travail parce qu'ils ne savent pas quoi faire de leur temps libre.

As-tu connu l'histoire de Luc Montagnier, prix Nobel de médecine qui a découvert le virus HIV en France avec son équipe de l'Institut Pasteur?

En 1997, à 65 ans, il a été remercié par la France qui lui a fait comprendre que c'était l'heure de prendre sa retraite. À la suite de cela, le Queen's Collège de l'Université de New York lui a offert un laboratoire entièrement équipé, et un poste bien sûr, dans lequel il a pu continuer ses recherches à son gré.

Bravo la France!

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Je sais bien sûr qui est Montagnier ... et si je sais qu'il a déménagé ses pénates aux États-Unis, je me souviens surtout de la controverse qu'il y avait entre lui et Robert Gallo concernant le VIH. Je ne connais pas toutes les conséquences de cette petite guéguerre d'ailleurs, n'ayant pas suivi le dossier si l'on peut dire.

Ceci dit, est-ce que la France met systématiquement à la retraite tous les professeurs, les chercheurs, dès qu'ils ont atteint 65 ans ? Je poste juste la question, ne connaissant pas les lois françaises à ce sujet.

Un chercheur, un professeur d'université peut-il, en France, poursuivre sa carrière au-delà de 65 ans, 70 ans ? Qu'en est-il égalemeent des hommes politiques ? Leur montre-t-on la porte à 65 ans ?

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  • Habitués

Et ? Ses recherches n'ont ensuite pas debouché. Par contre, les découvertes de l'Institut Pasteur ont continué car il s'agit d'un travail d'équipe au sein d'un laboratoire. Son travail a été décisif mais il ne sait pas fait seul dans un coin non plus. On est plus à l'époque de Pierre et Marie Curie quand même. Il faut savoir passer le flambeau quand on a fait son temps.

D'une part, je doute que s'il n'avait pas fourni des résultats l'Université lui ait laissé gracieusement la jouissance de tout un labo, d'autre part je donnais cet exemple surtout comme un exemple de choix de cheminement personnel et de prise de position de la France. Je ne vois pas qui cela peut gêner qu'on ait envie de continuer ou pas. Le mot "Liberté" vous connaissez? Moi, je l'aime assez. :wub:

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Il est resté moins de 4 ans dans ce laboratoire aux Etats-Unis et n'a rien produit de convaincant. Certainement que c'est moins l'homme que l'équipe et les moyens de l'Institut Pasteur qui ont fait le succés de ses travaux de recherche. On oublie trop vite qu'il n'était pas seul à avoir eu le prix nobel de médecine pour cette découverte du HIV. On vit en société et on ne peut pas raisonné de façon aussi individualiste.

Eh bien là, il va poursuivre sa carrière à Shanghai. :)

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  • Habitués

En 1997, à 65 ans, il a été remercié par la France qui lui a fait comprendre que c'était l'heure de prendre sa retraite. À la suite de cela, le Queen's Collège de l'Université de New York lui a offert un laboratoire entièrement équipé, et un poste bien sûr, dans lequel il a pu continuer ses recherches à son gré.

Bravo la France!

65 ans est l'age plafond pour les fonctionnaires (et peut etre meme assimiles fonctionnaires). On ne peut faire d'exception. Il y a des statuts et quelque soit la stature de l'homme qui atteint cet age, il faut qu'il arrete de travailler. Je ne sais si l'age a ete releve ou non.

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Je sais bien sûr qui est Montagnier ... et si je sais qu'il a déménagé ses pénates aux États-Unis, je me souviens surtout de la controverse qu'il y avait entre lui et Robert Gallo concernant le VIH. Je ne connais pas toutes les conséquences de cette petite guéguerre d'ailleurs, n'ayant pas suivi le dossier si l'on peut dire.

Ceci dit, est-ce que la France met systématiquement à la retraite tous les professeurs, les chercheurs, dès qu'ils ont atteint 65 ans ? Je poste juste la question, ne connaissant pas les lois françaises à ce sujet.

Un chercheur, un professeur d'université peut-il, en France, poursuivre sa carrière au-delà de 65 ans, 70 ans ? Qu'en est-il égalemeent des hommes politiques ? Leur montre-t-on la porte à 65 ans ?

Je me cite moi-même, mais j'aimerais bien avoir une réponse à cette question. Est-ce systématique de mettre à la retraite forcée les travailleurs français ? Comme je le mentionnais, je me pose simplement la question. :)

... oups, je viens de voir la réponse de Tohonu. Merci ! C'est ainsi pour les fonctionnaires ... mais est-ce la même choses pour des chercheurs, des professeurs, des médecins, des avocats, etc. ?

Modifié par Ensaimada
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  • Habitués

Je sais bien sûr qui est Montagnier ... et si je sais qu'il a déménagé ses pénates aux États-Unis, je me souviens surtout de la controverse qu'il y avait entre lui et Robert Gallo concernant le VIH. Je ne connais pas toutes les conséquences de cette petite guéguerre d'ailleurs, n'ayant pas suivi le dossier si l'on peut dire.

Ceci dit, est-ce que la France met systématiquement à la retraite tous les professeurs, les chercheurs, dès qu'ils ont atteint 65 ans ? Je poste juste la question, ne connaissant pas les lois françaises à ce sujet.

Un chercheur, un professeur d'université peut-il, en France, poursuivre sa carrière au-delà de 65 ans, 70 ans ? Qu'en est-il égalemeent des hommes politiques ? Leur montre-t-on la porte à 65 ans ?

Je me cite moi-même, mais j'aimerais bien avoir une réponse à cette question. Est-ce systématique de mettre à la retraite forcée les travailleurs français ? Comme je le mentionnais, je me pose simplement la question. :)

... oups, je viens de voir la réponse de Tohonu. Merci ! C'est ainsi pour les fonctionnaires ... mais est-ce la même choses pour des chercheurs, des professeurs, des médecins, des avocats, etc. ?

Les médecins en cabinet, les pharmaciens, les dentistes, les avocats, les notaires, les huissiers etc sont des professions libérales. Ils peuvent faire absolument tout ce qu'ils veulent aussi longtemps qu'ils le veulent.

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Petite précision supplémentaire: avec le réforme récente en france, l'âge légal est désormaiais fixé à 65 ans ou 67 ans selon le nombre de trimestres cotisés, ceci prenant en compte un départ de carrière jeune, ce qui est de moins en moins le cas puisque les études longues restent à ce jour massivement privilégiées en france, au détriment d'ailleurs des réalites de terrain. Bref, peu de gens partiront à 65 ans, et à peine plus à vrai dire à 67, d'autant que l'affaire n'est pas terminée puisque cette réforme ne permet de financer les retraites que jusque les années 2018. Ensuite, et là je ne donne que mon sentiment personnel bien sûr, je serais positivement ravi de partir en retraite à 60 ans et même à 50 ans d'ailleurs mais encore faudrait-il que cette retraite me permette de vivre décemment, voir, soyons-fous!!, de "profiter" un peu en voyageant, en pratiquant des activités, etc...et c'est là ou la fiction ne rejoins pas la réalité!! Aujourd'hui en france pour une grande partie de nos anciens, il s'agit de survie plus que de vie avec une pension moyenne mensuelle aux alentours de 800.(un peu plus de 1000$ CAN ) pour les mieux lotis.... Ceci étant dit, pour ceux qui souhaitent travailler jusque 100 ans et plus parcequ'ils "se sentent vivants", libre à eux, ce n'est pas mon choix, simplement....

Dernière précision: pour les hommes politique français, évidemment aucune limte d'âge, évidemment et malgré des lois en ce sens, aucune limite au cumul de mandat et donc, aucune limite aux généreuses rémunérations proposées....Bref, la place n'est pas si mauvaise.....

Stéphane

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Merci Cherrybee et Billbo pour ces précisions. Donc, il y a quand même pas mal de gens qu'on ne met pas à la porte le jour anniversaire de leur 65 ans.

Ici, on ne pourrait jamais dire à quelqu'un : « Merci mon vieux (!), t'as fait du bon boulot, mais là, tu as 65 ans et c'est terminé. ». C'est de la discrimination.

Peut-on, en France, dire à une secrétaire qui vient de franchir le cap des 65 ans qu'elle doit ramassser ses affaires et s'en aller à la maison.

Là où je travaille, il y a une centaine de secrétaires. Une seule a plus de 65 ans et elle reste tout simplement parce qu'elle a peur de s'ennuyer chez elle, ce qui est assez triste je trouve. D'autant qu'elle a une très bonne santé. Mais si elle veut travailler jusqu'à 75 ans, personne ne l'en empêchera, c'est certain.

Le montant maximal de la pension au Canada, en 2010, est de 934,17 $. Et selon les autres revenus dont le retraité dispose, cela peut varier. Ainsi, la moyenne d'un retraité de 65 était, en 2010, de 502,57 $. Ce n'est vraiment pas énorme. Et comme ce n'est pas beaucoup, il y a ce qu'on appelle le « Supplément de revenu garanti ». Ma mère d'ailleurs le recevait, sinon elle n'aurait pas pu vivre décemment.

Beaucoup de gens sont donc en quelque sorte forcés aussi de travailler plus longtemps (s'ils n'ont pas cotisé longtemps, s'ils n'ont pas pu mettre d'argent de côté, etc.), car ils savent qu'ils auront une retraite de misère.

D'ailleurs, avec la crise que nous avons traversée, je connais des collègues de travail (des secrétaires) qui ont perdu de l'argent avec leurs placements. Du coup, alors qu'elles avaient prévu une retraite dans un ou deux ans, elles ont dû la repousser ... d'un ou deux ans.

http://www.serviceca...etraite2010.pdf

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Merci Cherrybee et Billbo pour ces précisions. Donc, il y a quand même pas mal de gens qu'on ne met pas à la porte le jour anniversaire de leur 65 ans.

Ici, on ne pourrait jamais dire à quelqu'un : « Merci mon vieux (!), t'as fait du bon boulot, mais là, tu as 65 ans et c'est terminé. ». C'est de la discrimination.

Peut-on, en France, dire à une secrétaire qui vient de franchir le cap des 65 ans qu'elle doit ramassser ses affaires et s'en aller à la maison.

Le montant maximal de la pension au Canada, en 2010, est de 934,17 $. Et selon les autres revenus dont le retraité dispose, cela peut varier. Ainsi, la moyenne d'un retraité de 65 était, en 2010, de 502,57 $. Ce n'est vraiment pas énorme. Et comme ce n'est pas beaucoup, il y a ce qu'on appelle le « Supplément de revenu garanti ». Ma mère d'ailleurs le recevait, sinon elle n'aurait pas pu vivre décemment.

Beaucoup de gens sont donc en quelque sorte forcés aussi de travailler plus longtemps (s'ils n'ont pas cotisé longtemps, s'ils n'ont pas pu mettre d'argent de côté, etc.), car ils savent qu'ils auront une retraite de misère.

D'ailleurs, avec la crise que nous avons traversée, je connais des collègues de travail (des secrétaires) qui ont perdu de l'argent avec leurs placements. Du coup, alors qu'elles avaient prévu une retraite dans un ou deux ans, elles ont dû la repousser ... d'un ou deux ans.

Donc, il y a quand même pas mal de gens qu'on ne met pas à la porte le jour anniversaire de leur 65 ans.

Il ne faut pas faire l'amalgame entre les professions libérales qui sont des professionnels indépendants et qui exercent en leur nom propre (ou en société constituée) et qui peuvent faire ce qu'ils veulent et les employés qui doivent respecter l'âge légal de départ à la retraite, qu'ils le veuillent ou non. Autrement dit, un employé qui, pour une raison ou une autre aura eu un début de parcours professionnel cahotique puis régulier devra partir à la retraite à l'âge légal sans possibilité de cotiser la totalité des semestres requis. Il touchera donc une misère en terme de retraite, sans pour autant compenser légalement.

Peut-on, en France, dire à une secrétaire qui vient de franchir le cap des 65 ans qu'elle doit ramassser ses affaires et s'en aller à la maison.

On ne "peut " pas, on leur "dit". 65 ou 67 ans maintenant, c'est l'âge obligatoire du départ. Cotisé ou pas.

Beaucoup de gens sont donc en quelque sorte forcés aussi de travailler plus longtemps (s'ils n'ont pas cotisé longtemps, s'ils n'ont pas pu mettre d'argent de côté, etc.), car ils savent qu'ils auront une retraite de misère.

Je ne sais pas comment cela se passe ici car nous avons été formatés et avons pris nos précautions. Mais en France, on nous serine dès l'âge de 30 ans qu'il n'est jamais trop tard pour préparer sa retraite et que les cotisations seront d'autant moins élevées que nous commençons tôt. En plus, les plans de placements retraites sont beaucoup plus sécuritaires qu'ici. Malheureusement, quand on est jeune, on a tendance à toujours repousser l'échéance. Et on le paye à un moment ou à un autre.

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