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enseigner le français au Quebec avec un CAPES


RIPP

Question

Bonjour!

je suis à la recherche de tous renseignements concernant l'enseignement du français au Quebec. Mon conjoint et moi-même avons un CAPES de Lettres modernes et sommes également qualifiés dans l'enseignement du français langue seconde. Nous sommes expérimentés dans les deux domaines.

Est-il nécessaire de passer le permis d'enseigner lorsqu'on est titulaire d'un CAPES français? y a-t-il des postes en ce moment en français, et dans quel(s) niveau(s)? SURTOUT : comment postuler??? Je voudrais commencer par là : nous avons deux enfants et nous ne souhaitons pas trouver un poste une fois installés à Quebec, mais bien partir avec la sécurité d'en avoir un! Faut-il contacter les établissements scolaires un par un?

Merci beaucoup à toutes les personnes qui auront la gentillesse de me donner des tuyaux...

Modifié par RIPP
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Je viens de comprendre pourquoi certains choisissent de ne pas faire appel à l'assurance emploi. oO

Merci pour cette mise au point !

Bonne rentrée :)

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Il existe deux sites web (www.educationcanada.com et www.fncsf.ca (Fédération nationale des conseils scolaires francophones) où les commissions, districts ou divisions scolaires affichent certains de leurs postes. Les Commissions scolaires du Québec n'y participent pas. Au Québec, il faut contacter chaque commission scolaire via le web.

Le mois d'août - le début de l'année scolaire - n'est pas la période idéale pour décrocher un emploi à moins d'être sur place et d'être un peu connu. Les postes sont accordés, d'abord à l'interne puis à l'externe. Les postes d'enseignement se donnent en fin d'année - avril, mai et juin.

Chaque province a des exigences spécifiques quant à la formation. La circulation entre les provinces n'est pas toujours très évidente et les diplômes ne sont pas toujours reconnus d'une province à l'autre.

Quand je suis revenu au Québec après avoir enseigné dans l'Ouest et en Ontario, j'ai dû faire 5 ans de suppléance avant d'obtenir un poste et reprendre quelques cours. Mais présentement, il y a peu de départ à la retraite donc peu d'ouverture.

Il n'est pas essentiel de maitriser l'anglais pour enseigner ailleurs au Canada -

dans les conseils scolaires francophones. Dans certains conseils, ils organiseront la tâche en conséquence tandis que dans d'autres ce sera un refus catégorique.

Dans les programmes de français langue seconde et d'Immersion française

afin de survivre... ne serait-ce que pour faire la discipline, la gestion et les rencontres des parents, il est essentiel d'avoir une bonne maitrise de l'anglais.

Bonne chance!

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Ce serait intéressant d'avoir un retour sur l'enseignement francophone dans l'ouest. Pourquoi être revenu ? Le mal du pays ou une vie pas si agréable là bas ?

Vendredi, j'ai encore reçu un appel de Vancouver. J'ai tellement senti le désespoir dans la voix de la dame. Si je n'avais pas d'attaches au Québec, je serais partie! On me proposait un poste menant à la permanence directement. La dame m'a dit qu'en campagne, il n'y a aucun professeur qualifié pour faire de la suppléance. Ce sont donc les parents d'élèves -ou toute autre personne qui parle un minimum le français- qui font les remplacements.

une petite chose à relever dans vos propos: d'après mon expérience, pour ceux qui débutent dans une CS, aucune chance de décrocher un poste en juin. Tout se passe fin août/début septembre quand les gens de la liste de prio ont fait leur choix.
D'ailleurs, j'ai reçu cette semaine deux appels pour deux remplacements 100% de tâche pour l'année dans une CS de Montréal, mais ce n'est pas dans mes envies/compétences. Encore du primaire régulier...
Là, j'attends des nouvelles de la CSDM qui devait donner les résultats de la grande loterie des postes restants cette semaine, mais qui ne l'a pas fait. Je me sens prise en otage puisque, si le miracle a lieu et que mon nom sort du chapeau, je suis "obligée" d'accepter le poste pour lequel j'ai postulé sous peine de voir mon dossier fermé à la commission scolaire.
En d'autres mots, si je donne mon nom sur un poste et que je suis chanceuse au tirage, le refuser est considéré comme une démission et je peux faire une croix sur mon avenir chez eux.

Bref, bravo à vous de ne pas avoir laché le métier...

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Merci Xenaphon, Ally, pour ces précisions.

Si je comprends bien, il y a du boulot dans la suppléance (inutile de regarder les postes de permanents???) : ça veut dire quoi, une vie d'enseignant suppléant? Pourriez-vous me dire concrètement comment ça se passe? Ally, vous m'avez déjà exposé les côtés pénibles de ce statut (pas de rémunération pendant les vacances, propositions très "variées"...). Si mon mari et moi souhaitons passer quelques années au Canada avant de revenir en France, est-ce une solution viable et pas trop éprouvante? est-ce que ça vaut le coup de faire cela si ce n'est pas pour viser un jour un poste de permanent, ce qui ne serait sans doute jamais notre cas (des études à reprendre pour avoir un permis d'enseigner non provisoire, un maximum de 7 années de dispo possible auprès de l'Education nationale française...)

Est-on sûr de pouvoir gagner sa vie avec ces suppléances?

Evidemment ce serait plus simple pour nous d'être embauchés alors que nous sommes encore en France, mais je suppose que c'est impossible, même si nous entamons nos démarches pour obtenir un permis d'enseigner provisoire?

Et pour être certains de pouvoir travailler tous les deux dans l'enseignement, quelle province nous conseilleriez-vous? Quelle est votre expérience de l'ouest et de l'Ontario? y a-t-il pénurie dans certains endroits?

Bon, ça fait beaucoup de questions! j'arrête là donc. Vos réponses me permettent d'affiner notre compréhension des choses.

Merci!

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Si vous acceptez d'élargir vos horizons et d'enseigner d'autres matières, oui vous pouvez vous en sortir.

Comme je l'ai dit, ça brasse pas mal plus au primaire. Là il y a des possibilités et du travail !

Le bon côté de la suppléance à la journée, c'est qu'on n'a pas de préparation, pas de correction et pas non plus de routine. Impossible de s'ennuyer! Si notre compte en banque nous le permet, on peut aussi décider d'éteindre son cellulaire et se prendre une journéée de "congé".

Une journée complète de remplacement au primaire = 190$ (brut). À deux, vous devriez y arriver si vous faites ce qu'il faut pour être appelés (mobilité géographique et professionnelle. ).

Par contre, si vous me dites que vous voulez rester exclusivement dans le champ français secondaire, là j'émets plus de doutes. Vous aurez peut-être la main chanceuse et vous trouverez un petit contrat rapidement, mais il se peut aussi que ça ne vienne pas. Si vous allez vous présenter à l'école en disant "Je suis prof de français et je cherche de la suppléance dans mon champ", la secrétaire risque de ne même pas vous regarder.

À la CSDM (je ne sais pas si c'est partout pareil), les professeurs au secondaire ont ce qu'on appelle des "périodes de remplacement d'urgence".

Pendant une période où il n'a pas ses élèves, le professeur sera appelé pour remplacer un collègue absent et ce, avant un suppléant extérieur.

En d'autres termes, il y a très peu de remplacements de dernières minutes puisqu'ils sont comblés à l'interne (même dans ce cas, un prof de français remplacera un collègue de maths, sciences, éducation physique...).

Il est donc judicieux de se diriger vers la suppléance au primaire, là où vous serez plus souvent appelés.

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Pour illustrer mes propos: malgré ma réticence, j'ai accepté un contrat au primaire.

Il n'y avait vraiment rien au secondaire et encore moins en français langue seconde. Des dizaines de profs permanents sont en surplus à la veille de la rentrée.

Au bout du 6e appel, j'ai craqué et j'ai pris un temps plein jusqu'à la fin juin dans une classe de 3e année. Ca me stresse et j'ai peur de mal faire, mais si je voulais vivre de l'enseignement, il fallait que je prenne ce virage.

Ces enfants vont grandir et gonfleront les effectifs des écoles secondaires dans quelques années. Mais, en attendant, voici la réalité montréalaise.

Emplois au primaire, oui. Au secondaire, non.

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Pour illustrer mes propos: malgré ma réticence, j'ai accepté un contrat au primaire.

Il n'y avait vraiment rien au secondaire et encore moins en français langue seconde. Des dizaines de profs permanents sont en surplus à la veille de la rentrée.

Au bout du 6e appel, j'ai craqué et j'ai pris un temps plein jusqu'à la fin juin dans une classe de 3e année. Ca me stresse et j'ai peur de mal faire, mais si je voulais vivre de l'enseignement, il fallait que je prenne ce virage.

Ces enfants vont grandir et gonfleront les effectifs des écoles secondaires dans quelques années. Mais, en attendant, voici la réalité montréalaise.

Emplois au primaire, oui. Au secondaire, non.

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Pour illustrer mes propos: malgré ma réticence, j'ai accepté un contrat au primaire.

Il n'y avait vraiment rien au secondaire et encore moins en français langue seconde. Des dizaines de profs permanents sont en surplus à la veille de la rentrée.

Au bout du 6e appel, j'ai craqué et j'ai pris un temps plein jusqu'à la fin juin dans une classe de 3e année. Ca me stresse et j'ai peur de mal faire, mais si je voulais vivre de l'enseignement, il fallait que je prenne ce virage.

Ces enfants vont grandir et gonfleront les effectifs des écoles secondaires dans quelques années. Mais, en attendant, voici la réalité montréalaise.

Emplois au primaire, oui. Au secondaire, non.

Bon courage ! Je suis sûre que tu feras au mieux !

Bonne rentrée scolaire & bonne année scolaire

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Merci. Je reviens de ma 1e journée à l'école. =)

J'ai eu un moment de panique en arrivant dans la classe (à part 24 pupitres et 19 chaises dont 4 brisées, il n'y a rien. Je n'ai même pas de bureau. :blink2: ). J'ai essayé de trouver du réconfort auprès des collègues, mais j'ai appris qu'ils se sont arrangés pour me laisser le pire local, les "pires" élèves et le pire horaire. :thumbsup:

Un premier pas dans le monde de l'enseignement primaire qui laisse à désirer. :whistlingb:

Sur ce, je m'en vais boire pour oublier...

Bonne rentrée !

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Merci. Je reviens de ma 1e journée à l'école. =)

J'ai eu un moment de panique en arrivant dans la classe (à part 24 pupitres et 19 chaises dont 4 brisées, il n'y a rien. Je n'ai même pas de bureau. :blink2: ). J'ai essayé de trouver du réconfort auprès des collègues, mais j'ai appris qu'ils se sont arrangés pour me laisser le pire local, les "pires" élèves et le pire horaire. :thumbsup:

Un premier pas dans le monde de l'enseignement primaire qui laisse à désirer. :whistlingb:

Sur ce, je m'en vais boire pour oublier...

Bonne rentrée !

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Ce serait intéressant d'avoir un retour sur l'enseignement francophone dans l'ouest. Pourquoi être revenu ? Le mal du pays ou une vie pas si agréable là bas ?

Vendredi, j'ai encore reçu un appel de Vancouver. J'ai tellement senti le désespoir dans la voix de la dame. Si je n'avais pas d'attaches au Québec, je serais partie! On me proposait un poste menant à la permanence directement. La dame m'a dit qu'en campagne, il n'y a aucun professeur qualifié pour faire de la suppléance. Ce sont donc les parents d'élèves -ou toute autre personne qui parle un minimum le français- qui font les remplacements.

une petite chose à relever dans vos propos: d'après mon expérience, pour ceux qui débutent dans une CS, aucune chance de décrocher un poste en juin. Tout se passe fin août/début septembre quand les gens de la liste de prio ont fait leur choix.

D'ailleurs, j'ai reçu cette semaine deux appels pour deux remplacements 100% de tâche pour l'année dans une CS de Montréal, mais ce n'est pas dans mes envies/compétences. Encore du primaire régulier...

Là, j'attends des nouvelles de la CSDM qui devait donner les résultats de la grande loterie des postes restants cette semaine, mais qui ne l'a pas fait. Je me sens prise en otage puisque, si le miracle a lieu et que mon nom sort du chapeau, je suis "obligée" d'accepter le poste pour lequel j'ai postulé sous peine de voir mon dossier fermé à la commission scolaire.

En d'autres mots, si je donne mon nom sur un poste et que je suis chanceuse au tirage, le refuser est considéré comme une démission et je peux faire une croix sur mon avenir chez eux.

Bref, bravo à vous de ne pas avoir laché le métier...

Même si cette réponse commence à dater, elle m'intéresse énormément : si on est prêt à aller en campagne (ce qui me convient tout à fait d'ailleurs), on peut avoir un poste relativement sûr assez rapidement en école francophone ? Qu'en est-il du secondaire ? J'enseigne actuellement les mathématiques en collège, est-ce jouable de prétendre à un poste dans ma matière, en enseignant en français (mon niveau d'anglais est très moyen) dans des campagnes en dehors de l'Ontario et le Québec ?

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Ce serait intéressant d'avoir un retour sur l'enseignement francophone dans l'ouest. Pourquoi être revenu ? Le mal du pays ou une vie pas si agréable là bas ?

Vendredi, j'ai encore reçu un appel de Vancouver. J'ai tellement senti le désespoir dans la voix de la dame. Si je n'avais pas d'attaches au Québec, je serais partie! On me proposait un poste menant à la permanence directement. La dame m'a dit qu'en campagne, il n'y a aucun professeur qualifié pour faire de la suppléance. Ce sont donc les parents d'élèves -ou toute autre personne qui parle un minimum le français- qui font les remplacements.

une petite chose à relever dans vos propos: d'après mon expérience, pour ceux qui débutent dans une CS, aucune chance de décrocher un poste en juin. Tout se passe fin août/début septembre quand les gens de la liste de prio ont fait leur choix.

D'ailleurs, j'ai reçu cette semaine deux appels pour deux remplacements 100% de tâche pour l'année dans une CS de Montréal, mais ce n'est pas dans mes envies/compétences. Encore du primaire régulier...

Là, j'attends des nouvelles de la CSDM qui devait donner les résultats de la grande loterie des postes restants cette semaine, mais qui ne l'a pas fait. Je me sens prise en otage puisque, si le miracle a lieu et que mon nom sort du chapeau, je suis "obligée" d'accepter le poste pour lequel j'ai postulé sous peine de voir mon dossier fermé à la commission scolaire.

En d'autres mots, si je donne mon nom sur un poste et que je suis chanceuse au tirage, le refuser est considéré comme une démission et je peux faire une croix sur mon avenir chez eux.

Bref, bravo à vous de ne pas avoir laché le métier...

Même si cette réponse commence à dater, elle m'intéresse énormément : si on est prêt à aller en campagne (ce qui me convient tout à fait d'ailleurs), on peut avoir un poste relativement sûr assez rapidement en école francophone ? Qu'en est-il du secondaire ? J'enseigne actuellement les mathématiques en collège, est-ce jouable de prétendre à un poste dans ma matière, en enseignant en français (mon niveau d'anglais est très moyen) dans des campagnes en dehors de l'Ontario et le Québec ?

Comme il t'a été dit chaque province a ses lois et réglements pour l'enseignement! Ce n'est pas à cause que le poste est à la campagne que cela va rendre les lois plus souples.

Est-ce que la permission d'enseigner est plus souple car c'est dans un petit village au fond des bois?

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Comme il t'a été dit chaque province a ses lois et réglements pour l'enseignement! Ce n'est pas à cause que le poste est à la campagne que cela va rendre les lois plus souples.

Est-ce que la permission d'enseigner est plus souple car c'est dans un petit village au fond des bois?

Non, clairement non, la loi, c'est la loi. Je ne pensais pas passer au travers de l'obtention du permis d'enseigner(tous les enseignants le feraient sinon), je cherchais les endroits où il y aurait suffisament d'offres pour ne pas etre précaire des années et des années. Peut-etre me suis-je mal exprimé.

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Comme il t'a été dit chaque province a ses lois et réglements pour l'enseignement! Ce n'est pas à cause que le poste est à la campagne que cela va rendre les lois plus souples.

Est-ce que la permission d'enseigner est plus souple car c'est dans un petit village au fond des bois?

Non, clairement non, la loi, c'est la loi. Je ne pensais pas passer au travers de l'obtention du permis d'enseigner(tous les enseignants le feraient sinon), je cherchais les endroits où il y aurait suffisament d'offres pour ne pas etre précaire des années et des années. Peut-etre me suis-je mal exprimé.

Tu devrais envoyer un MP à Blueberry, elle est à Vancouver et elle a déjà parlé des possibilités d'enseigner dans son coin de pays!

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Comme il t'a été dit chaque province a ses lois et réglements pour l'enseignement! Ce n'est pas à cause que le poste est à la campagne que cela va rendre les lois plus souples.

Est-ce que la permission d'enseigner est plus souple car c'est dans un petit village au fond des bois?

Non, clairement non, la loi, c'est la loi. Je ne pensais pas passer au travers de l'obtention du permis d'enseigner(tous les enseignants le feraient sinon), je cherchais les endroits où il y aurait suffisament d'offres pour ne pas etre précaire des années et des années. Peut-etre me suis-je mal exprimé.

Tu devrais envoyer un MP à Blueberry, elle est à Vancouver et elle a déjà parlé des possibilités d'enseigner dans son coin de pays!

Merci pour l'info !

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Je ne peux pas répondre sur ce point puisque je suis finalement restée sur Montréal.

J'avais accepté un poste au primaire en 3ème année (=CE2) par désespoir l'année dernière, mais j'ai démissionné au bout de 6 semaines. Je n'étais pas formée (j'enseigne normalement au secondaire) ni faite pour ça !

La direction a été très très compréhensive et a fait en sorte que mon dossier reste actif à la commission scolaire. Normalement, tu dis adieu à ta carrière dans la CS en cas de démission.

En novembre, après des semaines sans emploi et très peu de suppléance (et donc, pas d'argent !), je faisais mes bagages pour Vancouver, où un poste en français langue seconde m'attendait, quand le téléphone a sonné.

Un coup du sort et une chance incroyable: on m'a offert un temps plein pour 6 mois en alphabétisation au secteur adultes, ce qui m'a propulsée sur la liste de priorité cette année( je suis la numéro 7 et la 1e à y entrer depuis une bonne dizaine d'années, imagine la chance que j'ai !!)

J'attends la séance de placement du 21 août pour savoir si j'aurai un contrat cette année ou pas.

Par contre, je le sais déjà, les chances sont minces. L'an dernier, mon poste a été créé pour un besoin temporaire seulement.

En septembre, je reprendrai donc des études pour accéder aux postes de direction. Il manque de relève pour le personnel cadre y a l'air. Je préfère mettre toutes les chances de mon côté. Après bientôt 4 ans de suppléance à travailler d'écoles en écoles, je commence à en avoir mon voyage de cette précarité !

Vraiment, les profs du primaire s'en sortent très bien à Montréal. Les permanence se "gagnent" en 3-4 ans.

Mais dans les autres secteurs, c'est une autre paire de manches...

Je suis en projet bébé, donc je ne partirai pas à l'ouest si je n'ai rien à la séance de placement, trop compliqué de gérer les deux en une année. Puisqu'il faut bien payer le loyer, je reprendrai le chemin de la suppléance à la journée dès qu'il y aura des besoins dans les écoles (rare en tout début d'année). Au moins, j'ai une bonne réputation dans les écoles, je devrais rapidement être appelée pour des remplacements.

Mais la réalité, de ce que j'en entends, est toujours la même. Galère galère au Québec (on attend impatiemment les départs à la retraite !!) et plein emploi en terres anglophones.

Je ne parle absolument pas l'anglais et ils étaient prêt à me payer mon déménagement pour me faire venir à la csf de la Colombie Britannique. Par contre, ils avaient surtout des besoins au primaire. Beaucoup d'élèves partent ensuite dans le secteur anglophone rendu au secondaire y a l'air.

Voilà un peu mon expérience de cette dernière année. Ce n'est pas le gros luxe, mais je ne suis pas non plus la plus à plaindre. =)

Modifié par Ally
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Ally ne désespère pas, en fait les enfants du dernier baby-boom sont au primaire et arriveront au secondaire. Dans les dernières années, nous avons vécu une décroissance scolaire et on la vit de plein fouet au secondaire, mais avec la mise sur pied du RQAP, beaucoup de petits bébés se sont pointés le nez et ils les plus vieux sont rendus en 3e ou 4e année, je crois. Ils arriveront au secondaire un jour! :)

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Ally ne désespère pas, en fait les enfants du dernier baby-boom sont au primaire et arriveront au secondaire. Dans les dernières années, nous avons vécu une décroissance scolaire et on la vit de plein fouet au secondaire, mais avec la mise sur pied du RQAP, beaucoup de petits bébés se sont pointés le nez et ils les plus vieux sont rendus en 3e ou 4e année, je crois. Ils arriveront au secondaire un jour! :)

Merci pour ce petit vent d'optimisme =)

C'est justement pour ça que je me lance dans la construction de ma petit famille cette année (si la nature veut bien, on croise les doigts !).

La maternité devrait m'occuper le temps de laisser ces enfants grandir et recréer de l'emploi!

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Je ne peux pas répondre sur ce point puisque je suis finalement restée sur Montréal.

J'avais accepté un poste au primaire en 3ème année (=CE2) par désespoir l'année dernière, mais j'ai démissionné au bout de 6 semaines. Je n'étais pas formée (j'enseigne normalement au secondaire) ni faite pour ça !

La direction a été très très compréhensive et a fait en sorte que mon dossier reste actif à la commission scolaire. Normalement, tu dis adieu à ta carrière dans la CS en cas de démission.

En novembre, après des semaines sans emploi et très peu de suppléance (et donc, pas d'argent !), je faisais mes bagages pour Vancouver, où un poste en français langue seconde m'attendait, quand le téléphone a sonné.

Un coup du sort et une chance incroyable: on m'a offert un temps plein pour 6 mois en alphabétisation au secteur adultes, ce qui m'a propulsée sur la liste de priorité cette année( je suis la numéro 7 et la 1e à y entrer depuis une bonne dizaine d'années, imagine la chance que j'ai !!)

J'attends la séance de placement du 21 août pour savoir si j'aurai un contrat cette année ou pas.

Par contre, je le sais déjà, les chances sont minces. L'an dernier, mon poste a été créé pour un besoin temporaire seulement.

En septembre, je reprendrai donc des études pour accéder aux postes de direction. Il manque de relève pour le personnel cadre y a l'air. Je préfère mettre toutes les chances de mon côté. Après bientôt 4 ans de suppléance à travailler d'écoles en écoles, je commence à en avoir mon voyage de cette précarité !

Vraiment, les profs du primaire s'en sortent très bien à Montréal. Les permanence se "gagnent" en 3-4 ans.

Mais dans les autres secteurs, c'est une autre paire de manches...

Je suis en projet bébé, donc je ne partirai pas à l'ouest si je n'ai rien à la séance de placement, trop compliqué de gérer les deux en une année. Puisqu'il faut bien payer le loyer, je reprendrai le chemin de la suppléance à la journée dès qu'il y aura des besoins dans les écoles (rare en tout début d'année). Au moins, j'ai une bonne réputation dans les écoles, je devrais rapidement être appelée pour des remplacements.

Mais la réalité, de ce que j'en entends, est toujours la même. Galère galère au Québec (on attend impatiemment les départs à la retraite !!) et plein emploi en terres anglophones.

Je ne parle absolument pas l'anglais et ils étaient prêt à me payer mon déménagement pour me faire venir à la csf de la Colombie Britannique. Par contre, ils avaient surtout des besoins au primaire. Beaucoup d'élèves partent ensuite dans le secteur anglophone rendu au secondaire y a l'air.

Voilà un peu mon expérience de cette dernière année. Ce n'est pas le gros luxe, mais je ne suis pas non plus la plus à plaindre. =)

Oui, j'avais lu que tu prenais le poste en primaire. Je ne m'y verrai pas du tout, je comprends que tu en sois arrivée à démisionner.

C'est en partie pour ce genre d'expérience et pour la précarité que le Québec est loin d'etre mon reve, car j'aime enseigner, mais pas sans maitriser mon sujet.

Le coté anglophone m'attire du coup davantage, mais mon anglais est bien moyen, et ce sont les enfants que je comprends le plus mal, donc je ne peux me permettre que des écoles francophones ; ce que tu disais sur Vancouver en aout dernier me rendait plus optimiste. Après, il ne va peut-etre pas falloir que j'attende des années avant de me lancer ...

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Je déterre un peu ce fil que j'ai pu lire de bout en bout. Les expériences décrites sont vraiment enrichissantes, notamment celle d'Ally que je salue au passage. D'ailleurs, si tu es toujours dans le coin, où en es-tu de ta situation ? Les choses ont-elles évoluées positivement pour toi ? Je l'espère en tout cas :thumbsup:

Je suis moi même enseignant en France, pour un niveau collège (eq. secondaire au canada). Je suis attiré par la partie anglophone au Canada avec des villes comme Toronto ou Ottawa. J'aimerais mettre toutes les chances de mon côté pour faciliter mon expatriation. Aussi, j'aimerais savoir si vous avez dans votre entourage des enseignants qui peuvent ici nous témoigner de ce qu'ils vivent au quotidien.

Après lecture, j'ai bien saisi qu'au Québec, il faut plusieurs années avant d'obtenir le Graal et ne pas avoir peur d'une certaine mobilité quelle soit géographique ou professionnelle. Cette situation est-elle à l'identique pour des villes comme Toronto ou Ottawa ? Pensez-vous qu'on puisse trouver plus facilement que la situation qui est décrite par Ally ?

Dernière question : est-il possible de répondre à une offre d'emploi alors même que nous ne sommes pas sur place ? J'ai en effet cru comprendre que cela faciliterai les démarches plus administrative pour obtenir un permis de travail par exemple.

Merci pour les futurs réponses :biggrin2:

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