Doit-on accueillir plus d'immigrants ?

[BisounoursCanada]

Le moins qu'on puisse dire, c'est que les immigrants sont au coeur des débats actuels. PKP les tient responsables du déclin de la souveraineté, Legault veut rendre leur statut conditionnel à la maîtrise du français, Harper exige qu'ils prêtent serment sans niqab...

Une intégration difficile au Québec

Le rapport constate que l'intégration des immigrants au Québec se fait plus difficilement que dans le reste du Canada. Entre autres, l'écart de taux de chômage entre les natifs d'ici et les immigrants est «anormalement élevé» au Québec.

Tous les chiffres le démontrent: les Québécois d'adoption peinent à se trouver un emploi, qu'ils soient bardés de diplômes ou non. Et c'est pire pour les minorités visibles et les femmes.

Par exemple, au Québec, le taux de chômage des immigrants en 2011 était de 11,2 % contre 6,5 % pour les natifs d'ici. En comparaison, le taux ontarien de chômage des immigrants était de 8,6 % contre 8,1 % pour les non-immigrants. Ailleurs au Canada, l'écart immigrant-natif est aussi faible qu'en Ontario, peu importe la statistique utilisée (taux de chômage, taux d'emploi, taux d'activité).

Cet écart se reflète également dans les salaires. Au Québec, le revenu annuel médian des immigrants était de 25 566 $ en 2011, soit 85 % du revenu médian des natifs d'ici. Ce rapport est de 92 % en Colombie-Britannique, 96 % en Ontario et 96 % dans l'ensemble du Canada.

Pourtant, les immigrants instruits sont plus nombreux au Québec qu'ailleurs. Ici, les immigrants ont un diplôme universitaire dans une proportion de 39,1 %, comparativement à 21,5 % pour les non-immigrants, un écart de 17,6 points. En Ontario, l'écart est de 8,1 points (28,6 % pour les immigrants contre 20,5 % pour les natifs du Canada).

«Les difficultés auxquelles font face les immigrants au Québec peuvent être attribuables à une méfiance des employeurs, qui serait plus grande au Québec qu'ailleurs», écrivent les auteurs.

Au Québec, les principaux foyers d'immigration sont la France, Haïti et le Maghreb. Dans l'ensemble canadien, c'est l'Inde, le Royaume-Uni et la Chine.

«Les gouvernements font des efforts en vue d'une meilleure reconnaissance des diplômes étrangers, mais ceux-ci ont tendance à être efficaces surtout pour les diplômes qui viennent de pays développés», écrivent les auteurs.

http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/francis-vailles/201503/20/01-4854162-doit-on-accueillir-plus-dimmigrants.php

Modifié 24 mars 2015 par BisounoursCanada

[Ungeduld]

Merci de confirmer ce que je subodorais chez vous: vous êtes un xénophobe.

Si l'intégration des immigrants était plus difficile qu'ailleurs, comment expliquez-vous le fait qu'elle soit perçue plus positivement qu Québec qu'ailleurs au Canada? Vous ne reprenez que les éléments d'un discours xénophobe courant au Canada, le Quebec bashing, rien d'autre.

http://www.lapresse.ca/actualites/national/201209/08/01-4572287-immigration-les-quebecois-plus-ouverts-que-les-ontariens.php

[mimssimo]

Merci de confirmer ce que je subodorais chez vous: vous êtes un xénophobe.

Si l'intégration des immigrants était plus difficile qu'ailleurs, comment expliquez-vous le fait qu'elle soit perçue plus positivement qu Québec qu'ailleurs au Canada? Vous ne reprenez que les éléments d'un discours xénophobe courant au Canada, le Quebec bashing, rien d'autre.

http://www.lapresse.ca/actualites/national/201209/08/01-4572287-immigration-les-quebecois-plus-ouverts-que-les-ontariens.php

Ah oui pour quoi vous ne faite pas un tour dans les centres d'appel ou regardée les chauffeurs de taxi, peut être que vous allez comprendre de quoi les statistiques parlent.

[kobico]

Merci de confirmer ce que je subodorais chez vous: vous êtes un xénophobe.

Si l'intégration des immigrants était plus difficile qu'ailleurs, comment expliquez-vous le fait qu'elle soit perçue plus positivement qu Québec qu'ailleurs au Canada? Vous ne reprenez que les éléments d'un discours xénophobe courant au Canada, le Quebec bashing, rien d'autre.

http://www.lapresse.ca/actualites/national/201209/08/01-4572287-immigration-les-quebecois-plus-ouverts-que-les-ontariens.php

Ah oui pour quoi vous ne faite pas un tour dans les centres d'appel ou regardée les chauffeurs de taxi, peut être que vous allez comprendre de quoi les statistiques parlent.

Ce n'est pas une spécialité québécoise les médecins chauffeurs de taxi....

http://www.cic.gc.ca/English/resources/research/taxi/sec02.asp#s2-3

[jchalie]

Le fait que les immigrants éprouvent des difficultés à se trouver un emploi à la hauteur de leurs qualifications est une réalité.

Les employeurs sont souvent réticents car les compétences ou les connaissances peuvent être différents, l'immigrant lui même est différent. Tant que les politiques ne se chargeront pas de ce problème, les immigrants continueront à s'étonner de ne pas trouver d'emploi correspondant à leurs diplômes contrairement à ce qui leur aura été dit et les écarts statistiques entre immigrants/natifs demeureront

Les chauffeurs de taxi/médecin sont souvent cités en exemple mais il n'y a pas que ça, ils suffit de se poser dans des centres d'aide aux immigrants pour se rendre compte de l'ampleur du phénomène... Je pourrais vous citer l'exemple d'enseignant en mathématiques reconverti en surveillant de dîner, de professeur en génie mécanique devenue éducatrice en service de garde... On a tous des exemples et on pourrait opposer "Oui, mais pourquoi ils ne sont pas reparti aux études ". Et bien, la plupart n'en ont tout simplement pas envie parce que découragés....

Et puis après, il tout ceux qui ont des doctorats mais ça c'est une autre histoire!

On pourrait crier à l'injustice, au racisme, au manque de réseau... sur tout et n'importe quoi. Reste que le problème est une inadéquation entre les besoins du marché du travail et le recrutement des immigrants.

Modifié 26 mars 2015 par jchalie

[Coeur vaillant]

C'est un problème complexe.

Il y a d'abord le lobbying des ordres professionnels qui font tout pour garder certains métiers lucratifs difficilement accessibles comme pour l’ordre des medecins .Il y a ensuite un problème de mise á niveau des compétences acquises á l'étranger.C'est normal de vouloir s'assurer qu'une formation acquise ailleurs respecte les standards du pays d’accueil.Malheureusement pour les médecins , même si tu réussi á toute les exigences ( examens et autres ) tu n'as que 30% de chance d’être jumelé pour un poste de résidence.Donc après 2 ans d'examens ( tous réussis ) et 14000 dollars de frais , tu te retrouves á la case de départ ( sans argents et plus démotivé qu'avant).

Cependant , tous les immigrants savent á quoi s'attendre avant d'immigrer.Donc dire qu'ils ne le savaient pas au départ est faux.Il y a cependant d'autres alternatives . Un retour aux études ( souvent une reconversion professionnelle) est possible et le Québec offre beaucoup de facilités ( droits de scolarités abordables , un système de prêts et bourse plus que genereux ) . Vous me direz que c'est difficile , oui c'est difficile mais c'est aussi ca l'immigration, il faut des sacrifices. Pour le racisme et la discrimination á l'embauche , oui ca existe . Il y a du racisme au Quebec comme il y a du racisme partout dans monde.Á date , trouvez moi un pays au monde ou il n y a pas de xénophobie,Ca n'existe tout simplement pas.Je dirais meme qu'il y a moins de xenophobie que dans beaucoup de pays occidentaux. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas la combattre , la dénoncer , loin dela mais il faut sortir de la victimisation á outrance qui ne mene nulle part.Il y a des exigences , il faut etre á la hauteur de son projet d'immigration( et des souffrances qui vont avec).

Il est vrai qu'un certain discours politique ces deux dernieres annés a attiser la peur de l’étranger ( pas seulement du musulman) mais cela reste imputable á la classe politique , qui parfois le fait pour de bonnes raisons mais malheureusement souvent par pure calcul politique emprunt de démagogie surfant sur le peurs légitimes des citoyens.

Pour terminer mon intervention , je dirais que la majorité des Quebecois ne sont pas xenophobes et sont plutot ouvert á l'immigration , sauf que le contexte minoritaire du francais en amérique les rends frileux vis á vis des certaines divergences culturelles (linguistiques ou autres) , et il est de notre devoir aussi en tant qu'immigrant de comprendre ce contexte particulier au Quebec.

[Othmac]

du positivisme j'aime bien. la meilleure chose est de constaté, d'analyser et d'ajuster les voile en conséquence. être entouré par des personnes positives dans la vie de tout les jour ca compte enormement.