Aller au contenu

Ces immigrants francophones qui choisissent le Nord ontarien


BisounoursCanada

Messages recommandés

  • Habitués

IS_131008_gw7ia_rci-immigration-b_sn635.

Changer de vie, tenter une nouvelle expérience, trouver un travail, des francophones d'autres pays du monde choisissent d'immigrer au Canada et plus particulièrement dans le nord de l'Ontario. À l'occasion de la deuxième semaine nationale de la francophonie, trois d'entre eux expliquent leurs motivations et racontent leur expérience.

Changer de vie, tenter une nouvelle expérience, trouver un travail, des francophones d'autres pays du monde choisissent d'immigrer au Canada et plus particulièrement dans le nord de l'Ontario. À l'occasion de la deuxième semaine nationale de la francophonie, trois d'entre eux expliquent leurs motivations et racontent leur expérience.

Ils sont originaires de France, de Belgique et du Ghana : Sophie Millian, Stéphane Sauber et Michael Asorgoé ont fait le grand saut récemment, chacun pour des raisons différentes, mais sans regret, bien au contraire.

Sophie Millian a immigré au Canada avec son mari et ses enfants il y a deux ans, en se rendant d'abord au Manitoba pour ensuite s'installer à Thunder Bay. « On a choisi le Canada avec mon mari pour la qualité de vie », explique-t-elle « et aussi pour que nos enfants puissent avoir l'opportunité d'être bilingues ».

Objectif atteint. Après avoir fréquenté une école anglophone, ses enfants ont atteint un niveau d'anglais suffisament bon pour que Sophie Millian et son mari décident de les inscrire dans une école francophone. Cela a d'ailleurs représenté un autre avantage pour elle : « du coup, l'intégration se fait beaucoup plus facilement depuis qu'ils sont dans une école francophone. Maintenant je peux connaître des gens et des familles également francophones ».

Stéphane Sauber est originaire de Belgique. Il est arrivé à Sudbury en avril 2012 après avoir été recruté par une entreprise lors du salon Destination Canada organisé par le gouvernement canadien à Bruxelles. Il a choisi de s'expatrier parce qu'il aime voyager et « je voulais sortir d'Europe, pour voir à l'extérieur comment ça se passait ».

Lui aussi a été attiré par le nord de l'Ontario pour le bilinguisme : « J'ai choisi exprès Sudbury parce que [...] j'aime bien ce mélange entre fait francophone et anglophone. Je voulais éviter le Québec qui était pour moi un peu trop francophone et je savais qu'il y avait une communauté francophone à Sudbury ». L'accueil a d'ailleurs été extrêmement chaleureux, raconte-t-il. « Il y a eu un élan de solidarité incroyable » et en 15 jours, celui qui n'avait apporté qu'une valise vivait dans un logement entièrement aménagé.

Michael Asorgoé a fait le voyage du Ghana, pour être prêtre à Wawa et Dubreuilville. « J'ai accepté parce que je vois qu'il y a beaucoup de missionnaires qui sont venus du Canada pour partager la bonne nouvelle avec les Africains. Maintenant je me vois comme quelqu'un qui est venu pour dire aux Canadiens, merci », dit-il. Il est arrivé dans le nord de l'Ontario au mois de septembre 2013 et il se souvient et du bon accueil des résidents de Wawa et de Dubreuilville.

Il a aussi découvert l'hiver. « Très agréable parce que c'est très beau, partout c'est très blanc », dit-il. Mais pour Michael Asorgoé, le plus grand défi est sans doute culturel. Au Ghana, il y a un sens de la communauté plus développé qu'au Canada, selon lui.

Du travail pour les francophones

Accueillir des immigrants francophones dans le nord de l'Ontario c'est la mission de Christian Howald, qui est coordonnateur de projet du Réseau de soutien à l'immigration francophone du nord de l'Ontario. Il ne manque pas d'arguments pour convaincre les nouveaux arrivants à s'installer dans le nord de la province. Il parle de 51 000 emplois à combler d'ici 2022, principalement dans les secteurs miniers et de la santé. Il mentionne le pouvoir économique d'un milliard de dollars des 60 000 francophones de Sudbury, de l'île Manitoulin et d'Algoma et de l'intérêt économique que représente l'embauche d'un francophone pour accueillir les visiteurs du Québec et d'autres pays francophones.

Le défi, selon lui, reste toutefois de convaincre les immigrants de s'installer directement dans le nord de la province sans passer d'abord par les grandes villes comme Toronto, Montréal ou Vancouver.

http://ici.radio-canada.ca/regions/ontario/2014/11/08/001-immigrants-francophone-ontario.shtml

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.


×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement