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Cherrybee

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Les cartes de fidélité circulent à Marseille ( France) :biggrin2:

Yohann, 31 ans, dont quinze de consommation de cannabis au compteur, n'en revient toujours pas. Lui qui a plutôt l'habitude d'aller se fournir "à Bassens ou la Casté, les meilleurs spots", s'est rendu pour la première fois, il y a quelques semaines, à la cité Val-Plan (13e) à Marseille pour "toucher". Dans le Petit-Robert des dealers et des acheteurs, "toucher" veut tout simplement dire "acheter".
Après l'achat de trois barrettes de shit, un jeune dealer lui tend alors une petite carte. "J'ai carrément halluciné. On m'avait déjà offert des cigarettes, des briquets ou des feuilles pour rouler, mais il s'agissait d'une carte de fidélité. D'un côté, il y avait une sorte de grille tarifaire, avec les offres promotionnelles, de l'autre des cases vides prévues pour valider mes prochains achats. J'ai eu l'impression d'être à la pizzeria du coin", se remémore le trentenaire. Sauf qu'il ne s'agissait évidemment pas d'une pizzeria ni de la supérette du coin, mais bien du supermarché de la drogue de Val-Plan.
On peut lire les horaires de vente
Ce réseau est pourtant loin d'être aussi lucratif que ceux de La Castellane (16e), Bassens (15e) ou encore de son voisin des Lauriers (13e), où la police a frappé un grand coup lundi. Ce qui n'empêche visiblement pas ses têtes de pont de faire preuve d'une certaine créativité en matière de marketing. Cette fameuse carte est des plus informatives. On peut y lire les horaires de vente (de 11 heures à minuit) et le détail des offres, dont la "formule confort" : pour 50 euros de shit, le client reçoit un paquet de Marlboro, un paquet de feuilles OCB, et un briquet en bonus.
On y distingue aussi des formules de politesse qui, si elles sont maladroitement formulées, étonnent de la part de petits caïds : "Nous attendons de vous accueillir avec plaisir au centre du quartier, merci de votre fidélité". "Ce truc, c'est très récent, mais ça a vite circulé sur internet et ça a fait un buzz de fou. Du coup, tout le monde vient au quartier pour voir ça de près. Ça amène de la clientèle en plus et ça fait parler de nous. Il n'y a personne d'autre qui propose ça, même si on ne le fait pas systématiquement", nous a expliqué hier matin, à Val-Plan, un proche du réseau.
Les habitants de cet ensemble de HLM, premiers témoins du trafic quotidien, sont, eux, abasourdis. "Ils n'ont qu'à faire payer par carte bleue tant qu'ils y sont, ou ouvrir un site d'achat en ligne. Ça ne me fait pas rire du tout, ça prouve bien qu'ici, tout est permis", lâche une jeune mère de famille. Si elle ne prête évidemment pas à rire, cette carte de fidélité de la drogue illustre la professionnalisation des réseaux qui, en plus de proposer cadeaux et ristournes, s'organisent sur le terrain comme de véritables commerces.
Des barrières pour filtrer les clients
À La Castellane (cité sous étroite surveillance policière depuis les événements du début d'année), des barrières de sécurité disposées stratégiquement dans les halls d'entrée et les porches filtraient la clientèle. Il ne manquait plus que les tickets numérotés pour faire la queue. En 2014, à Campagne-Lévêque (15e), la police avait saisi un tableau récapitulatif des marchandises disponibles.
Et si les animaux de compagnie sont interdits dans certaines enseignes de grande distribution, les dealers proscrivent eux, pour la plupart, l'utilisation du téléphone portable et le port de lunettes de soleil durant les "transacs". Aux Micocouliers (14e), on n'hésite pas non plus à fouiller le client au corps et à lui faire ouvrir le coffre de son véhicule. Là s'arrête l'amabilité commerciale des dealers. Ou commence leur paranoïa. Car au-dessus de leurs têtes planent la menace de leurs rivaux et la pression de la police, qui les a plus que jamais dans le collimateur.
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J'étais sciée quand j'ai lu ça ! :biggrin2: ..... Quartier où je travaillais. Ca nous change, hein?

Modifié par Cherrybee
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Ou va la France... :sad:

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Les cartes de fidélité circulent à Marseille ( France) :biggrin2:

Yohann, 31 ans, dont quinze de consommation de cannabis au compteur, n'en revient toujours pas. Lui qui a plutôt l'habitude d'aller se fournir "à Bassens ou la Casté, les meilleurs spots", s'est rendu pour la première fois, il y a quelques semaines, à la cité Val-Plan (13e) à Marseille pour "toucher". Dans le Petit-Robert des dealers et des acheteurs, "toucher" veut tout simplement dire "acheter".
Après l'achat de trois barrettes de shit, un jeune dealer lui tend alors une petite carte. "J'ai carrément halluciné. On m'avait déjà offert des cigarettes, des briquets ou des feuilles pour rouler, mais il s'agissait d'une carte de fidélité. D'un côté, il y avait une sorte de grille tarifaire, avec les offres promotionnelles, de l'autre des cases vides prévues pour valider mes prochains achats. J'ai eu l'impression d'être à la pizzeria du coin", se remémore le trentenaire. Sauf qu'il ne s'agissait évidemment pas d'une pizzeria ni de la supérette du coin, mais bien du supermarché de la drogue de Val-Plan.
On peut lire les horaires de vente
Ce réseau est pourtant loin d'être aussi lucratif que ceux de La Castellane (16e), Bassens (15e) ou encore de son voisin des Lauriers (13e), où la police a frappé un grand coup lundi. Ce qui n'empêche visiblement pas ses têtes de pont de faire preuve d'une certaine créativité en matière de marketing. Cette fameuse carte est des plus informatives. On peut y lire les horaires de vente (de 11 heures à minuit) et le détail des offres, dont la "formule confort" : pour 50 euros de shit, le client reçoit un paquet de Marlboro, un paquet de feuilles OCB, et un briquet en bonus.
On y distingue aussi des formules de politesse qui, si elles sont maladroitement formulées, étonnent de la part de petits caïds : "Nous attendons de vous accueillir avec plaisir au centre du quartier, merci de votre fidélité". "Ce truc, c'est très récent, mais ça a vite circulé sur internet et ça a fait un buzz de fou. Du coup, tout le monde vient au quartier pour voir ça de près. Ça amène de la clientèle en plus et ça fait parler de nous. Il n'y a personne d'autre qui propose ça, même si on ne le fait pas systématiquement", nous a expliqué hier matin, à Val-Plan, un proche du réseau.
Les habitants de cet ensemble de HLM, premiers témoins du trafic quotidien, sont, eux, abasourdis. "Ils n'ont qu'à faire payer par carte bleue tant qu'ils y sont, ou ouvrir un site d'achat en ligne. Ça ne me fait pas rire du tout, ça prouve bien qu'ici, tout est permis", lâche une jeune mère de famille. Si elle ne prête évidemment pas à rire, cette carte de fidélité de la drogue illustre la professionnalisation des réseaux qui, en plus de proposer cadeaux et ristournes, s'organisent sur le terrain comme de véritables commerces.
Des barrières pour filtrer les clients
À La Castellane (cité sous étroite surveillance policière depuis les événements du début d'année), des barrières de sécurité disposées stratégiquement dans les halls d'entrée et les porches filtraient la clientèle. Il ne manquait plus que les tickets numérotés pour faire la queue. En 2014, à Campagne-Lévêque (15e), la police avait saisi un tableau récapitulatif des marchandises disponibles.
Et si les animaux de compagnie sont interdits dans certaines enseignes de grande distribution, les dealers proscrivent eux, pour la plupart, l'utilisation du téléphone portable et le port de lunettes de soleil durant les "transacs". Aux Micocouliers (14e), on n'hésite pas non plus à fouiller le client au corps et à lui faire ouvrir le coffre de son véhicule. Là s'arrête l'amabilité commerciale des dealers. Ou commence leur paranoïa. Car au-dessus de leurs têtes planent la menace de leurs rivaux et la pression de la police, qui les a plus que jamais dans le collimateur.

De toute évidence rien n'a changé quoi qu'il arrive, j'ai toujours travaillé à Marseille, et de 2002 à 2009 j'étais dans les travaux publics pour une grosse compagnie et les trafics se sont amplifiés avec l'aide de la police et des politiques.....

On était plus tranquille sous l'époque de Gaston Defferre car il tenait la ville de main de maitre, mais après lui les choses ont commencé à dégénérer....

Quand je passais à frais vallon pour aller rejoindre la 50, ou les Aygallades pour aller à la carrière Lafarge je passais devant un petit bar ou les trafics étaient leurs principales activités, il n'y a rien d'étonnant à lire dans cet article, rien de plus que ce qui à toujours était....

Ce qui est le plus hallucinant, c'est qu'ils savent très bien ou ils sont et comment ils pratiquent, mais à l'heure de bientôt partir vivre sur Mars ont est pas capable de les localiser et d'en finir avec cette merde...

Je reste perplexe sur la volonté politique d'éradiquer définitivement le problème, que les journaux arrêtent de faire des articles qui ne fait que promouvoir le trafic de ces gens là.....

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Les cartes de fidélité circulent à Marseille ( France) :biggrin2:

Yohann, 31 ans, dont quinze de consommation de cannabis au compteur, n'en revient toujours pas. Lui qui a plutôt l'habitude d'aller se fournir "à Bassens ou la Casté, les meilleurs spots", s'est rendu pour la première fois, il y a quelques semaines, à la cité Val-Plan (13e) à Marseille pour "toucher". Dans le Petit-Robert des dealers et des acheteurs, "toucher" veut tout simplement dire "acheter".

Quand je passais à frais vallon pour aller rejoindre la 50, ou les Aygallades pour aller à la carrière Lafarge je passais devant un petit bar ou les trafics étaient leurs principales activités,

Je pense que c'est juste à côté de ce petit bar que je travaillais :smile:

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Les cartes de fidélité circulent à Marseille ( France) :biggrin2:

Yohann, 31 ans, dont quinze de consommation de cannabis au compteur, n'en revient toujours pas. Lui qui a plutôt l'habitude d'aller se fournir "à Bassens ou la Casté, les meilleurs spots", s'est rendu pour la première fois, il y a quelques semaines, à la cité Val-Plan (13e) à Marseille pour "toucher". Dans le Petit-Robert des dealers et des acheteurs, "toucher" veut tout simplement dire "acheter".

Quand je passais à frais vallon pour aller rejoindre la 50, ou les Aygallades pour aller à la carrière Lafarge je passais devant un petit bar ou les trafics étaient leurs principales activités,

Je pense que c'est juste à côté de ce petit bar que je travaillais :smile:

Je ne me rappelle plus le nom mais je me rappelle bien du trafic et des guetteurs.....

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Les cartes de fidélité circulent à Marseille ( France) :biggrin2:

Yohann, 31 ans, dont quinze de consommation de cannabis au compteur, n'en revient toujours pas. Lui qui a plutôt l'habitude d'aller se fournir "à Bassens ou la Casté, les meilleurs spots", s'est rendu pour la première fois, il y a quelques semaines, à la cité Val-Plan (13e) à Marseille pour "toucher". Dans le Petit-Robert des dealers et des acheteurs, "toucher" veut tout simplement dire "acheter".

Quand je passais à frais vallon pour aller rejoindre la 50, ou les Aygallades pour aller à la carrière Lafarge je passais devant un petit bar ou les trafics étaient leurs principales activités,

Je pense que c'est juste à côté de ce petit bar que je travaillais :smile:

Je ne me rappelle plus le nom mais je me rappelle bien du trafic et des guetteurs.....

Pour la carte de fidélité, c'est juste de l'évolution marketing...looll.

Ça fait longtemps que je t'aurais légalisé tout ce trafic, comme ça plus de racaille pour vendre de la merde, le tout sous supervision de l'état, ensuite les gens n'ont qu'a se responsabiliser pour la consommation......

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Vive la France :crying:

ben oui "en France on n'a pas de pétrole mais on a des idées" ! c'est bien connu ... ^_^

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Les cartes de fidélité circulent à Marseille ( France) :biggrin2:

Yohann, 31 ans, dont quinze de consommation de cannabis au compteur, n'en revient toujours pas. Lui qui a plutôt l'habitude d'aller se fournir "à Bassens ou la Casté, les meilleurs spots", s'est rendu pour la première fois, il y a quelques semaines, à la cité Val-Plan (13e) à Marseille pour "toucher". Dans le Petit-Robert des dealers et des acheteurs, "toucher" veut tout simplement dire "acheter".

Après l'achat de trois barrettes de shit, un jeune dealer lui tend alors une petite carte. "J'ai carrément halluciné. On m'avait déjà offert des cigarettes, des briquets ou des feuilles pour rouler, mais il s'agissait d'une carte de fidélité. D'un côté, il y avait une sorte de grille tarifaire, avec les offres promotionnelles, de l'autre des cases vides prévues pour valider mes prochains achats. J'ai eu l'impression d'être à la pizzeria du coin", se remémore le trentenaire. Sauf qu'il ne s'agissait évidemment pas d'une pizzeria ni de la supérette du coin, mais bien du supermarché de la drogue de Val-Plan.

On peut lire les horaires de vente

Ce réseau est pourtant loin d'être aussi lucratif que ceux de La Castellane (16e), Bassens (15e) ou encore de son voisin des Lauriers (13e), où la police a frappé un grand coup lundi. Ce qui n'empêche visiblement pas ses têtes de pont de faire preuve d'une certaine créativité en matière de marketing. Cette fameuse carte est des plus informatives. On peut y lire les horaires de vente (de 11 heures à minuit) et le détail des offres, dont la "formule confort" : pour 50 euros de shit, le client reçoit un paquet de Marlboro, un paquet de feuilles OCB, et un briquet en bonus.

On y distingue aussi des formules de politesse qui, si elles sont maladroitement formulées, étonnent de la part de petits caïds : "Nous attendons de vous accueillir avec plaisir au centre du quartier, merci de votre fidélité". "Ce truc, c'est très récent, mais ça a vite circulé sur internet et ça a fait un buzz de fou. Du coup, tout le monde vient au quartier pour voir ça de près. Ça amène de la clientèle en plus et ça fait parler de nous. Il n'y a personne d'autre qui propose ça, même si on ne le fait pas systématiquement", nous a expliqué hier matin, à Val-Plan, un proche du réseau.

Les habitants de cet ensemble de HLM, premiers témoins du trafic quotidien, sont, eux, abasourdis. "Ils n'ont qu'à faire payer par carte bleue tant qu'ils y sont, ou ouvrir un site d'achat en ligne. Ça ne me fait pas rire du tout, ça prouve bien qu'ici, tout est permis", lâche une jeune mère de famille. Si elle ne prête évidemment pas à rire, cette carte de fidélité de la drogue illustre la professionnalisation des réseaux qui, en plus de proposer cadeaux et ristournes, s'organisent sur le terrain comme de véritables commerces.

Des barrières pour filtrer les clients

À La Castellane (cité sous étroite surveillance policière depuis les événements du début d'année), des barrières de sécurité disposées stratégiquement dans les halls d'entrée et les porches filtraient la clientèle. Il ne manquait plus que les tickets numérotés pour faire la queue. En 2014, à Campagne-Lévêque (15e), la police avait saisi un tableau récapitulatif des marchandises disponibles.

Et si les animaux de compagnie sont interdits dans certaines enseignes de grande distribution, les dealers proscrivent eux, pour la plupart, l'utilisation du téléphone portable et le port de lunettes de soleil durant les "transacs". Aux Micocouliers (14e), on n'hésite pas non plus à fouiller le client au corps et à lui faire ouvrir le coffre de son véhicule. Là s'arrête l'amabilité commerciale des dealers. Ou commence leur paranoïa. Car au-dessus de leurs têtes planent la menace de leurs rivaux et la pression de la police, qui les a plus que jamais dans le collimateur.

Source

De toute évidence rien n'a changé quoi qu'il arrive, j'ai toujours travaillé à Marseille, et de 2002 à 2009 j'étais dans les travaux publics pour une grosse compagnie et les trafics se sont amplifiés avec l'aide de la police et des politiques.....

On était plus tranquille sous l'époque de Gaston Defferre car il tenait la ville de main de maitre, mais après lui les choses ont commencé à dégénérer....

Quand je passais à frais vallon pour aller rejoindre la 50, ou les Aygallades pour aller à la carrière Lafarge je passais devant un petit bar ou les trafics étaient leurs principales activités, il n'y a rien d'étonnant à lire dans cet article, rien de plus que ce qui à toujours était....

Ce qui est le plus hallucinant, c'est qu'ils savent très bien ou ils sont et comment ils pratiquent, mais à l'heure de bientôt partir vivre sur Mars ont est pas capable de les localiser et d'en finir avec cette merde...

Je reste perplexe sur la volonté politique d'éradiquer définitivement le problème, que les journaux arrêtent de faire des articles qui ne fait que promouvoir le trafic de ces gens là.....

Tout simplement parceque tout le monde croque dedans (autour de marseille), les parties politique de tout bords se font payé leur campagnes et autres passe droit, pas mal de policiers «arrondisse» leur fin de mois en tapent dedans ou en vendant leur indiques, même si c pas la majorité. Une vrai mafia est en place dans le quart sud est, corse, sicilienne et roumaine entre autre. Si un jour nous devions rentré en france pour x raisons, nous ne renviendrons pas dans cette regions ou le soleil se paye tres tres cher.

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Marseille, c'est l'Italie du Sud, corrompu comme pas possible, ça va du Maire qui touche des sommes d'argent considérables de la part des émirs qui se font construire des villas sur des terrains inconstructibles de la croisette pourtant protégés par la loi littoral depuis 1986, aux policiers qui doublent leurs salaires en étant pourri.

Regardez La French, la femme de Pierre Michel l'a dit l'autre jour, Marseille n'a pas changé.

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Les cartes de fidélité circulent à Marseille ( France) :biggrin2:

Yohann, 31 ans, dont quinze de consommation de cannabis au compteur, n'en revient toujours pas. Lui qui a plutôt l'habitude d'aller se fournir "à Bassens ou la Casté, les meilleurs spots", s'est rendu pour la première fois, il y a quelques semaines, à la cité Val-Plan (13e) à Marseille pour "toucher". Dans le Petit-Robert des dealers et des acheteurs, "toucher" veut tout simplement dire "acheter".

Après l'achat de trois barrettes de shit, un jeune dealer lui tend alors une petite carte. "J'ai carrément halluciné. On m'avait déjà offert des cigarettes, des briquets ou des feuilles pour rouler, mais il s'agissait d'une carte de fidélité. D'un côté, il y avait une sorte de grille tarifaire, avec les offres promotionnelles, de l'autre des cases vides prévues pour valider mes prochains achats. J'ai eu l'impression d'être à la pizzeria du coin", se remémore le trentenaire. Sauf qu'il ne s'agissait évidemment pas d'une pizzeria ni de la supérette du coin, mais bien du supermarché de la drogue de Val-Plan.

On peut lire les horaires de vente

Ce réseau est pourtant loin d'être aussi lucratif que ceux de La Castellane (16e), Bassens (15e) ou encore de son voisin des Lauriers (13e), où la police a frappé un grand coup lundi. Ce qui n'empêche visiblement pas ses têtes de pont de faire preuve d'une certaine créativité en matière de marketing. Cette fameuse carte est des plus informatives. On peut y lire les horaires de vente (de 11 heures à minuit) et le détail des offres, dont la "formule confort" : pour 50 euros de shit, le client reçoit un paquet de Marlboro, un paquet de feuilles OCB, et un briquet en bonus.

On y distingue aussi des formules de politesse qui, si elles sont maladroitement formulées, étonnent de la part de petits caïds : "Nous attendons de vous accueillir avec plaisir au centre du quartier, merci de votre fidélité". "Ce truc, c'est très récent, mais ça a vite circulé sur internet et ça a fait un buzz de fou. Du coup, tout le monde vient au quartier pour voir ça de près. Ça amène de la clientèle en plus et ça fait parler de nous. Il n'y a personne d'autre qui propose ça, même si on ne le fait pas systématiquement", nous a expliqué hier matin, à Val-Plan, un proche du réseau.

Les habitants de cet ensemble de HLM, premiers témoins du trafic quotidien, sont, eux, abasourdis. "Ils n'ont qu'à faire payer par carte bleue tant qu'ils y sont, ou ouvrir un site d'achat en ligne. Ça ne me fait pas rire du tout, ça prouve bien qu'ici, tout est permis", lâche une jeune mère de famille. Si elle ne prête évidemment pas à rire, cette carte de fidélité de la drogue illustre la professionnalisation des réseaux qui, en plus de proposer cadeaux et ristournes, s'organisent sur le terrain comme de véritables commerces.

Des barrières pour filtrer les clients

À La Castellane (cité sous étroite surveillance policière depuis les événements du début d'année), des barrières de sécurité disposées stratégiquement dans les halls d'entrée et les porches filtraient la clientèle. Il ne manquait plus que les tickets numérotés pour faire la queue. En 2014, à Campagne-Lévêque (15e), la police avait saisi un tableau récapitulatif des marchandises disponibles.

Et si les animaux de compagnie sont interdits dans certaines enseignes de grande distribution, les dealers proscrivent eux, pour la plupart, l'utilisation du téléphone portable et le port de lunettes de soleil durant les "transacs". Aux Micocouliers (14e), on n'hésite pas non plus à fouiller le client au corps et à lui faire ouvrir le coffre de son véhicule. Là s'arrête l'amabilité commerciale des dealers. Ou commence leur paranoïa. Car au-dessus de leurs têtes planent la menace de leurs rivaux et la pression de la police, qui les a plus que jamais dans le collimateur.

Source

De toute évidence rien n'a changé quoi qu'il arrive, j'ai toujours travaillé à Marseille, et de 2002 à 2009 j'étais dans les travaux publics pour une grosse compagnie et les trafics se sont amplifiés avec l'aide de la police et des politiques.....

On était plus tranquille sous l'époque de Gaston Defferre car il tenait la ville de main de maitre, mais après lui les choses ont commencé à dégénérer....

Quand je passais à frais vallon pour aller rejoindre la 50, ou les Aygallades pour aller à la carrière Lafarge je passais devant un petit bar ou les trafics étaient leurs principales activités, il n'y a rien d'étonnant à lire dans cet article, rien de plus que ce qui à toujours était....

Ce qui est le plus hallucinant, c'est qu'ils savent très bien ou ils sont et comment ils pratiquent, mais à l'heure de bientôt partir vivre sur Mars ont est pas capable de les localiser et d'en finir avec cette merde...

Je reste perplexe sur la volonté politique d'éradiquer définitivement le problème, que les journaux arrêtent de faire des articles qui ne fait que promouvoir le trafic de ces gens là.....

Tout simplement parceque tout le monde croque dedans (autour de marseille), les parties politique de tout bords se font payé leur campagnes et autres passe droit, pas mal de policiers «arrondisse» leur fin de mois en tapent dedans ou en vendant leur indiques, même si c pas la majorité. Une vrai mafia est en place dans le quart sud est, corse, sicilienne et roumaine entre autre. Si un jour nous devions rentré en france pour x raisons, nous ne renviendrons pas dans cette regions ou le soleil se paye tres tres cher.

C'est pareil pour nous tout sauf le sud....

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Marseille, c'est l'Italie du Sud, corrompu comme pas possible, ça va du Maire qui touche des sommes d'argent considérables de la part des émirs qui se font construire des villas sur des terrains inconstructibles de la croisette pourtant protégés par la loi littoral depuis 1986, aux policiers qui doublent leurs salaires en étant pourri.

Regardez La French, la femme de Pierre Michel l'a dit l'autre jour, Marseille n'a pas changé.

A la grosse différence qu'en Italie la mafia respecte le peuple, alors qu'en France le peuple dérouille en 1er.....

Il y a une volonté à détruire, le chaos viendra du peuple....

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Les cartes de fidélité circulent à Marseille ( France) :biggrin2:

Yohann, 31 ans, dont quinze de consommation de cannabis au compteur, n'en revient toujours pas. Lui qui a plutôt l'habitude d'aller se fournir "à Bassens ou la Casté, les meilleurs spots", s'est rendu pour la première fois, il y a quelques semaines, à la cité Val-Plan (13e) à Marseille pour "toucher". Dans le Petit-Robert des dealers et des acheteurs, "toucher" veut tout simplement dire "acheter".

Après l'achat de trois barrettes de shit, un jeune dealer lui tend alors une petite carte. "J'ai carrément halluciné. On m'avait déjà offert des cigarettes, des briquets ou des feuilles pour rouler, mais il s'agissait d'une carte de fidélité. D'un côté, il y avait une sorte de grille tarifaire, avec les offres promotionnelles, de l'autre des cases vides prévues pour valider mes prochains achats. J'ai eu l'impression d'être à la pizzeria du coin", se remémore le trentenaire. Sauf qu'il ne s'agissait évidemment pas d'une pizzeria ni de la supérette du coin, mais bien du supermarché de la drogue de Val-Plan.

On peut lire les horaires de vente

Ce réseau est pourtant loin d'être aussi lucratif que ceux de La Castellane (16e), Bassens (15e) ou encore de son voisin des Lauriers (13e), où la police a frappé un grand coup lundi. Ce qui n'empêche visiblement pas ses têtes de pont de faire preuve d'une certaine créativité en matière de marketing. Cette fameuse carte est des plus informatives. On peut y lire les horaires de vente (de 11 heures à minuit) et le détail des offres, dont la "formule confort" : pour 50 euros de shit, le client reçoit un paquet de Marlboro, un paquet de feuilles OCB, et un briquet en bonus.

On y distingue aussi des formules de politesse qui, si elles sont maladroitement formulées, étonnent de la part de petits caïds : "Nous attendons de vous accueillir avec plaisir au centre du quartier, merci de votre fidélité". "Ce truc, c'est très récent, mais ça a vite circulé sur internet et ça a fait un buzz de fou. Du coup, tout le monde vient au quartier pour voir ça de près. Ça amène de la clientèle en plus et ça fait parler de nous. Il n'y a personne d'autre qui propose ça, même si on ne le fait pas systématiquement", nous a expliqué hier matin, à Val-Plan, un proche du réseau.

Les habitants de cet ensemble de HLM, premiers témoins du trafic quotidien, sont, eux, abasourdis. "Ils n'ont qu'à faire payer par carte bleue tant qu'ils y sont, ou ouvrir un site d'achat en ligne. Ça ne me fait pas rire du tout, ça prouve bien qu'ici, tout est permis", lâche une jeune mère de famille. Si elle ne prête évidemment pas à rire, cette carte de fidélité de la drogue illustre la professionnalisation des réseaux qui, en plus de proposer cadeaux et ristournes, s'organisent sur le terrain comme de véritables commerces.

Des barrières pour filtrer les clients

À La Castellane (cité sous étroite surveillance policière depuis les événements du début d'année), des barrières de sécurité disposées stratégiquement dans les halls d'entrée et les porches filtraient la clientèle. Il ne manquait plus que les tickets numérotés pour faire la queue. En 2014, à Campagne-Lévêque (15e), la police avait saisi un tableau récapitulatif des marchandises disponibles.

Et si les animaux de compagnie sont interdits dans certaines enseignes de grande distribution, les dealers proscrivent eux, pour la plupart, l'utilisation du téléphone portable et le port de lunettes de soleil durant les "transacs". Aux Micocouliers (14e), on n'hésite pas non plus à fouiller le client au corps et à lui faire ouvrir le coffre de son véhicule. Là s'arrête l'amabilité commerciale des dealers. Ou commence leur paranoïa. Car au-dessus de leurs têtes planent la menace de leurs rivaux et la pression de la police, qui les a plus que jamais dans le collimateur.

Source

De toute évidence rien n'a changé quoi qu'il arrive, j'ai toujours travaillé à Marseille, et de 2002 à 2009 j'étais dans les travaux publics pour une grosse compagnie et les trafics se sont amplifiés avec l'aide de la police et des politiques.....

On était plus tranquille sous l'époque de Gaston Defferre car il tenait la ville de main de maitre, mais après lui les choses ont commencé à dégénérer....

Quand je passais à frais vallon pour aller rejoindre la 50, ou les Aygallades pour aller à la carrière Lafarge je passais devant un petit bar ou les trafics étaient leurs principales activités, il n'y a rien d'étonnant à lire dans cet article, rien de plus que ce qui à toujours était....

Ce qui est le plus hallucinant, c'est qu'ils savent très bien ou ils sont et comment ils pratiquent, mais à l'heure de bientôt partir vivre sur Mars ont est pas capable de les localiser et d'en finir avec cette merde...

Je reste perplexe sur la volonté politique d'éradiquer définitivement le problème, que les journaux arrêtent de faire des articles qui ne fait que promouvoir le trafic de ces gens là.....

Tout simplement parceque tout le monde croque dedans (autour de marseille), les parties politique de tout bords se font payé leur campagnes et autres passe droit, pas mal de policiers «arrondisse» leur fin de mois en tapent dedans ou en vendant leur indiques, même si c pas la majorité. Une vrai mafia est en place dans le quart sud est, corse, sicilienne et roumaine entre autre. Si un jour nous devions rentré en france pour x raisons, nous ne renviendrons pas dans cette regions ou le soleil se paye tres tres cher.

C'est pareil pour nous tout sauf le sud....

Le Sud Ouest reste quand même très différent, Toulouse, Pau, Biarritz c'est très agréable je trouve, la mentalité n'est pas du tout la même que dans l'Est.

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  • Habitués

C pour ca que je precise quart sud est marseille, car c'est très différent, pour pas dire le joir et la nuit, avec la palme: le gers!!! Le top!

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  • Habitués

C pour ca que je precise quart sud est marseille, car c'est très différent, pour pas dire le joir et la nuit, avec la palme: le gers!!! Le top!

euhm.... l'ensemble de la Région PACA devrait recevoir la palme je pense :P

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Marseille, c'est l'Italie du Sud, corrompu comme pas possible, ça va du Maire qui touche des sommes d'argent considérables de la part des émirs qui se font construire des villas sur des terrains inconstructibles de la croisette pourtant protégés par la loi littoral depuis 1986, aux policiers qui doublent leurs salaires en étant pourri.

Regardez La French, la femme de Pierre Michel l'a dit l'autre jour, Marseille n'a pas changé.

A la grosse différence qu'en Italie la mafia respecte le peuple, alors qu'en France le peuple dérouille en 1er.....

Il y a une volonté à détruire, le chaos viendra du peuple....

Attention de ne pas confondre Marseillais de souche et importés....

Un Marseillais de souche n'est pas une mauvaise personne, il est même plutôt naïf, et surtout sans méchanceté, mais tout cela ne compte plus si on parle d'importés..... :thumbsup:

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