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Dur dur... je suis coincée ici, le cauchemar du quotidien


Sen123

Messages recommandés

Bonsoir,

Vous allez peut-être trouver que je suis totalement négative mais voilà, moi je suis tombée, je pense, le plus bas que j'ai pu être moralement. Je ne suis pas française, et pourtant je me retrouve dans la description que les québécois font des français. Il n'y pas que les français qui sont normaux, si je comprends bien. Je ne suis même pas francophone à la base moi... Mais je n'arrive pas à "m'adapter" à eux, je ne comprends pas leur sens de l'humour, autant qu'ils ne comprennent pas le mien. Je me sens comme un extraterrestre. J'ai voyagé tellement dans ma vie, j'ai changé de pays pour la 4e fois mais c'est que Québec que la vie est pour moi la plus dure. Un québécois m'a dit que pour être ami avec un québécois, tu dois le côtoyer pendant des années. J'ai battu les 4 coins du monde, mais je n'ai jamais entendu ou vu cette attitude de ma vie. Peut-être au Japon? Et encore... pas à ce point. Je suis dans l'incompréhension et je ne sais pas comment réagir. J'ai complètement perdu mon identité car je ne sais plus comment interagir avec les gens autour de moi et en même temps je ne peux pas adopter une identité d'ici puisque voilà, c'est impossible.

Je ne peux pas rentrer dans mon pays, c'est impossible. Je vis ce cauchemar chaque minute de ma vie. J'essaye de trouver une issue, genre méditer ou ce genre là pour pas péter un plomb. Comment vivre une vie ici? Je dois être forte pour mon enfant mais comment faire? Quelqu'un a déjà vécu ça et a su dépasser?

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  • Habitués

Pourquoi ne pouvez-vous pas rentrer tout droit dans votre pays? Arrivé (e) ? à ce point de dépression, il serait même dangereux pour vous de rester ici. En fait, tout dépend de depuis quand vous êtes ici. À mon avis, il faut compter 3 bonnes années pour se sentir bien si on est vraiment fait pour l'Amérique du nord.

L'immigration au Canada ne doit pas être pour vous un pis aller, mais aussi un choix personnel. On n'immigre pas pour échapper à quelque chose, mais pour découvrir et éventuellement adopter un autre style de vie. C'est là le piège de l'immigration en général.

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  • Habitués

Bonjour,

Comment cela se passe cote boulot? Essaye tu de te faire des amis autres que des québécois? Quelles sont vos activités extra-professionnelles?

J'essaye juste d’élaborer un peu plus sur le problème....

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Bonjour,

je suis d'accord avec Lablondinette, selon tes dispositions côté emploiet si tu peux travailler ailleurs, essaie une province anglophone. je ne dis pas que ce sera forcemment mieux, mais la mentalité est différente, l'approche du contact est différent.

De plus je comprends quand tu parles de l'humour.

J'ai vécu cette situation dans mon ancien emploi, je suis du genre à prendre au premier dégré, je ne comprends pas forcemment l'humour déplacé ou autre, j'ai fini par m'isoler dans mon emploi, au moment du repas, je me suis exclue tout simplement: ce n'est pas une vie.

j'ai eu l'opportunité de changer de lieu de travail et j'ai repris tout u début, j'ai commené par expliqué à mes collaborateurs que question humour, je ne suis pas pro, et de ne pas mal prendre si je ne ris pas ou ne répond pas à certaines blagues.

Une fois les choses dites, j'ai fais des efforts pour comprendre l'autre ettout va bien.

je suis intégrée. Essaie de voir ce que tu peux faire

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Pourquoi ne pouvez-vous pas rentrer tout droit dans votre pays? Arrivé (e) ? à ce point de dépression, il serait même dangereux pour vous de rester ici. En fait, tout dépend de depuis quand vous êtes ici. À mon avis, il faut compter 3 bonnes années pour se sentir bien si on est vraiment fait pour l'Amérique du nord.

L'immigration au Canada ne doit pas être pour vous un pis aller, mais aussi un choix personnel. On n'immigre pas pour échapper à quelque chose, mais pour découvrir et éventuellement adopter un autre style de vie. C'est là le piège de l'immigration en général.

Je ne suis plus dépressive, je veux dire, je l'ai été à un moment donné mais cela est passé. La dépression c'est quand tu as des idées noires et je ne les ai pas. J'ai juste envie d'être heureuse et d'être moi-même. Je suis angoissée, enragée, découragée, donc pas dépressive. Et je ne peux pas rentrer dans le pays parce que je n'ai plus personne là-bas. Tout le monde a foutu le camp. Je suis ici depuis 4 ans et c'était mon choix d'y venir. Je n'ai pas pu me rendre compte de ce genre de détails de la société en visitant la première fois le pays. Personne ne peut. Il faut le vivre pour s'en rendre compte. Oui, c'est le piège mais voilà, je suis en plein dedans. Je fais quoi? C'est ça la question...

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Hello

As tu songé à changer de province ?

Salut

Oui j'y ai songé mais comme je suis seule avec mon enfant j'ai peur de me retrouver encore seule à recommencer depuis 0 et en plus sans parler anglais à la perfection. C'est plus facile pour les couples, je crois car ils se soutiennent. Moi je me retrouve ici avec des responsabilités énormes sur mes épaules et le moral de merde quoi...

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Bonjour,

Comment cela se passe cote boulot? Essaye tu de te faire des amis autres que des québécois? Quelles sont vos activités extra-professionnelles?

J'essaye juste d’élaborer un peu plus sur le problème....

Bonjour,

je suis d'accord avec Lablondinette, selon tes dispositions côté emploiet si tu peux travailler ailleurs, essaie une province anglophone. je ne dis pas que ce sera forcemment mieux, mais la mentalité est différente, l'approche du contact est différent.

De plus je comprends quand tu parles de l'humour.

J'ai vécu cette situation dans mon ancien emploi, je suis du genre à prendre au premier dégré, je ne comprends pas forcemment l'humour déplacé ou autre, j'ai fini par m'isoler dans mon emploi, au moment du repas, je me suis exclue tout simplement: ce n'est pas une vie.

j'ai eu l'opportunité de changer de lieu de travail et j'ai repris tout u début, j'ai commené par expliqué à mes collaborateurs que question humour, je ne suis pas pro, et de ne pas mal prendre si je ne ris pas ou ne répond pas à certaines blagues.

Une fois les choses dites, j'ai fais des efforts pour comprendre l'autre ettout va bien.

je suis intégrée. Essaie de voir ce que tu peux faire

Côté boulot ça ne s'est pas super bien passé pour moi. Il m'est toujours arrivé des trucs trop bizarres, je suis passée par des situations incompréhensibles, du double discours. Je n'ai pas envie d'étaler ça ici mais pour faire court, non, c'est pas bien passé.

Il n'y a pas d'étrangers là où j'habite, pas comme à Montréal. Je ne pense pas pouvoir participer aux rencontres communautaires des immigrants français par exemple, parce que je vais me retrouver encore une étrangère parmi eux aussi, puisque moi je n'ai jamais vécu en France. Je crois que j'ai aussi développé une peur, à cause que mon estime est au plus bas, je me suis isolée et comme j'ai dit plus haut, je ne sais plus comment interragir. Je ne sais pas s'il faut faire le premier pas et comment parler sans offenser, sans trop dire, sans parler tabou. Ici les sujets d'actualité ou politique autre que québécoise, que je ne comprends pas très bien, ne sont pas du tout mentionnés. Ici c'est le Québec et j'ai l'impression que pour eux le monde s'arrête ici.

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  • Habitués

Côté boulot ça ne s'est pas super bien passé pour moi. Il m'est toujours arrivé des trucs trop bizarres, je suis passée par des situations incompréhensibles, du double discours. Je n'ai pas envie d'étaler ça ici mais pour faire court, non, c'est pas bien passé.

Ok gros point rouge déjà. Je ne connais pas les raisons de ton immigration mais a mon sens, la plupart d'entre nous immigrons aussi pour ameliorer notre situation professionnelle. Si t'es pas epanouie au boulot, ca pose probleme surtout pour un immigrant. Parce que c'est l'un des environnements ou tu passes 8h de ta journee et tu rencontres le plus de personnes. C'est ton principal "domaine de chasse" aux amis / contacts....

Il n'y a pas d'étrangers là où j'habite, pas comme à Montréal. Je ne pense pas pouvoir participer aux rencontres communautaires des immigrants français par exemple, parce que je vais me retrouver encore une étrangère parmi eux aussi, puisque moi je n'ai jamais vécu en France

Je suis sure qu'il y a d'autres rencontres communautaires auxquels tu peux participer...

Je n'ai jamais vecu au Canada mais un truc qui a marche pour moi c'est le volontariat. Tu t'inscris dans un club de sport ou groupe de lecture ou meme de langue. Cela te fera non seulement sortir de la maison (si tu as vraiment la volonte de changer cette situation), apprendre un truc nouveau et rencontrer des gens.

Je comprends ta situation, passer l'adolescence et la période des etudes, on a plus tendance a vouloir faire des efforts pour se reconstituer un "groupe". On perd l'habitude parce que d'autres priorites. Mais essaye de t'y mettre. Le plus difficile c'est de commencer. :smile:

Modifié par Ornella89
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Côté boulot ça ne s'est pas super bien passé pour moi. Il m'est toujours arrivé des trucs trop bizarres, je suis passée par des situations incompréhensibles, du double discours. Je n'ai pas envie d'étaler ça ici mais pour faire court, non, c'est pas bien passé.

Ok gros point rouge déjà. Je ne connais pas les raisons de ton immigration mais a mon sens, la plupart d'entre nous immigrons aussi pour ameliorer notre situation professionnelle. Si t'es pas epanouie au boulot, ca pose probleme surtout pour un immigrant. Parce que c'est l'un des environnements ou tu passes 8h de ta journee et tu rencontres le plus de personnes. C'est ton principal "domaine de chasse" aux amis / contacts....

Il n'y a pas d'étrangers là où j'habite, pas comme à Montréal. Je ne pense pas pouvoir participer aux rencontres communautaires des immigrants français par exemple, parce que je vais me retrouver encore une étrangère parmi eux aussi, puisque moi je n'ai jamais vécu en France

Je suis sure qu'il y a d'autres rencontres communautaires auxquels tu peux participer...

Je n'ai jamais vecu au Canada mais un truc qui a marche pour moi c'est le volontariat. Tu t'inscris dans un club de sport ou groupe de lecture ou meme de langue. Cela te fera non seulement sortir de la maison (si tu as vraiment la volonte de changer cette situation), apprendre un truc nouveau et rencontrer des gens.

Je comprends ta situation, passer l'adolescence et la période des etudes, on a plus tendance a vouloir faire des efforts pour se reconstituer un "groupe". On perd l'habitude parce que d'autres priorites. Mais essaye de t'y mettre. Le plus difficile c'est de commencer. :smile:

Tu n'as jamais vécu au Canada? Mais alors, comment tu sais que pour le Québec ça marche? Car c'est très spécial tu sais, très à part. On pense comprendre puis il faut le vivre pour le voir qu'ici, contre toute attente, les choses sont très très différentes...Oui, je sais qu'en général, ce que tu dis marche, ma mère s'est fait des amis très vite en allant vivre quelques mois en Belgique et est allée à la salle de sport ou en faisant du shopping et s'est fait de super amies, au vrai sens du terme, pas genre connaissances comme à Québec où tu vas manger ensemble à midi.

J'ai déjà fait du sport ici et non, personne ne parlait à personne ?!

Je veux apprendre une langue mais c'est cher! Je me suis déjà renseigné pour le japonais et le chinois mais ça ne rentre pas dans mon budget. N'oublie pas je suis monoparentale avec des énormes factures à payer seule...

Oui, le travail j'aimais ce que je faisais mais pour une raison qui m'est toujours inconnue, ça ne colle pas.

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Change de province le Quebec c'est juste une province du Canada.

J'ai déjà dit plus haut que je parle bien anglais mais je ne suis pas bilingue professionnellement et j'ai peur de recommencer à 0 et que mon enfant revive une désinstallation alors qu'il fait tellement d'effort de prendre des racines aussi. Puis j'ai vu les prix pour se loger en Ontario... ça m'a coupé.

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  • Habitués

Sans vouloir te juger mais quand je te lis je ne sais pas si le problème est lié à là où tu vis. Mais plutôt d'un mal être intérieur. L'environnement quoi qu'on dise n'est idéal nulle part. Pour avoir un peu vécu pareille situation on pense toujours que y a rien ici. Que tout est nul etc etc

Et tu as peur de recommencer. Mais laisse moi te dire que cette vie est un éternel recommencement. Au moment où je pensais me poser dans ma vie eh ben non je me rends compte que la tournure des événements n'est pas en ma faveur et ni dans mon intérêt. Si on me l'avait dit des années antérieures je n'aurai pas pris.

Il y a pas d'âge pour reprendre sa vie en main. Arme toi de patience et de courage pour faire face. Surtout pour ton enfant.

Le plus important c'est de trouver la paix et ce que tu recherches. Rester seule n'aide pas. Entoure toi de la présence de tes proches et ensuite une fois que tu sais ce que tu veux faire tu choisiras les options à proximité. Que ce soit ai canada ou non.

Mais n'aie pas honte de reprendre et se dire qu'on s'est trompé. Si ça t'aide à avoir cette paix intérieure à chaque fois go for it.

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  • Habitués

Côté boulot ça ne s'est pas super bien passé pour moi. Il m'est toujours arrivé des trucs trop bizarres, je suis passée par des situations incompréhensibles, du double discours. Je n'ai pas envie d'étaler ça ici mais pour faire court, non, c'est pas bien passé.

Ok gros point rouge déjà. Je ne connais pas les raisons de ton immigration mais a mon sens, la plupart d'entre nous immigrons aussi pour ameliorer notre situation professionnelle. Si t'es pas epanouie au boulot, ca pose probleme surtout pour un immigrant. Parce que c'est l'un des environnements ou tu passes 8h de ta journee et tu rencontres le plus de personnes. C'est ton principal "domaine de chasse" aux amis / contacts....

Il n'y a pas d'étrangers là où j'habite, pas comme à Montréal. Je ne pense pas pouvoir participer aux rencontres communautaires des immigrants français par exemple, parce que je vais me retrouver encore une étrangère parmi eux aussi, puisque moi je n'ai jamais vécu en France

Je suis sure qu'il y a d'autres rencontres communautaires auxquels tu peux participer...

Je n'ai jamais vecu au Canada mais un truc qui a marche pour moi c'est le volontariat. Tu t'inscris dans un club de sport ou groupe de lecture ou meme de langue. Cela te fera non seulement sortir de la maison (si tu as vraiment la volonte de changer cette situation), apprendre un truc nouveau et rencontrer des gens.

Je comprends ta situation, passer l'adolescence et la période des etudes, on a plus tendance a vouloir faire des efforts pour se reconstituer un "groupe". On perd l'habitude parce que d'autres priorites. Mais essaye de t'y mettre. Le plus difficile c'est de commencer. :smile:

Tu n'as jamais vécu au Canada? Mais alors, comment tu sais que pour le Québec ça marche? Car c'est très spécial tu sais, très à part. On pense comprendre puis il faut le vivre pour le voir qu'ici, contre toute attente, les choses sont très très différentes...Oui, je sais qu'en général, ce que tu dis marche, ma mère s'est fait des amis très vite en allant vivre quelques mois en Belgique et est allée à la salle de sport ou en faisant du shopping et s'est fait de super amies, au vrai sens du terme, pas genre connaissances comme à Québec où tu vas manger ensemble à midi.

J'ai déjà fait du sport ici et non, personne ne parlait à personne ?!

Je veux apprendre une langue mais c'est cher! Je me suis déjà renseigné pour le japonais et le chinois mais ça ne rentre pas dans mon budget. N'oublie pas je suis monoparentale avec des énormes factures à payer seule...

Oui, le travail j'aimais ce que je faisais mais pour une raison qui m'est toujours inconnue, ça ne colle pas.

J'ai jamais dit que pour le Quebec ca marche... J'essaye juste de donner des pistes a explorer pour t'aider... Comme Blondinette l'a dit, il faut imperativement que tu sortes de ton isolement emotionel. C'est pas bien pour toi et pour ton enfant

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Change de province le Quebec c'est juste une province du Canada.

J'ai déjà dit plus haut que je parle bien anglais mais je ne suis pas bilingue professionnellement et j'ai peur de recommencer à 0 et que mon enfant revive une désinstallation alors qu'il fait tellement d'effort de prendre des racines aussi. Puis j'ai vu les prix pour se loger en Ontario... ça m'a coupé.

Si cela pourrait te consoler, je peux te dire déjà que ce que tu ressens n'est surement pas rare de la part de beaucoup d'immigrants, surtout dans leur premiers mois, voire année d'installation. C'est juste que je te trouve courageuse et que tu expliques bien ton ressenti, contrairement à beaucoup d'autres qui ne veulent ou ne le peuvent pas le faire pour multitudes de raisons.

Je crois vraiment que le soucis est psychologique et n'a pas forcément un lien profond avec le style de vie d'ici, ceci je peux te dire que c'est parmi les problèmes les plus difficiles à résoudre car en général les gens ne savant réagir qu'avec les soucis qui ont des noms connus : je suis malade j'ai la fièvre, réponse : va voir un méedicn .... je suis au chômage, réponse : applique et trouves toi un boulot ou passe une formation qui t'ouvre le marché de travail ...etc...par contre lorsqu'il s'agit d'un soucis psychologique, à les gens .... soit qu'ils comprennent pas ce que tu dis ou bien ceux qui comprennent la chose, ne peuvent pas t'y aider ... car tout simplement tu es la seule à pouvoir résoudre ce soucis entre toi et toi-même. Même un psychologue n'a en réalité à t'offrir juste son oreille en te laissant raconter ton ressenti, chose que, peut-être pas mal de gens ne t'offrent pas ce privilège.

J'ai pas des pilules magiques à te donner ou des conseils, surtout pas cela d'ailleurs, tout ce que je pourrai te dire est que je comprends ton désarroi mais aussi qu'à l'intérieur de toi je sais que tu es forte et que tu pourras surmenter cette pente psychologique. A mon avis, pour le moment le plus important ce n'est pas que les gens comprennent ton sens de l'humour ou que tu comprennes le siens mais à privillègier une bonne insertion professionnelle, cela te conduira à en avoir plus de confiance en toi, te sentir utile et productive dans ta nouvelle société et avec le temps, crois moi, tu en gagneras usurement une dose de confiance en toi qui te permettera non seulement de réussir professionnellement mais aussi socialement et que tu auras envie et la capacité de comprendre le sens de l'humour de quiconque par la suite et baucoup d'autres aspects d'ailleurs.

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Sans vouloir te juger mais quand je te lis je ne sais pas si le problème est lié à là où tu vis. Mais plutôt d'un mal être intérieur. L'environnement quoi qu'on dise n'est idéal nulle part. Pour avoir un peu vécu pareille situation on pense toujours que y a rien ici. Que tout est nul etc etc

Et tu as peur de recommencer. Mais laisse moi te dire que cette vie est un éternel recommencement. Au moment où je pensais me poser dans ma vie eh ben non je me rends compte que la tournure des événements n'est pas en ma faveur et ni dans mon intérêt. Si on me l'avait dit des années antérieures je n'aurai pas pris.

Il y a pas d'âge pour reprendre sa vie en main. Arme toi de patience et de courage pour faire face. Surtout pour ton enfant.

Le plus important c'est de trouver la paix et ce que tu recherches. Rester seule n'aide pas. Entoure toi de la présence de tes proches et ensuite une fois que tu sais ce que tu veux faire tu choisiras les options à proximité. Que ce soit ai canada ou non.

Mais n'aie pas honte de reprendre et se dire qu'on s'est trompé. Si ça t'aide à avoir cette paix intérieure à chaque fois go for it.

Oui je sais, tu as raison, d'ailleurs je dis bien que c'est un mal-être, je ne blâme personne réellement mais je me sens incompatible. Je comprends, quand tu dis que tu as bougé car tu as ressenti qu'il fallait partir ou que tu dois partir de là où tu es car c'est pour ton bien. Le hic c'est que pour moi c'est des raisons genre émotionnelles, donc j'ai peur que j'ai des regrets ou que ce sera plus dur ailleurs, car c'est une fuite. Je ne me sens pas seule physiquement mais je me sens mal dans l'environnement, même si les paysages sont beaux. Comment dire, si je veux être bien je fais abstractions de tout sauf des paysages. C'est loin d'être une solution.

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Change de province le Quebec c'est juste une province du Canada.

J'ai déjà dit plus haut que je parle bien anglais mais je ne suis pas bilingue professionnellement et j'ai peur de recommencer à 0 et que mon enfant revive une désinstallation alors qu'il fait tellement d'effort de prendre des racines aussi. Puis j'ai vu les prix pour se loger en Ontario... ça m'a coupé.

Si cela pourrait te consoler, je peux te dire déjà que ce que tu ressens n'est surement pas rare de la part de beaucoup d'immigrants, surtout dans leur premiers mois, voire année d'installation. C'est juste que je te trouve courageuse et que tu expliques bien ton ressenti, contrairement à beaucoup d'autres qui ne veulent ou ne le peuvent pas le faire pour multitudes de raisons.

Je crois vraiment que le soucis est psychologique et n'a pas forcément un lien profond avec le style de vie d'ici, ceci je peux te dire que c'est parmi les problèmes les plus difficiles à résoudre car en général les gens ne savant réagir qu'avec les soucis qui ont des noms connus : je suis malade j'ai la fièvre, réponse : va voir un méedicn .... je suis au chômage, réponse : applique et trouves toi un boulot ou passe une formation qui t'ouvre le marché de travail ...etc...par contre lorsqu'il s'agit d'un soucis psychologique, à les gens .... soit qu'ils comprennent pas ce que tu dis ou bien ceux qui comprennent la chose, ne peuvent pas t'y aider ... car tout simplement tu es la seule à pouvoir résoudre ce soucis entre toi et toi-même. Même un psychologue n'a en réalité à t'offrir juste son oreille en te laissant raconter ton ressenti, chose que, peut-être pas mal de gens ne t'offrent pas ce privilège.

J'ai pas des pilules magiques à te donner ou des conseils, surtout pas cela d'ailleurs, tout ce que je pourrai te dire est que je comprends ton désarroi mais aussi qu'à l'intérieur de toi je sais que tu es forte et que tu pourras surmenter cette pente psychologique. A mon avis, pour le moment le plus important ce n'est pas que les gens comprennent ton sens de l'humour ou que tu comprennes le siens mais à privillègier une bonne insertion professionnelle, cela te conduira à en avoir plus de confiance en toi, te sentir utile et productive dans ta nouvelle société et avec le temps, crois moi, tu en gagneras usurement une dose de confiance en toi qui te permettera non seulement de réussir professionnellement mais aussi socialement et que tu auras envie et la capacité de comprendre le sens de l'humour de quiconque par la suite et baucoup d'autres aspects d'ailleurs.

Salut,

Oui c'est sûr que c'est psychologique, j'ai d'ailleurs beaucoup voyagé car je suis toujours en quête d'un bie-être quelque part mais là je ne suis plus seule, j'ai mon enfant, je ne peux pas partir d'un endroit dès que j'en ai marre, je dois passer sa personne avant la mienne. J'aimerais régler mes problèmes mais visiblement j'en suis pas encore là.

Merci de me comprendre si bien, oui je ressens comme tu dis un désarroi qui me bloque. De plus, j'ai l'impression de recevoir un mirroir négatif à chaque fois que je ne suis pas "en forme", une réaction d'une personne arrive qui en rajoute à mon désarroi déjà existent et ça m'enrage, du coup je blâme tout le monde, ce qui est pas bien. Oui, certaines choses sont dues à la société des natifs, oui ils sont très spéciaux et très différents, des choses naturelles pour nous ne sont pas bien venues pour eux et le contraire aussi. Je ressens que, pour être ici, tu dois être comme eux, leur façon de t'exprimer, leur accent...mais moi je ne suis pas comme eux, j'ai mes valeurs acquises durant ma vie qui sont positives pour moi. Pour moi ne pas être égocentrique et être ouvert au monde, ça me plaît. Mais ici c'est du chacun pour soi, c'est très individualiste. Comment apprécier cela? Comment devenir zen alors que j'ai continuellement une lutte intérieure? Peur de devenir ce que je déteste. Je veux évoluer moi, pas regresser. C'est là que je me sens seule. Seule dans mon trip seule avec mes pensées et mes idées. Ici ils aiment être flatées. qu'on leur lèche les bottes. C'était très choquant de découvrir ça. Je me dis mais comment est-ce seulement possible? Je dois sourir et montrer le contraire de ce que je ressens, sinon ben je vais être mise dans la case de "français arrogant" ... oui, parcequ'ils pensent que tous les étrangers sont des français et en plus, arrogants. Je vois bien plus de natifs arrogants envers les français que des français arrogants envers les natifs, mais ça c'est mon expérience. Oui, mais ils peuvent, puisqu'ils sont chez eux, c'est bien ça, non?

Oui, je prie pour trouver un travail dans une entreprise étrangère, en fait. J'ai fait mon expérience québécoise - incompatibilité. Mais je me suis forcée, vraiment. J'ai fait tout pour que ça passe mais ça n'a pas passé quand-même. Tellement d'hypocrisie...

Je crois que c'est ça, je dois méditer, prier pour avoir la force de continuer tout en étant moi-même et ne pas changer à cause de mon environnement.

Désolée si je suis si pessimiste. Je me relis, j'aime pas ce que j'écris mais bon, merde, faut que ça sorte.

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Change de province le Quebec c'est juste une province du Canada.

J'ai déjà dit plus haut que je parle bien anglais mais je ne suis pas bilingue professionnellement et j'ai peur de recommencer à 0 et que mon enfant revive une désinstallation alors qu'il fait tellement d'effort de prendre des racines aussi. Puis j'ai vu les prix pour se loger en Ontario... ça m'a coupé.

Si cela pourrait te consoler, je peux te dire déjà que ce que tu ressens n'est surement pas rare de la part de beaucoup d'immigrants, surtout dans leur premiers mois, voire année d'installation. C'est juste que je te trouve courageuse et que tu expliques bien ton ressenti, contrairement à beaucoup d'autres qui ne veulent ou ne le peuvent pas le faire pour multitudes de raisons.

Je crois vraiment que le soucis est psychologique et n'a pas forcément un lien profond avec le style de vie d'ici, ceci je peux te dire que c'est parmi les problèmes les plus difficiles à résoudre car en général les gens ne savant réagir qu'avec les soucis qui ont des noms connus : je suis malade j'ai la fièvre, réponse : va voir un méedicn .... je suis au chômage, réponse : applique et trouves toi un boulot ou passe une formation qui t'ouvre le marché de travail ...etc...par contre lorsqu'il s'agit d'un soucis psychologique, à les gens .... soit qu'ils comprennent pas ce que tu dis ou bien ceux qui comprennent la chose, ne peuvent pas t'y aider ... car tout simplement tu es la seule à pouvoir résoudre ce soucis entre toi et toi-même. Même un psychologue n'a en réalité à t'offrir juste son oreille en te laissant raconter ton ressenti, chose que, peut-être pas mal de gens ne t'offrent pas ce privilège.

J'ai pas des pilules magiques à te donner ou des conseils, surtout pas cela d'ailleurs, tout ce que je pourrai te dire est que je comprends ton désarroi mais aussi qu'à l'intérieur de toi je sais que tu es forte et que tu pourras surmenter cette pente psychologique. A mon avis, pour le moment le plus important ce n'est pas que les gens comprennent ton sens de l'humour ou que tu comprennes le siens mais à privillègier une bonne insertion professionnelle, cela te conduira à en avoir plus de confiance en toi, te sentir utile et productive dans ta nouvelle société et avec le temps, crois moi, tu en gagneras usurement une dose de confiance en toi qui te permettera non seulement de réussir professionnellement mais aussi socialement et que tu auras envie et la capacité de comprendre le sens de l'humour de quiconque par la suite et baucoup d'autres aspects d'ailleurs.

Salut,

Oui c'est sûr que c'est psychologique, j'ai d'ailleurs beaucoup voyagé car je suis toujours en quête d'un bie-être quelque part mais là je ne suis plus seule, j'ai mon enfant, je ne peux pas partir d'un endroit dès que j'en ai marre, je dois passer sa personne avant la mienne. J'aimerais régler mes problèmes mais visiblement j'en suis pas encore là.

Merci de me comprendre si bien, oui je ressens comme tu dis un désarroi qui me bloque. De plus, j'ai l'impression de recevoir un mirroir négatif à chaque fois que je ne suis pas "en forme", une réaction d'une personne arrive qui en rajoute à mon désarroi déjà existent et ça m'enrage, du coup je blâme tout le monde, ce qui est pas bien. Oui, certaines choses sont dues à la société des natifs, oui ils sont très spéciaux et très différents, des choses naturelles pour nous ne sont pas bien venues pour eux et le contraire aussi. Je ressens que, pour être ici, tu dois être comme eux, leur façon de t'exprimer, leur accent...mais moi je ne suis pas comme eux, j'ai mes valeurs acquises durant ma vie qui sont positives pour moi. Pour moi ne pas être égocentrique et être ouvert au monde, ça me plaît. Mais ici c'est du chacun pour soi, c'est très individualiste. Comment apprécier cela? Comment devenir zen alors que j'ai continuellement une lutte intérieure? Peur de devenir ce que je déteste. Je veux évoluer moi, pas regresser. C'est là que je me sens seule. Seule dans mon trip seule avec mes pensées et mes idées. Ici ils aiment être flatées. qu'on leur lèche les bottes. C'était très choquant de découvrir ça. Je me dis mais comment est-ce seulement possible? Je dois sourir et montrer le contraire de ce que je ressens, sinon ben je vais être mise dans la case de "français arrogant" ... oui, parcequ'ils pensent que tous les étrangers sont des français et en plus, arrogants. Je vois bien plus de natifs arrogants envers les français que des français arrogants envers les natifs, mais ça c'est mon expérience. Oui, mais ils peuvent, puisqu'ils sont chez eux, c'est bien ça, non?

Oui, je prie pour trouver un travail dans une entreprise étrangère, en fait. J'ai fait mon expérience québécoise - incompatibilité. Mais je me suis forcée, vraiment. J'ai fait tout pour que ça passe mais ça n'a pas passé quand-même. Tellement d'hypocrisie...

Je crois que c'est ça, je dois méditer, prier pour avoir la force de continuer tout en étant moi-même et ne pas changer à cause de mon environnement.

Désolée si je suis si pessimiste. Je me relis, j'aime pas ce que j'écris mais bon, merde, faut que ça sorte.

A mon avis il ya une obsession dont il faut absolument se défaire: celle de vouloir se faire absolument des amis quebecois.

ce n'est ni un signe d’intégration ni un signe de bonheur au Quebec. Le plus important c est d'etre correcte avec tout le monde.

Je ne suis pas un grand apôtre du communautarisme mais je crois qu'on peut également développer de très belles amitiés avec des personnes originaires d'autres communautés immigrantes (qui peut-être traversent aussi ce désert affectif).

C'est effectivement une impression réelle que dans la vraie vie les gens ne se parle pas, soit par défaut de temps ou tout simplement par individualisme ou alors (et c'est la cause la plus fréquente plus que tu ne le penses) parce qu'elles sont gênés pour garder des liens avec les étrangers.

Je ne sous-estime pas aussi le niveau de complexe omniprésent.

en appliquant les conseils que les autres t'ont donné dans le forum, tu gagnerais aussi a regarder dans les sites de rencontres (je sais que c est rocambolesque comme conseils) mais je connais des gens qui ont eu des fortunes diverses sur ces sites. .

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En tout cas, tu es dure avec les Québécois. Aucun bon mot, que des commentaires négatifs.

Et si tu te trompais de cible? Que ton mal-être n'avait rien à voir avec le Québec.

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  • Habitués

Change de province le Quebec c'est juste une province du Canada.

J'ai déjà dit plus haut que je parle bien anglais mais je ne suis pas bilingue professionnellement et j'ai peur de recommencer à 0 et que mon enfant revive une désinstallation alors qu'il fait tellement d'effort de prendre des racines aussi. Puis j'ai vu les prix pour se loger en Ontario... ça m'a coupé.

Un moment donné il faut choisir si tu n'est pas bilingue mais tu parle bien. Dans une autre province tu va facilement devenir bilingue donc pas souci à faire de ce côté la.

J'ai une ami qui n'est pas bilingue il a réussit a trouvé un super job à Toronto depuis Montréal, tu peux commence déjà de postuler sur des postes à Toronto.

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