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Enfin une bonne nouvelle !!!!!!!


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«Les Britanniques ont donc décidé de quitter l’Union européenne. L’événement est d’une telle portée historique qu’on n’a pas fini d’en mesurer les conséquences et d’en analyser les causes. Sur ce sujet, on peut s’attendre à un déversement d’analyses méprisantes sur le rôle de la xénophobie dans l’histoire et dans les esprits anglais. C’est le rejet de "l’ouvrier polonais" qui aurait conduit les classes populaires forcément obtuses - à la différence des élites financiarisées londoniennes si ouvertes à tous les exotismes - qui a fait basculer ce scrutin vers le "leave".

 

Oui, ce sont bien les bulletins de vote de la ceinture ouvrière du Nord de l’Angleterre et du Pays de Galles qui ont emporté la décision. Et les arguments de prospérité économique apportés par l’Union européenne n’y ont pas pesé assez lourd, comme l’atteste le vote majoritaire des ouvriers de l’usine modèle de Nissan à Sunderland pour le Brexit, alors que les automobiles produites à cet endroit sont presque toutes exportées vers le continent !

Et oui encore, la présence importante de travailleurs immigrés, souvent européens, a été un point dur de la campagne référendaire. Mais pour une raison qu’il importe d’éclairer : les travailleurs polonais, roumains, et autres soit environ trois millions de personnes, venus librement des pays intégrés à l’Union européenne ont été vécus par leurs collègues britanniques comme des concurrents déloyaux, dont la présence  dans le pays a un effet massif de contrôle des salaires. Il suffit de rappeler que le Smic anglais est tellement bas que le premier ministre David Cameron, juste avant de convoquer le référendum, a décidé en 2016 une hausse de 40% sur cinq ans. La faiblesse de la protection légale ou conventionnelle des travailleurs britanniques a fait le reste. Pour nombre de chômeurs anglais, le couple "contrat de travail zéro heure/ travailleur immigré" est juste une machine infernale destinée à les plonger ou les maintenir dans la misère. Du coup la liberté d’installation (une des "quatre grandes libertés" de l’Union européenne) apparaît comme le moyen pour les élites, qui elles bénéficient des bienfaits de la globalisation (60% des votants pour le remain à Londres), de refouler les classes populaires dans leurs ghettos sociaux.

Voici ce qu’écrivait la députée pro-européenne et travailliste Jo Cox à ses électeurs, avant d’être assassinée :

"Permettez-moi de dire, d’entrée de jeu, qu’il n’y a aucun mal à être préoccupé par l’immigration. Beaucoup de gens le sont. Et ils ne sont pas racistes ou xénophobes pour autant. Ils sont simplement inquiets des pressions qui pourraient peser sur les cabinets médicaux ou sur les écoles, inquiets des changements qui pourraient affecter les centres-villes tels qu’ils les ont connus jusqu’ici, ou alors ils craignent de ne pas pouvoir concurrencer les travailleurs immigrés dans la course à l’emploi"

Le Brexit sanctionne vingt années d’errements de la construction européenne, dont les dirigeants (Commission, Conseil, Parlement européen, Cour de Justice) ont voulu, construit, consolidé un espace économique et social mettant systématiquement les travailleurs et leurs systèmes protections en concurrence, vue par les élites comme le moyen de dynamiter les avantages sociaux obtenus par les salariés dans le vieux monde keynésien des années 70. Dans ce combat douteux, les gouvernements britanniques de droite et de gauche ont joué un rôle moteur. C’est un commissaire anglais conservateur, Sir Leon Brittan, qui a mis au point la doctrine de la concurrence sans frein de l’Union européenne, qui a conduit au démantèlement des grands groupes industriels. C’est aussi un conservateur John Major, qui refuse la directive temps de travail. C’est le travailliste Tony Blair qui refuse la charte sociale européenne, etc… Les gouvernements de gauche et de droite ont ensuite tous milité pour l’application de la directive Bolkestein sur la libre circulation des services, donc des travailleurs détachés, etc… 

Pour le dire vite : à force de travailler à saboter les conditions de vie, de travail, d’existence, des classes populaires en se servant de l’ouvre boîte de l’UE, les pro-européens ont fini par échouer sur le mur du peuple. Ils ont été aidés par les gouvernants des autres pays, qui, eux aussi, considéraient la concurrence de tous contre tous comme le moyen de moderniser leurs propres pays.

Il ne faut pas s’y tromper : le phénomène n’est pas que britannique. En 2005, faute d’Europe sociale (pourtant voulue par Jacques Delors dans les années 1990) les mêmes ressorts avaient pesé lourd dans le « Non » des Français au projet de traité constitutionnel européen. Depuis lors, le fossé entre les deux France, l’une populaire et défiante envers l’Union européenne, l’autre farouchement attachée à sa construction, ne s’est pas refermé. Faute encore plus lourde, le traité de Lisbonne, en 2009, a voulu "effacer" la faute du peuple, qui aurait cédé aux sirènes des "populistes". Mais comme le disait Bertold Brecht, on ne change pas de peuple, et le problème demeure. Lucide, Hervé Mariton, député le plus libéral des Républicains, expliquait à Marianne que depuis lors, "un kyste s’est installé dans la politique française, qui pourrit tout, et qu’il faudra bien faire trancher", par un autre référendum. La plupart des responsables de gauche et de droite sont in petto du même avis, mais redoutent une épreuve qui pourrait les balayer… Les peuples sont bien des emmerdeurs de gouverner l’Europe en rond mais, étant la seule source de la politique, il n’y a d’autre voie que de bien les écouter

 

 http://www.marianne.net/probleme-europe-c-est-peuple-100243883.html

 

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(Vers une nouvelle ère, celle des peuples souverains commerçant librement ensemble)

 

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  • Habitués

Bonne nouvelle pour les jeunes britanniques qui pouvaient aller travailler dans l'ue et maintenant non... Comme quoi un vote de ''vieux'' pénalise toujours l'avenir des plus jeunes!

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  • Habitués

Comme si c'était les anglais qui veulent aller bosser ailleurs en Europe et pas les autres qui essayent de venir travailler en Angleterre, ses salaires meilleurs et son 5 % de chômage :lol:

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Il y a 1 heure, Demina47 a dit :

Comme si c'était les anglais qui veulent aller bosser ailleurs en Europe et pas les autres qui essayent de venir travailler en Angleterre, ses salaires meilleurs et son 5 % de chômage :lol:

Il y en a plus que tu penses qui veulent aller travailler en dehors de la grande bretagne... en dehors des salaires il y a aussi l'experience, la leçon de vie et d'ouverture sur les autres. Tout ne tourne pas uniquement autour d'un salaire comme tu le penses.

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  • Habitués

Quelle hypocrisie... 

 

Dans tous les cas, mon propos reste vrai, c'est bien des étrangers à l'Angleterre qui cherchent à aller en Angleterre et pas le contraire sauf exception. Mais comme tu sais parfaitement que j'ai raison, tu bottes en touche en faisant semblant de ne pas avoir lu le propos principal de mon message.

 

Des anglais ailleurs en Europe, je pense qu'on peut déjà bien les chercher.

Modifié par Demina47
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  • Habitués

Bien évidemment j'avais oublié que tu as la science infuse... bien évidemment tu savais aussi que cela coupe toute bourse et échange erasmus aux britanniques... mais forcément ils doivent pas être nombreux hein! Juste quelques paumés...

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  • Habitués
Quelle hypocrisie... 

 

Dans tous les cas, mon propos reste vrai, c'est bien des étrangers à l'Angleterre qui cherchent à aller en Angleterre et pas le contraire sauf exception. Mais comme tu sais parfaitement que j'ai raison, tu bottes en touche en faisant semblant de ne pas avoir lu le propos principal de mon message.

 

Des anglais ailleurs en Europe, je pense qu'on peut déjà bien les chercher.

Ça signifie?

Mais comme tu es peu sortie de la région parisienne tu dois assez peu savoir combien d anglais se sont établis dans le sud-ouest de la France grâce à l UE. Il y sont autour de 200 000 ...

Mais c est vrai qu il faut vraiment les chercher.

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/anglais-de-france-loin-d-albion-mais-au-coeur-de-l-europe_1674102.html

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  • Habitués

Et ici aussi : http://www.lesoir.be/1249288/article/actualite/union-europeenne/2016-06-24/ils-sont-27000-en-belgique-carte-des-expatries-britanniques-en-europe

 

Rien qu'avec les chiffres ci-dessous, ils sont presque 1 million à vivre dans ces 5 pays de l'EU.

 

Si l’on se focalise sur l’Europe, ils sont :

► 381.025 expatriés britanniques en Espagne

► 253.605 expatriés britanniques en Irlande

► 172.806 expatriés britanniques en France

► 96.938 expatriés britanniques en Allemagne

► 72.234 expatriés britanniques en Italie

Voir la carte des expatriés, pays par pays

https://infogr.am/854ac581-c1fd-4185-91b4-1a08a5a55c05

Modifié par naomi
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Ce ne sont pas des expatriés, ce sont des retraités qui vont profiter des températures clémentes et coût de la vie plus doux qu'en Angleterre. Que l'Angleterre sorte ou non de l'Europe, ça ne va pas changer grand chose pour cette population là.

 

Des anglais qui vont en Irlande, pour moi ce n'est pas vraiment un pays différent de l'Angleterre...

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  • Habitués

Désolé, mais l'EIRE n'est pas le Royaume-Uni. À ne pas confondre avec l'Irlande du Nord.

 

Et puis si vous sortez de l'UE, il y en a encore plus qui s'expatrient.

Si vous regardez les chiffres pour les USA, Canada et Australie, cela fait plus de 2 700.000 personnes.

 

 

The top 10 destinations for Britons are (in ascending order):

Channel Islands: 73,030

Germany: 96,938

France: 172,806

Ireland: 253,605

South Africa: 305,660

New Zealand: 313,850

Spain: 381,025

Canada: 674,371

United States of America: 758,919

Australia: 1,277,474

http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/11287523/Where-are-the-British-expats-in-Europe-This-map-will-tell-you.html

 

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  • Habitués

Oui sauf que le propos est l'Europe et pas ailleurs (d'ailleurs ils s'expatrient encore plus malgré les frontières ? C'est pas contradictoire avec le propos initial du bouhouhou les méchants qui ont voté pour le brexit vont empêcher les anglais de s'expatrier ?)

 

Je suis déjà au courant qu'une partie de l'irlande ne fait pas partie du RU, appelle moi quiche.

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  • Habitués
il y a 13 minutes, Demina47 a dit :

Oui sauf que le propos est l'Europe et pas ailleurs (d'ailleurs ils s'expatrient encore plus malgré les frontières ? C'est pas contradictoire avec le propos initial du bouhouhou les méchants qui ont voté pour le brexit vont empêcher les anglais de s'expatrier ?)

Si l’Angleterre ne fait plus partie de l UE, il n y aura plus de libre circulation des personnes et les anglais ne pourront plus s’établir dans l UE libre comme c'est le cas aujourd’hui. (Et inversement pour tous les européens qui allaient en Angleterre)

C'est difficile à comprendre ?

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Il faut croire... Mais de toutes les façons, ça ne change pas grand chose au schmilblick, ils ne conduisent pas du bon bord, ils ont une autre monnaie... Ils faisaient déjà rien qu'à leur tête ;)

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  • Habitués
Il y a 18 heures, Demina47 a dit :

Ce ne sont pas des expatriés, ce sont des retraités qui vont profiter des températures clémentes et coût de la vie plus doux qu'en Angleterre. Que l'Angleterre sorte ou non de l'Europe, ça ne va pas changer grand chose pour cette population là.

 

Des anglais qui vont en Irlande, pour moi ce n'est pas vraiment un pays différent de l'Angleterre...

 

Au contraire, ça va changer beaucoup de choses, ne serait-ce que pour leurs frais de santé par exemple qui sont couverts par les accords européens actuellement.

 

Ensuite j'ai trouvé que le système britannique est bizarre pour le vote: les Anglais qui vivent en dehors du UK ne pouvaient pas voter, par contre les citoyens du Commonwealth vivant au UK avaient le droit de voter. Dans le fond, ceux concernés ne peuvent pas voter, ceux pas concernés peuvent choisir pour les autres :blink: 

 

Après, une campagne basée à 90% sur le rejet des immigrants voleurs de travail....qui a été gagnée grâce aux vieux qui sont à la retraite et donc non concernés par le vol de leurs emplois. C'est beau ;)  

 

Sans compter que ce n'est pas la majorité des électeurs qui a choisi le "oui", mais la majorité des gens qui ont voté (17M de oui pour 42M d'électeurs). Moi c'est ça me dérange le plus en fait. 

Modifié par crazy_marty
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  • Habitués
Il y a 2 heures, crazy_marty a dit :

 

Sans compter que ce n'est pas la majorité des électeurs qui a choisi le "oui", mais la majorité des gens qui ont voté (17M de oui pour 42M d'électeurs). Moi c'est ça me dérange le plus en fait. 

 

C'est clair. Mais on le dit tellement que le vote est un devoir citoyen! Même si ce n'était qu'un référendum, ceux qui n'ont pas voté et qui étaient au courant, bien entendu de l'importance d'exprimer son avis avec tout le battage qu'il y a eu, n'ont malheureusement qu'à s'en prendre à eux même. 

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  • Habitués

Déja les anglais à l'intérieur de l'UE ils était problématiques. Pas de Schengen, pas d'Euro, de quoi donner de mauvaises idées aux autres qui sont des soumis dans ce système non démocratique.  .UE veut faire de pays, de nations de simples provinces de l' Europe.  Les peuples ne voudront pas il y aura dautres EXIT

Modifié par MicheldeMtl
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il y a 42 minutes, MicheldeMtl a dit :

Déja les anglais à l'intérieur de l'UE ils était problématiques. Pas de Schengen, pas d'Euro, de quoi donner de mauvaises idées aux autres qui sont des soumis dans ce système non démocratique.  .UE veut faire de pays, de nations de simples provinces de l' Europe.  Les peuples ne voudront pas il y aura dautres EXIT

 

C'est exactement ça. En espérant que les "élites" tiennent compte du résultat de ce référendum et ne fourrent pas une fois de plus le peuple anglais.

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