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Une love story au goût de sirop d’érable


Marty

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Un article sympathique sur un couple installé depuis trois ans revenus se marier en France:

"Laura et Pierre, une love story au goût de sirop dérable

PUBLIÉ LE 13/09/2013

Par GAËLLE CARON

Ils étaient dans le même lycée, La Sagesse, à Cambrai. Ils ont suivi les mêmes études dans la même école dinfirmiers à Saint-Quentin. Ils ont pris le même avion pour Montréal, où ils ont décidé dexercer. Et ils porteront le même nom ce samedi, après leur mariage à la maison ! Voilà en avant-première le « pitch » dune comédie romantique plutôt sympa : « Laura et Pierre ».

Le 15 décembre 2012, Pierre demandait Laura en mariage sur le toit dun immeuble de New York.

Elle dit que là-bas son accent canadien ne la trahit pas, que les gens savent tout de suite quelle est Française. Mais ici, dans le Cambrésis, sa terre natale, Laura Plancot na pas de mal à passer pour une Québécoise Pierre Quennesson, son « chum », originaire de Cuvillers, résiste encore un peu aux intonations, mais il a dautres marqueurs de son émigration, comme les vocables anglais ou le tutoiement facile. Ny voir aucun manque de politesse, juste une habitude canadienne. Prise dautant plus rapidement que le couple a tout fait, dès son arrivée à Montréal, pour se fondre dans la masse. « Beaucoup de Français partent travailler au Québec, mais ils restent entre Français et du coup cest beaucoup plus difficile pour eux de sintégrer et ils repartent. Nous, on a choisi de ne pas en côtoyer et on sest plutôt bien adapté. »

De toute façon, dès le début de leur projet, avant même de senvoler, Laura et Pierre étaient déjà un peu canadiens dans leurs têtes Après leur entretien concluant à lordre des infirmiers du Québec à Paris, les deux jeunes soignants avaient en effet deux options à lheure de signer leur contrat de travail de deux ans : un visa de travailleur temporaire ou un titre de résident permanent avec la double nationalité à la clé au bout de trois ans. « On a opté pour la résidence permanente, car ça facilite les démarches administratives, notamment pour le permis de conduire, les papiers de santé ou trouver un logement. »

Les trois ans sont passés Propriétaires dun appartement sur lîle de Montréal et titulaires de leurs postes à lhôpital universitaire Maisonneuve Rosemont elle en salles daccouchement et lui aux urgences ils seront donc bientôt franco-canadiens. « Pour nos enfants à naître », prévoient-ils. Mais aussi parce quà les entendre ils nont pas franchement envie de revenir. « Notre qualité de vie est exceptionnelle. On travaille de 16 h à minuit, lhiver on skie le matin, lété on joue au golf. Et on gagne mieux notre vie quen France pour des postes égaux. Là-bas, le salaire est versé à la quinzaine et tous les impôts sont déjà déduits. Il ny a pas de récup ou de RTT, tout est payé. Les heures supplémentaires ne sont pas vues comme un inconvénient, mais comme un vrai avantage. Par exemple, jai voulu macheter un nouveau club de golf, alors jai fait huit heures en plus et jai pu me loffrir. Cest une culture différente qui nous convient. Sans compter que lélectricité est moins chère et leau froide gratuite », argumente Pierre, qui ne fait pas de tralala à la française pour dévoiler son salaire : « on gagne 62 000 dollars brut chacun par an ». À 25 ans et avec trois ans dancienneté

Seul hic à leur belle aventure, léloignement de la famille. « La distance, cest le gros point négatif. On se sent un peu égoïste de vivre notre rêve, mais on essaye de revenir une fois par an pour les grandes occasions. Et on a la chance davoir des parents qui comprennent et ne nous mettent pas la pression », commente Laura. Assis près delle à la table de la salle à manger, dans la maison familiale de Wambaix, son papa acquiesce. « On sest fait une raison, dit-il. Et puis grâce à Internet et à Skype, on arrive à les voir régulièrement. Et puis nous aussi on va là-bas. Deux fois déjà, et ça nous a rassurés de les voir bien installés. »

Rencontre, bac, diplôme, visa, job Pas du genre à perdre leur temps et à faire les choses à moitié, Laura et Pierre vont ajouter un nouveau chapitre à leur histoire. Après la demande de monsieur le 15 décembre dernier sur le toit dun immeuble de New York quil avait loué, ils se marient ce samedi, civilement en mairie de Cambrai puis religieusement à Marquion. Mais là encore, le scénario risque de surprendre. La cérémonie, célébrée par un diacre laprès-midi, naura pas lieu à léglise, mais dans le jardin dun château. À la mode nord-américaine"

http://www.lavoixdunord.fr/region/laura-et-pierre-une-love-story-au-gout-de-sirop-d-erable-ia13b0n1540124

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  • Habitués

Le mariage monogame est un signe religieux d'aliénation.

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Un article sympathique sur un couple installé depuis trois ans revenus se marier en France:

"Laura et Pierre, une love story au goût de sirop dérable

PUBLIÉ LE 13/09/2013

Par GAËLLE CARON

Ils étaient dans le même lycée, La Sagesse, à Cambrai. Ils ont suivi les mêmes études dans la même école dinfirmiers à Saint-Quentin. Ils ont pris le même avion pour Montréal, où ils ont décidé dexercer. Et ils porteront le même nom ce samedi, après leur mariage à la maison ! Voilà en avant-première le « pitch » dune comédie romantique plutôt sympa : « Laura et Pierre ».

Le 15 décembre 2012, Pierre demandait Laura en mariage sur le toit dun immeuble de New York.

Elle dit que là-bas son accent canadien ne la trahit pas, que les gens savent tout de suite quelle est Française. Mais ici, dans le Cambrésis, sa terre natale, Laura Plancot na pas de mal à passer pour une Québécoise Pierre Quennesson, son « chum », originaire de Cuvillers, résiste encore un peu aux intonations, mais il a dautres marqueurs de son émigration, comme les vocables anglais ou le tutoiement facile. Ny voir aucun manque de politesse, juste une habitude canadienne. Prise dautant plus rapidement que le couple a tout fait, dès son arrivée à Montréal, pour se fondre dans la masse. « Beaucoup de Français partent travailler au Québec, mais ils restent entre Français et du coup cest beaucoup plus difficile pour eux de sintégrer et ils repartent. Nous, on a choisi de ne pas en côtoyer et on sest plutôt bien adapté. »

De toute façon, dès le début de leur projet, avant même de senvoler, Laura et Pierre étaient déjà un peu canadiens dans leurs têtes Après leur entretien concluant à lordre des infirmiers du Québec à Paris, les deux jeunes soignants avaient en effet deux options à lheure de signer leur contrat de travail de deux ans : un visa de travailleur temporaire ou un titre de résident permanent avec la double nationalité à la clé au bout de trois ans. « On a opté pour la résidence permanente, car ça facilite les démarches administratives, notamment pour le permis de conduire, les papiers de santé ou trouver un logement. »

Les trois ans sont passés Propriétaires dun appartement sur lîle de Montréal et titulaires de leurs postes à lhôpital universitaire Maisonneuve Rosemont elle en salles daccouchement et lui aux urgences ils seront donc bientôt franco-canadiens. « Pour nos enfants à naître », prévoient-ils. Mais aussi parce quà les entendre ils nont pas franchement envie de revenir. « Notre qualité de vie est exceptionnelle. On travaille de 16 h à minuit, lhiver on skie le matin, lété on joue au golf. Et on gagne mieux notre vie quen France pour des postes égaux. Là-bas, le salaire est versé à la quinzaine et tous les impôts sont déjà déduits. Il ny a pas de récup ou de RTT, tout est payé. Les heures supplémentaires ne sont pas vues comme un inconvénient, mais comme un vrai avantage. Par exemple, jai voulu macheter un nouveau club de golf, alors jai fait huit heures en plus et jai pu me loffrir. Cest une culture différente qui nous convient. Sans compter que lélectricité est moins chère et leau froide gratuite », argumente Pierre, qui ne fait pas de tralala à la française pour dévoiler son salaire : « on gagne 62 000 dollars brut chacun par an ». À 25 ans et avec trois ans dancienneté

Seul hic à leur belle aventure, léloignement de la famille. « La distance, cest le gros point négatif. On se sent un peu égoïste de vivre notre rêve, mais on essaye de revenir une fois par an pour les grandes occasions. Et on a la chance davoir des parents qui comprennent et ne nous mettent pas la pression », commente Laura. Assis près delle à la table de la salle à manger, dans la maison familiale de Wambaix, son papa acquiesce. « On sest fait une raison, dit-il. Et puis grâce à Internet et à Skype, on arrive à les voir régulièrement. Et puis nous aussi on va là-bas. Deux fois déjà, et ça nous a rassurés de les voir bien installés. »

Rencontre, bac, diplôme, visa, job Pas du genre à perdre leur temps et à faire les choses à moitié, Laura et Pierre vont ajouter un nouveau chapitre à leur histoire. Après la demande de monsieur le 15 décembre dernier sur le toit dun immeuble de New York quil avait loué, ils se marient ce samedi, civilement en mairie de Cambrai puis religieusement à Marquion. Mais là encore, le scénario risque de surprendre. La cérémonie, célébrée par un diacre laprès-midi, naura pas lieu à léglise, mais dans le jardin dun château. À la mode nord-américaine"

http://www.lavoixdunord.fr/region/laura-et-pierre-une-love-story-au-gout-de-sirop-d-erable-ia13b0n1540124

"qui ne fait pas de tralala à la française pour son salaire "

le préjugé ringard par excellence.

J'arrive pas à vivre dans le passé sérieux, les Québécois ne vous balancent pas leur salaire en pleine face plus facilement que les français. C'est même plutôt l'inverse.

Cliché, comme ... bah on peut le voir les clichés sont leur mode de vie, tout le monde fait ce qu'il veut, mais les affirmations ou simplifications sont, elles, discutables.

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  • Habitués

"qui ne fait pas de tralala à la française pour son salaire "

le préjugé ringard par excellence.

J'arrive pas à vivre dans le passé sérieux, les Québécois ne vous balancent pas leur salaire en pleine face plus facilement que les français. C'est même plutôt l'inverse.

Cliché, comme ... bah on peut le voir les clichés sont leur mode de vie, tout le monde fait ce qu'il veut, mais les affirmations ou simplifications sont, elles, discutables.

Peut être pas mais on est moins complexé par rapport a la question d'argent quand même. En on ne traite pas de voleur les personnes qui réussissent ;)

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