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Dictionnaire québécois à la recherche d'expressions françaises


Tiguidoulalaïlaï

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  • Habitués

En effet, il y a un truc, un gros truc, qui t'échappe... :sleep:

Premièrement, tu confonds le "vrai français" avec le "bon usage" prescrit par le français normatif. "Vrai" et "bon" sont des adjectifs qui ne sont pas synonymes en français. Et comme tu le sais, l'usage d'un bon français exige de la précision. :smile:

Un écart langagier, quoiqu'il existe la notion de registre, une faute syntaxique ou d'orthographe, qu'elle soit le fait d'un locuteur québécois ou français demeure du "vrai français" même si elle constitue un usage fautif par rapport à la norme prescrite. Après, il y a les usages et les variantes régionales attestées et de bon aloi.

Deuxièmement, à l'instar de Sarayoo, tu persistes à porter un jugement dépréciatif et global sur le français québécois. Or, personne n'essaie de légitimer ("tirer vers le bas") un usage généralisé de formes fautives ou familières à l'oral, encore moins à l'écrit en justifiant des fautes d'orthographe pour célébrer notre différence!

Tout cela relève de ton imagination, non, plus précisément, tout cela relève de ton jugement fautif basé sur l'idée que tout est de mauvaise qualité en français québécois. C'est cela notre problème.

Premièrement, vous avez certainement un "bon usage" d'après ce que tu me dis. Chez nous il y a juste français ou pas français, dans le sens orthographique et syntaxique, pour lequel nous nous battons tous les jours, ce qui n'apparait pas toujours évident pour des francophones étrangers qui n'ont pas une vue de l'intérieur.

Deuxièmement, je n'ai aucunement, dans ma réponse, fait allusion au " français québécois". Les Québécois nous accueillent volontiers, soit. Comme ayant des ancêtres communs, soit. Que le français québécois soit différent du français de France, soit. Mais qu'on ne vienne pas me dire que des fautes abominables soient admissibles, simplement parce que de plus en plus de gens les font. C'est cela que j'appelle " tirer vers le bas" . Et cela ne vise pas du tout les Québécois mais tous les Francophones qui font fi des règles élémentaires.

Tu veux savoir quels sont ceux que j'admire? Les Francophones africains, ceux d'Afrique noire ( Sénégal, Côte d'Ivoire, Mali, etc.). J'ai la plupart du temps un plaisir immense à les écouter. On a vraiment l'impression que pour eux, la préservation de la langue française a une vraie dimension.... Et pas seulement celle que leur amour-propre limite.

2) Bien sûr que toutes les "fautes abominables" ne sont pas admissibles. Quelqu'un a dit le contraire...? Je m'en suis plutôt prise à cette fausse et parfois malveillante perception que le français québécois n'est que du mauvais français.

3) C'est cela que vous appelez une "vanne" en français de France?

Je ne coupe pas ton message juste pour le plaisir, mais pour répondre à ce qui m'interpelle.

Encore une fois, je répète que je n'ai fait aucune allusion au " français québécois n'est que du mauvais français" Si tu veux en faire ton cheval de bataille, ce ne sera pas avec moi aujourd'hui. Je me limite au français qui, au travers de ses fautes d'orthographe et de syntaxe n'est plus du français.

Pour la vanne, je suppose que cela concerne mon admiration du français par les Africains d'Afrique noire? Je ne comprends pas pourquoi tu prends ça pour une vanne et pourquoi tu compares et tu ramènes toujours tout au Québec et aux Québécois.

C'est quand même mon droit de dire que j'aime entendre et lire le français parlé et écrit de pays qui furent d'anciennes colonies françaises, qui ont pris leur indépendance, qui ont néanmoins souvent leur propre dialecte et qui font cohabiter un français souvent parfait.

Je ne souhaite pas m'astiner avec toi car je ne sens pas mon français menacé si ce n'est dans sa structure orthographique ou syntaxique. Et je n'ai pas peur de le voir grignoté par une autre langue. Il est et reste bien solide en France.

Je suis juste étonnée ( enfin plutôt j'ai du mal à comprendre) des personnes qui semblent apprécier recevoir des francophones, mais qui sont extrêmement véhémentes lorsqu'il s'agit d'améliorer tous ensemble les façons de faire et de dire. Face à cette sorte d'agressivité, moi, la francophone, j'ai quelquefois envie de dire basta. Si personne ne veut évoluer et que l'anglophonie ( un mot que j'invente) envahit ce petit pays d'Amérique du nord, eh bien je communiquerai en anglais pour continuer à vivre dans ce pays que j'adore. Et si je veux à nouveau entendre parler français, ben je retournerai dans les pays où il n'est pas menacé grâce à la vigilance et à l'ouverture d'esprit de la population.

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  • Habitués

C'est parce que évoluons au sein d'une colonie britannique depuis 1763 et que nous sommes plus largement entourés de 330 millions d'anglophones que la survie du français est menacée en Amérique du Nord. La menace est bien réelle. Tant mieux pour toi si tu peux te rassurer en France moi je n'ai pas cette alternative.

Et pour le reste, je crois bien que tu ne réalises pas l'ampleur de ta condescendance... sans doute un brin magnanime!

Merci quand même! :smile:

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  • Habitués

C'est parce que évoluons au sein d'une colonie britannique depuis 1763 et que nous sommes plus largement entourés de 330 millions d'anglophones que la survie du français est menacée en Amérique du Nord. La menace est bien réelle. Tant mieux pour toi si tu peux te rassurer en France moi je n'ai pas cette alternative.

Et pour le reste, je crois bien que tu ne réalises pas l'ampleur de ta condescendance... sans doute un brin magnanime!

Merci quand même! :smile:

Ca, je le sais bien que la menace est réelle. Mais si on trouve toujours des excuses pour faire des dérogations au "bon" français sans fautes, c'est clair que ça laissera des failles dans lesquelles le principe de facilité va s'engouffrer(cf mon message n° 20).

Surtout ne crois pas que je sois condescendante. Ce n'est pas mon genre. Je me bats pour conserver la richesse de notre langue. En France c'est encore possible. Ici, c'est sous condition ... Donc j'aurais tendance à baisser les bras... Ici. Cela sera regrettable pour le Québec francophone, mais cela ne changera pas ma vie personnelle. Au bout d'un moment, il faut mettre son énergie ailleurs qu'à se battre contre des moulins à vent.

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  • Habitués

C'est parce que évoluons au sein d'une colonie britannique depuis 1763 et que nous sommes plus largement entourés de 330 millions d'anglophones que la survie du français est menacée en Amérique du Nord. La menace est bien réelle. Tant mieux pour toi si tu peux te rassurer en France moi je n'ai pas cette alternative.

Et pour le reste, je crois bien que tu ne réalises pas l'ampleur de ta condescendance... sans doute un brin magnanime!

Merci quand même! :smile:

Ca, je le sais bien que la menace est réelle. Mais si on trouve toujours des excuses pour faire des dérogations au "bon" français sans fautes, c'est clair que ça laissera des failles dans lesquelles le principe de facilité va s'engouffrer(cf mon message n° 20).

Surtout ne crois pas que je sois condescendante. Ce n'est pas mon genre. Je me bats pour conserver la richesse de notre langue. En France c'est encore possible. Ici, c'est sous condition ... Donc j'aurais tendance à baisser les bras... Ici. Cela sera regrettable pour le Québec francophone, mais cela ne changera pas ma vie personnelle. Au bout d'un moment, il faut mettre son énergie ailleurs qu'à se battre contre des moulins à vent.

À mon tour de m'étonner... Pourquoi reviens-tu constamment avec cette notion de chercher des excuses pour justifier des dérogations? De quelles dérogations s'agit-il? Et tu parles de quelle forme d'expression du français, de l'écrit ou de l'oral? De quel niveau de registre? Du "bon" français normatif, certes bien utile à maîtriser mais vide de toutes couleurs régionales? Et qu'est-ce donc pour toi la "richesse" de notre langue? Enfin, je ne vois pas de quoi tu parles...

Tant qu'à moi, je trouve que le Québec participe à la richesse de la langue française. Inventer des mots pour traduire la réalité, comme par exemple, clavardage, courriel, traversier au lieu de tchat, e-mail et ferry-boat, témoigne d'un apport significatif à la diversité qui enrichie notre belle francophonie.

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