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Le Québec peine à retenir ses immigrants francophones


UBRANE

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il y a 31 minutes, kobico a dit :

Qui plus est, le Mexique fait géographiquement et culturellement partie de l'Amérique latine

 

 

@kobico peut-être expliquer la différence amérique latine (découpe basée sur la langue romane hors français) et Amérique du Sud point de vue géographique), on peut confuser les gens,  car selon les atlas et les encyclopédies (https://fr.wikipedia.org/wiki/Amérique_du_Nord), le Mexique est en Amérique du Nord avec les USA et le Canada, au dessus de l'Amérique centrale, elle même au dessus de l’Amérique du sud.

 

Justement, encore un hazard des choses, j'en parlais tantôt avec mon collège Québecois mexicain (le même que pour l'histoire du vote ethnique) qui me disait se sentir outré quand on lui dit que le Mexique n'est pas en Amérique du Nord ... et qu'on lui dit qu'il est de l’Amérique du sud.

 

Comme quoi les gens se froissent vite ... avec ces sujets là.

 

Q

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il y a 5 minutes, kuroczyd a dit :

Ton exemple pour le CB est très intéressant : l'immigration y était possible (RP) que si trouvais un boulot avant d'y venir ... C'est très différent du Quebec ou il fallait montrer patte blanche avec des diplômes que ton domaine soit en pénurie ou pas. Il y a quelques temps, il y a même eu un témoignage d'un ingénieur en énergie nucléaire qui avait été sélectionné au Quebec ... bizarrement, il n'y trouvait pas de travail. 

 

@kuroczyd j'ai pas donner d'exemple moi, je voulais juste que l'oracle ou le génie @Blueberry apparaisse ;-)

 

Q

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  • Habitués
il y a 6 minutes, Mbella a dit :

En outre, je continue à me demander comment cet océan qu'est la langue anglaise ne réussit-il pas à noyer l'espagnol au sein des communautés latinos en plein Etats-Unis. Quels sont les mécanismes dont usent ces communautés en leur sein pour assurer la transmission de la langue au point de susciter le débat de faire de l'espagnol le seconde langue officielle des USA ?

Parce que justement l'espagnol avec 38% dans la zone NAFTA n'est justement pas noyé par l'anglais. Dur à comprendre ?

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il y a une heure, kuroczyd a dit :

Ton exemple pour le CB est très intéressant : l'immigration y était possible (RP) que si trouvais un boulot avant d'y venir ... C'est très différent du Quebec ou il fallait montrer patte blanche avec des diplômes que ton domaine soit en pénurie ou pas. Il y a quelques temps, il y a même eu un témoignage d'un ingénieur en énergie nucléaire qui avait été sélectionné au Quebec ... bizarrement, il n'y trouvait pas de travail. 

 

Oui, et c'est toujours le cas d'ailleurs. Pour immigrer en CB en tant que travailleur qualifié, il faut toujours une offre d'emploi validée. Sinon, certains titulaires de diplomes spécifiques obtenus en CB peuvent aussi devenir RP. Le programme d'entrepreneurs existe toujours. 

 

 

Modifié par Blueberry
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il y a 27 minutes, qwintine a dit :

...

Pour ce qui est du Canada, ça serait bien si @Blueberry donnait son avis sur la Colombie Britannique et la reconnaissance de l'expérience et diplômes hors Canada. On aurait un autre son de cloche de quelqu’un avec une belle aura et reconnu pour sa qualité sur le site et le forum.

 

 

Vas-y ... je suis intellectuellement intéressé par le sujet.

 

 

Merci pour le lien je vais essayer de le trouver et me faire mon opinion

 

Bonne soirée

Q

 

 

Hi hi je capote

 

Juste pour le fun je tombe sur le site ''Not Canada, 8 reasons not to immigrate to Canada''

 

Et la première raison est identique a ce que tu as écrit...mais en blamant le Québec:

8. Discriminatory and Dishonest Immigration System.
Immigration to Canada is based on a point system, obtained with your education, qualifications and job experience. Points are good enough for immigration, but in Canada, they are not good enough to get a job in your field. Amazing, how the credentials that qualify you to come to Canada are the same credentials that don't qualify you for your profession in Canada. The reason is, Canada only wants immigrants to do the labor jobs - pizza delivery, driving taxis, factory work etc.

 

Pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais, en gros ce qu'ils disent c'est que les raisons qui vous ont permis d'immigrer au Canada (diplôme, expérience etc....) n'ont plus aucune utilité une fois arrivé au Canada

 

...et il y a pleins d'autres histoires comme ca

Tiens j'aurais du mettre ce lien au début de ce fil de discussion, vous auriez pu voir de vous même la bullshitt qui est écrite ici au sujet du méchant Québec et du merveilleux Canada

 

 

Tiens voici le lien, amusez vous

https://www.justlanded.com/english/Canada/Forums/Jobs/Visit-wwwNotCanadacom

 

 

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  • Habitués
il y a 31 minutes, kuroczyd a dit :

Ton exemple pour le CB est très intéressant : l'immigration y était possible (RP) que si trouvais un boulot avant d'y venir ... C'est très différent du Quebec ou il fallait montrer patte blanche avec des diplômes que ton domaine soit en pénurie ou pas. 

Et ce qui fait qu'un peintre ou tireur de joints peut y immigrer en trouvant un emploi alors qu'au Québec ils n'auront jamais d'offre à cause d'un ultra protectionnisme et dévalorisation des formations reçues hors Québec dans ce domaine... 

 

Alors comment on va faire au Québec quand il faudra une offre mais cela fermera la porte à des travailleurs faute de permis?

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  • Habitués
il y a 30 minutes, qwintine a dit :

 

Bonsoir @jimmy moi aussi je suis abasourdi par la géométrie variable de tes opinions. En effet, d'un côté tu t'évertue, tel Galdalf devant le Balrog "You shall not pass" (vous m'excuserez mais je n'ai vu le film qu'en VO), en défendant l'exception Québecoise liée à la langue française et la culture totalement différente du ROC et des USA. Tu l'as bien dit on est pas comme eux autres. Et maintenant, tu trouves "logique", "cette fatalité", car c'est comme ça partout en Amérique du Nord ... faudrait peut-être rester cohérent ... soit le Québec est différent sinon hormis le la langue, je vois pas vos différences ... en quelque sorte, USA, Canada et Québec même combat.

 

Nonobstant cette remarque, je tiens à te préciser que non, tout n'est pas pareil en Amérique du Nord. Par exemple, la politique migratoire des USA n'a rien à voir avec celle du Canada, il est d'ailleurs vachement plus difficile voir impossible d'avoir un équivalent de RP aux USA qu'au Canada. Obama voulait un système semblable au Canada et l'Australie et il s'est fait jeter.

J'ai quelques amis aux USA et ils ont trouvé la job et ce depuis la Belgique, ils ont eu un permis lié à l'employeur (dans le genre dépendant grave c'est pas mal), ont recommencé bas pour le salaire mais leur accomplissements (études et travail) étaient pris en compte, on leur faisait confiance.

Ensuite une fois après avoir bosser comme des malades, le salaire est revenu.

Autre exemple, connu celui-là, prenons Apple, crois-tu que quand Steve Jobs a embauché Sir Jony Ive (Anglais), il lui a dit : "c'est cool mon gars ce que tu fais comme crottes, tu vas d’abord me montrer ce que tu fais en tant que commis au courrier interne" ... je crois pas et je suis sûr que Jony, il a eu la pression maximale vu l'opportunité, il a du vachement se donner pour justifier la chance que Steve lui a donné. Là, tu vois, c'est du management by empowerment, ça c'est du management de talent et c'est comme ça qu'on réussi et qu'on transforme le penalty en but! Cela n'empêche que Steve a certains moment a du être infecte avec lui ... n'empêche que ...

Pour ce qui est du Canada, ça serait bien si @Blueberry donnait son avis sur la Colombie Britannique et la reconnaissance de l'expérience et diplômes hors Canada. On aurait un autre son de cloche de quelqu’un avec une belle aura et reconnu pour sa qualité sur le site et le forum.

 

 

Vas-y ... je suis intellectuellement intéressé par le sujet.

 

 

Merci pour le lien je vais essayer de le trouver et me faire mon opinion

 

Bonne soirée

Q

 

 

Oui, alors, je n'ai pas tout lu, mais quelques reflexions sur la CB:

 

- Pour les diplomes étrangers, cela depend d'où l'on vient. En général, les diplomes venant des pays occidentaux type Union Européenne ou US sont reconnus au meme niveau par ICES, par ex un Master Francais sera un Master ici aussi. Pour d'autres pays, ce ne sera pas forcément le cas. L'éducation relève du Provincial au Canada. Et parce qu'un diplome a été evalué de manière équivalente ne signifie nullement qu'un employeur va prendre cela comme argent comptant. 

 

- Les employeurs ici aussi peuvent etre un peu frileux parfois avec les immigrants, toutefois, j'ai trouvé qu'ils avaient tendance à donner une chance et laisser la personne faire ses preuves. Le diplome ne fait pas tout non plus. Recommencer en bas de l'echelle n'est pas une obligation absolue non plus, tout dépend du domaine et du niveau d'Anglais, point trop souvent sous-estimé par les immigrants. Ici, si tu veux progresser professionnellement, il faut quand meme un niveau qui tienne la route à un moment. 

 

- Un Ingénieur, médecin, avocat ne pourra pas excercer d'emblée ici non plus. Ordres professionnels et lourdeurs administratives existent ici aussi. Certains ordres toutefois permettent l'exercise de la profession sans agréement. 

 

- Passé un temps, la CB avait un solde migratoire négatif, notamment à cause des couts très élevés de la vie. 

 

 

 

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  • Habitués
il y a 14 minutes, Blueberry a dit :

 

Oui, alors, je n'ai pas tout lu, mais quelques reflexions sur la CB:

 

- Pour les diplomes étrangers, cela depend d'où l'on vient. En général, les diplomes venant des pays occidentaux type Union Européenne ou US sont reconnus au meme niveau par ICES, par ex un Master Francais sera un Master ici aussi. Pour d'autres pays, ce ne sera pas forcément le cas. L'éducation relève du Provincial au Canada. Et parce qu'un diplome a été evalué de manière équivalente ne signifie nullement qu'un employeur va prendre cela comme argent comptant. 

 

- Les employeurs ici aussi peuvent etre un peu frileux parfois avec les immigrants, toutefois, j'ai trouvé qu'ils avaient tendance à donner une chance et laisser la personne faire ses preuves. Le diplome ne fait pas tout non plus. Recommencer en bas de l'echelle n'est pas une obligation absolue non plus, tout dépend du domaine et du niveau d'Anglais, point trop souvent sous-estimé par les immigrants. Ici, si tu veux progresser professionnellement, il faut quand meme un niveau qui tienne la route à un moment. 

 

- Un Ingénieur, médecin, avocat ne pourra pas excercer d'emblée ici non plus. Ordres professionnels et lourdeurs administratives existent ici aussi. Certains ordres toutefois permettent l'exercise de la profession sans agréement. 

 

- Passé un temps, la CB avait un solde migratoire négatif, notamment à cause des couts très élevés de la vie. 

 

 

 

 

@Blueberry un grand merci d'avoir répondu à mon appel, oh génie de la lampe ... si je me trompe pas il me reste 2 voeux ;-)

 

A charge de revanche.

Bonne journée,

Q

 

 

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il y a 52 minutes, jimmy a dit :

Et la première raison est identique a ce que tu as écrit...mais en blamant le Québec:

 

Blâmer, blâmer, n'exagère pas @jimmy  ... un petit raz-le-bol passager tout au plus ;-)

 

Citation

...et il y a pleins d'autres histoires comme ca

Tiens j'aurais du mettre ce lien au début de ce fil de discussion, vous auriez pu voir de vous même la bullshitt qui est écrite ici au sujet du méchant Québec et du merveilleux Canada

 

Bullshit, je le rappel, produit et diffusé par des journalistes Québecois ... ;-)

 

Je sais pas pour toi, pitonner autant si tard moi ... fait soif ... une ptite bière?

 

Q

Modifié par qwintine
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Il y a 9 heures, kuroczyd a dit :

Parce que justement l'espagnol avec 38% dans la zone NAFTA n'est justement pas noyé par l'anglais. Dur à comprendre ?

Plus je te lis, plus je pense à mon premier cours de droit constitutionnel. Parmi tous ce que nous a dit notre prof ce jour-là, nous les nouveaux étudiants, il y a avait ce conseil selon lequel il faut que nous évitions, intellectuellement parlant, d'être semblable à un poisson dans un puit. La connaissance est vaste océan dans lequel je t'invite à venir nager. Sort donc de ce puit qu'est l'Amérique du Nord qui ne constitue que ton seul référent argumentaire. Tu montres en effet que tu es manifestement incapable d'appréhender un problème d'un point de vue global. A moins que tu manques d'humilité intellectuelle pour faire l'aveu de ce que tu n'as pas de réponse à la problématique dont nous discutons.

 

D'un point de vue global l'anglais taille les croupières à toutes les langues dans le monde sauf à la langue espagnole. Pourquoi ?

 

Ce constat général est localement vérifiable aux Etats-Unis où la communauté latino à la spécificité de garder et de transmettre la langue espagnole d'une génération à l'autre. Ce que n'ont pu faire les communautés italiennes, grecques ou encore irlandaises qui ont conservé d'autres vestiges de leur culture d'origine sauf la langue.

 

Pourquoi tant à l'échelle du monde qu'à l'échelle des Etats-Unis la langue espagnole fait mieux que de résister à l'anglais ? Telle est la question que moi francophone je me pose afin de savoir s'il n'y a pas, dans le cas d'espèce, matière à s'en inspirer pour préserver ce français qui nous est cher.

 

Ce n'est certainement pas la magie du pourcentage démographique qui explique cela. Si on applique le principe épistémologique de réfutabilité de Sir Karl Popper à ton argument de 38% d'hispanophone dans la zone ALENA pour expliquer la résistance de la langue espagnole à la langue anglaise, on constatera tout simplement que cet argument est infirmé par d'autres faits. J'en citerai deux. Le premier est celui du Cameroun. La minorité anglophone, qui est loin d'atteindre 38%, formule plusieurs griefs à l'encontre de la majorité francophone. Mais contrairement aux Québécois, la minorité anglophone camerounaise ne crie pas au péril de la langue anglaise. Bien au contraire, de plus en plus de francophones camerounais se mettent à l'anglais par le biais de la scolarisation bilingue ou anglaise. Le second fait est celui de la Gambie. Ce pays anglophone est pratiquement une enclave du Sénégal pays bastion de la francophonie. Mais l'anglais n'y a jamais été menacé par le français.

 

Pour finir je repose ma question autrement : pourquoi à l'échelle du monde, contrairement à l'espagnol, le français ne résiste pas à l'anglais ?

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  • Habitués
il y a 27 minutes, Mbella a dit :

Sort donc de ce puit qu'est l'Amérique du Nord qui ne constitue que ton seul référent argumentaire. Tu montres en effet que tu es manifestement incapable d'appréhender un problème d'un point de vue global. A moins que tu manques d'humilité intellectuelle pour faire l'aveu de ce que tu n'as pas de réponse à la problématique dont nous discutons.

 

@Mbella juste pour ton information, si je me souviens bien, @kuroczyd est français et a vécu dans plusieurs pays autres que l'Amérique du Nord et finalement s'y installer.

 

Q

Modifié par qwintine
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il y a 1 minute, qwintine a dit :

 

@Mbella juste pour ton information, si je me souviens bien, @kuroczyd est français et a vécu dans plusieurs pays autres que l'Amérique du Nord et finalement s'y installer.

 

Q

@qwintine, depuis qu'il y a eu un fil de discussions où on a appris que les modérateurs de ce forum font recours à des faux profils pour s'exprimer autrement, je n'accorde plus foi aux informations affichées sur certains comptes. Et celui de @kuroczyd fait partie de ma ''blacklist''.

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il y a 16 minutes, Mbella a dit :

 

D'un point de vue global l'anglais taille les croupières à toutes les langues dans le monde sauf à la langue espagnole. Pourquoi ?

 

Ce constat général est localement vérifiable aux Etats-Unis où la communauté latino à la spécificité de garder et de transmettre la langue espagnole d'une génération à l'autre. Ce que n'ont pu faire les communautés italiennes, grecques ou encore irlandaises qui ont conservé d'autres vestiges de leur culture d'origine sauf la langue.

 

Pourquoi tant à l'échelle du monde qu'à l'échelle des Etats-Unis la langue espagnole fait mieux que de résister à l'anglais ? Telle est la question que moi francophone je me pose afin de savoir s'il n'y a pas, dans le cas d'espèce, matière à s'en inspirer pour préserver ce français qui nous est cher.

 

Ce n'est certainement pas la magie du pourcentage démographique qui explique cela. 

 

Ce que tu dis est incorrect. À partir d'un cas particulier, celui de l'espagnol aux USA, tu tentes d'échafauder une généralité qui serait valable à l'échelle mondiale pour toutes les autres langues dont le français et ce, dans des contextes géo-politiques et culturels complètement différents. Il y a donc plusieurs  éléments à considérer et la concentration géographique des locuteurs ("la magie du nombre") en fait partie. Va lire ce texte pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants:

 

Étant donné que l'espagnol n'est pas fortement enraciné dans l'ensemble de l'Europe (contrairement à l'Amérique du Sud où il est partout omniprésent, sauf au Brésil) et qu'il n'est que symboliquement représenté en Afrique (en Guinée équatoriale où il est langue officielle), il apparaît comme une langue essentiellement américaine. C'est pourquoi son impact au plan international, quoique non négligeable, reste probablement sous-utilisé. De plus, aucun pays hispanophone ne constitue présentement une grande puissance industrielle au plan mondial; aucun, même pas le Mexique, ne peut espérer pour le moment acquérir un poids équivalant à celui de l'Allemagne, du Royaume-Uni, de la France ou de l'Italie. Il en résulte une certaine dépendance industrielle et technologique, mais également au plan linguistique; l'espagnol, comme la plupart des autres langues du monde, souffre d'un certain sous-développement du vocabulaire scientifique et d'un sous-rayonnement dans les sciences et la technologie aux dépens de l'anglais. 

 

Cela dit, les nombreuses commissions de terminologie, qui existent un peu partout en Amérique latine, et la célèbre Académie royale d'Espagne (Real Academia de España) tentent de palier aux prétendues déficiences linguistiques. Ainsi, l'Académie royale d'Espagne mène des travaux afin de contrer la prolifération des termes anglo-saxons. Mentionnons, entre autres, la constitution d’un Corpus de Referencia del Español qui comporte, dans sa première phase, un total de 100 millions de mots recueillis dans des textes en provenance de tous les pays hispanophones. À la fin de ce projet, on dénombrera 200 millions de mots — 50 % en provenance d’Espagne et les 50 % restants provenant des pays hispanophones d’Amérique —, dont 180 millions de textes écrits. L'Académie espagnole publie régulièrement une nouvelle version de son dictionnaire, leDiccionario de la Real Academia Española (DRAE), qui comprend quelque 13 000 américanismes, dont un certain nombre de mexicanismes.

 

http://www.axl.cefan.ulaval.ca/Langues/2vital_inter_espagnol.htm

 

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il y a 12 minutes, Mbella a dit :

@qwintine, depuis qu'il y a eu un fil de discussions où on a appris que les modérateurs de ce forum font recours à des faux profils pour s'exprimer autrement, je n'accorde plus foi aux informations affichées sur certains comptes. Et celui de @kuroczyd fait partie de ma ''blacklist''.

 

A ta guise @Mbella , les informations dont je t'ai fait part ne sont pas dans son profil et @kuroczyd n'est pas modérateur.

J'oubliais qu'il y a plus de faux profil du côté des usagers que du côté des modérateurs. Hormis que les modo interviennet trop tard, pour ma part je n'ai pas pu identifier de faux profils de leur côté. Contrairement aux "simple usagers".

Q

Modifié par qwintine
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il y a 8 minutes, qwintine a dit :

 

A ta guise @Mbella , les informations dont je t'ai fait part ne sont pas dans son profil et @kuroczyd n'est pas modérateur.

J'oubliais qu'il y a plus de faux profil du côté des usagers que du côté des modérateurs. Hormis que les modo interviennet trop tard, pour ma part je n'ai pas pu identifier de faux profils de leur côté. Contrairement aux "simple usagers".

Q

Ce n'est pas que j'ai identifié les faux profils modérateurs avec certitude. Il y a que depuis que cette info a été rendue publique je me méfie parce que justement il n'y a aucun moyen de savoir si derrière tel compte ce cache un modérateur ou non. Mais quand je vois la licence avec laquelle certains s'expriment en toute impunité sur ce forum, je me demande s'il ne faut pas aller chercher dans ce jeu de double emploi l'une des raisons pour lesquelles les modos interviennent parfois trop tard. Je me pose juste la question.

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  • Habitués
il y a 48 minutes, kobico a dit :

 

Ce que tu dis est incorrect. À partir d'un cas particulier, celui de l'espagnol aux USA, tu tentes d'échafauder une généralité qui serait valable à l'échelle mondiale pour toutes les autres langues dont le français et ce, dans des contextes géo-politiques et culturels complètement différents. Il y a donc plusieurs  éléments à considérer et la concentration géographique des locuteurs ("la magie du nombre") en fait partie. Va lire ce texte pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants:

 

Étant donné que l'espagnol n'est pas fortement enraciné dans l'ensemble de l'Europe (contrairement à l'Amérique du Sud où il est partout omniprésent, sauf au Brésil) et qu'il n'est que symboliquement représenté en Afrique (en Guinée équatoriale où il est langue officielle), il apparaît comme une langue essentiellement américaine. C'est pourquoi son impact au plan international, quoique non négligeable, reste probablement sous-utilisé. De plus, aucun pays hispanophone ne constitue présentement une grande puissance industrielle au plan mondial; aucun, même pas le Mexique, ne peut espérer pour le moment acquérir un poids équivalant à celui de l'Allemagne, du Royaume-Uni, de la France ou de l'Italie. Il en résulte une certaine dépendance industrielle et technologique, mais également au plan linguistique; l'espagnol, comme la plupart des autres langues du monde, souffre d'un certain sous-développement du vocabulaire scientifique et d'un sous-rayonnement dans les sciences et la technologie aux dépens de l'anglais. 

 

Cela dit, les nombreuses commissions de terminologie, qui existent un peu partout en Amérique latine, et la célèbre Académie royale d'Espagne (Real Academia de España) tentent de palier aux prétendues déficiences linguistiques. Ainsi, l'Académie royale d'Espagne mène des travaux afin de contrer la prolifération des termes anglo-saxons. Mentionnons, entre autres, la constitution d’un Corpus de Referencia del Español qui comporte, dans sa première phase, un total de 100 millions de mots recueillis dans des textes en provenance de tous les pays hispanophones. À la fin de ce projet, on dénombrera 200 millions de mots — 50 % en provenance d’Espagne et les 50 % restants provenant des pays hispanophones d’Amérique —, dont 180 millions de textes écrits. L'Académie espagnole publie régulièrement une nouvelle version de son dictionnaire, leDiccionario de la Real Academia Española (DRAE), qui comprend quelque 13 000 américanismes, dont un certain nombre de mexicanismes.

 

http://www.axl.cefan.ulaval.ca/Langues/2vital_inter_espagnol.htm

 

Arrête avec ta condescendance!

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  • Habitués
il y a 25 minutes, kobico a dit :

 

Ce que tu dis est incorrect. À partir d'un cas particulier, celui de l'espagnol aux USA, tu tentes d'échafauder une généralité qui serait valable à l'échelle mondiale pour toutes les autres langues dont le français et ce, dans des contextes géo-politiques et culturels complètement différents. Il y a donc plusieurs  éléments à considérer et la concentration géographique des locuteurs ("la magie du nombre") en fait partie. Va lire ce texte pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants:

 

Étant donné que l'espagnol n'est pas fortement enraciné dans l'ensemble de l'Europe (contrairement à l'Amérique du Sud où il est partout omniprésent, sauf au Brésil) et qu'il n'est que symboliquement représenté en Afrique (en Guinée équatoriale où il est langue officielle), il apparaît comme une langue essentiellement américaine. C'est pourquoi son impact au plan international, quoique non négligeable, reste probablement sous-utilisé. De plus, aucun pays hispanophone ne constitue présentement une grande puissance industrielle au plan mondial; aucun, même pas le Mexique, ne peut espérer pour le moment acquérir un poids équivalant à celui de l'Allemagne, du Royaume-Uni, de la France ou de l'Italie. Il en résulte une certaine dépendance industrielle et technologique, mais également au plan linguistique; l'espagnol, comme la plupart des autres langues du monde, souffre d'un certain sous-développement du vocabulaire scientifique et d'un sous-rayonnement dans les sciences et la technologie aux dépens de l'anglais. 

 

Cela dit, les nombreuses commissions de terminologie, qui existent un peu partout en Amérique latine, et la célèbre Académie royale d'Espagne (Real Academia de España) tentent de palier aux prétendues déficiences linguistiques. Ainsi, l'Académie royale d'Espagne mène des travaux afin de contrer la prolifération des termes anglo-saxons. Mentionnons, entre autres, la constitution d’un Corpus de Referencia del Español qui comporte, dans sa première phase, un total de 100 millions de mots recueillis dans des textes en provenance de tous les pays hispanophones. À la fin de ce projet, on dénombrera 200 millions de mots — 50 % en provenance d’Espagne et les 50 % restants provenant des pays hispanophones d’Amérique —, dont 180 millions de textes écrits. L'Académie espagnole publie régulièrement une nouvelle version de son dictionnaire, leDiccionario de la Real Academia Española (DRAE), qui comprend quelque 13 000 américanismes, dont un certain nombre de mexicanismes.

 

http://www.axl.cefan.ulaval.ca/Langues/2vital_inter_espagnol.htm

 

Je me demande simplement si tu n'apportes pas de l'eau à mon moulin. S'il y a quelque chose que j'ai compris de l'extrait du texte, c'est qu'il parle de la relative pauvreté du vocabulaire espagnol notamment dans le domaine scientifique. Aussi suis-je tenté de poser une question à partir de ce constat : pourquoi alors une langue aussi limitée connaît de plus en plus de locuteurs dans le monde contrairement au français dont la richesse du vocabulaire est indiscutable ? La question me paraît d'autant plus intéressante que l'article souligne le fait que le facteur industrielle ne constitue pas un atout pour cette langue en terme d'expansion. Pourquoi donc en dépit de ce handicap et de nombreux américanismes, l'espagnol connaît de plus en plus de locuteurs mais pas le français ?

 

En ce qui concerne la ''magie du nombre'' en rapport avec la concentration géographique, le français devrait donc logiquement bien se porter dans l'espace francophone africain. Est-ce le cas ? Non.

 

Pourquoi cette langue qui avait un fort attrait dans le monde jusqu'à une bonne partie du 20e siècle a subitement décliné ? (tu noteras que je parle de ''l'attrait'' c'est-à-dire un élément subjectif). Si on ne veut pas adopter une démarche introspective pour rechercher les causes du recul du français, je crains fort que la génération d'après celle de nos enfants ne soient, en rapport avec cette langue, les derniers des Mohicans.

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  • Habitués
Il y a 13 heures, juetben a dit :

Et ce qui fait qu'un peintre ou tireur de joints peut y immigrer en trouvant un emploi alors qu'au Québec ils n'auront jamais d'offre à cause d'un ultra protectionnisme et dévalorisation des formations reçues hors Québec dans ce domaine... 

 

Alors comment on va faire au Québec quand il faudra une offre mais cela fermera la porte à des travailleurs faute de permis?

 

 

Quand je t'ai demandé sur dans un autre fil de discussion de prouver ( avec un hyperlien ) que la situation des peintres et des tireurs de joints dans les autres provinces n'était pas la même qu'au Québec, tu as été incapable de le faire...:whistlingb:

 

Et ça me fait beaucoup rire quand certains Français font semblant de s'indigner de l'existence des ordres professionnels au Québec alors les ordres professionnels existent aussi en France !

 

 

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  • Habitués
Il y a 15 heures, qwintine a dit :

 

Pour les ordres professionnels, j'avoue mon ignorance.

 

 

:8):

 

Tu admets toi-même ton ignorance sur le sujet alors tu devrais avoir une opinion moins tranchée parce que tu as tendance à dire n'importe quoi.

 

Les ordres professionnels existent dans toutes les provinces canadiennes. ( voir hyperliens en bas de ce message qui donnent des exemples d'ordres professionnels en Ontario ) 

 

Les ordres professionnel existent aussi en Belgique ( voir hyperliens en bas de ce forum qui donne aussi des exemple d'ordres professionnels en Belgique )  alors ta dénonciation des ordres professionnelles au Québec frôle l'hypocrisie.

 

Exemples d'ordres professionnels en Ontario et en Belgique : 

 

http://www.fairnesscommissioner.ca/index_fr.php?page=professions/professional_engineers_ontario

 

http://www.cpo.on.ca/?LangType=1048577

 

http://www.health.gov.on.ca/french/publicf/programf/prof/procol_dtf.html

 

http://www.ordredespharmaciens.be/default.aspx?ID=14&PT=2&G=24&GRT=5&lang=2

 

https://ordomedic.be/fr/page-d-accueil/

 

 

Modifié par resterzen
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  • Habitués
il y a une heure, Mbella a dit :

 

 

En ce qui concerne la ''magie du nombre'' en rapport avec la concentration géographique, le français devrait donc logiquement bien se porter dans l'espace francophone africain. Est-ce le cas ? Non.

 

Pourquoi cette langue qui avait un fort attrait dans le monde jusqu'à une bonne partie du 20e siècle a subitement décliné ? (tu noteras que je parle de ''l'attrait'' c'est-à-dire un élément subjectif). Si on ne veut pas adopter une démarche introspective pour rechercher les causes du recul du français, je crains fort que la génération d'après celle de nos enfants ne soient, en rapport avec cette langue, les derniers des Mohicans.

 

Ben d'après moi c'est cyclique, il fût un temps ou c'était le français qui dominait le monde et maintenant c"est l'anglais tout simplement parce que les experts en marketing de la plus grande puissance économique et culturelle du monde (les USA) se trouve a parler anglais.

Si les États-Unis parlaient...je sais pas...disons Punjabi, ben ce serait le Punjabi qui dominerait le monde.

 

Les États-Unis c'est l'empire actuel et tout comme l'était Rome ou la Grèce a une époque, ils diffusent et vendent leur de culture (de merde tant qu'a moi) dans le monde entier a travers leur cinéma, la télé, internet et leur musique

 

Un jour, quand l'empire américain déclinera ce sera une autre langue qui dominera

 

Mais tout ca n'a rien a voir avec la situation Québécoise.

Nous,  nous défendons notre langue qui se trouve a être la langue française, ca serait le Punjabi notre langue, on défendrait le Punjabi.

Le fait que l'on défende notre langue n'a rien a voir avec le fait ou non qu'elle soit en déclin ou pas.

 

Rappelons nous les paroles de Pierre Bourgeault:''  La lutte des Québécois pour défendre leur langue est la lutte de toutes les langues du monde contre l'hégémonie d'une seule''

 

 

 

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