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Comprendre et apprendre le "réseautage"...


Golda

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  • Habitués
Il y a 5 heures, Cherrybee a dit :

Un immigrant qui est venu faire des études et qui a eu un diplôme au Québec, c'est encore autre chose. Il a déjà son réseau de par l'école et les stages qu'il a faits. 

 

 

Il y a 2 heures, seba666 a dit :

Je vois pas en quoi un étudiant tisse un quelconque réseau en terme d'employabilité avec d'autres étudiants qui n'ont pas d'emploi non plus. C'est pas du réseautage c'est juste avoir une vie sociale.

Si c'était le cas tous les étudiants auraient de la job en sortant de l'école. 

 

Pour les stages pareil, c'est l'occasion de prouver ta valeur à un employeur potentiel par des actes, si tu es bon tu auras de bonnes chances d'être pris et ce sera pas grâce aux copains. 

 

C'est vrai que c'est difficile de résumer comme ça. Je n'écrivais pas qu'un étudiant tisse un réseau avec d'autres étudiants qui n'ont pas d'emploi, encore que ce soit également une piste à ne pas laisser de côté.

 

Mais il y a des écoles qui "placent" leurs étudiants dès la fin de leurs études, une fois le diplôme acquis. Ils ont des listes de contacts professionnels et d'employeurs qui n'attendent que cela pour embaucher les élèves diplômés.

 

Nous avons le cas d'un étudiant nouvellement diplômé que nous allons bientôt voir en entrevue car son CV a attiré notre attention du fait d'une lettre de recommandation spéciale de son université pour l'excellence de son parcours et de son profil. 

 

Les universités ont des "comités d'étudiants" qui sont invités par des ordres professionnels et qui sont le relais entre eux et la profession pour les inviter à participer à des activités de réseautage (colloques, activités de formation données à tous).

 

Il est évident que ces étudiants ont toute possibilité à ce moment-là de rencontrer les patrons et les décideurs des entreprises. 

 

Bref, la piste consistant à profiter d'un retour aux études pour aborder le milieu professionnel et rencontrer les employeurs potentiels est également une mine d'or de l'information et du réseautage. 

 

Ceci dit, pour les stages, vous avez raison. Un stagiaire  ne restera définitivement dans l'entreprise que grâce à sa valeur et les qualités qu'il aura eu l'occasion de démontrer.  

 

 

 

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  • Habitués

Nous ne sommes pas encore au Québec mais de l'expérience de mon mari, sa job il l'a trouvé grâce aux petites annonces pas par réseautage.
Cependant lorsqu'il a besoin d'idées pour son travail et je pense encore plus dans son futur travail c'est vers son réseau qu'il se tourne car il a des professionnels du cuir, des accessoires ou de plein d'autres choses auxquelles nous on ne pense pas mais qui lui servent.
Je pense que tous les modes ont leur utilité a un moment où a un autre

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  • Habitués

Je trouve quon fait beaucoup de cas sur le réseautage comme si c était absolument une spécificité québécoise extraordinaire. Certes plus on connais de monde et plus on est au courant des opportunités.
Que ça soit ici ou partout ailleurs, on rencontre du monde, on échange, on se passe des cartes de visite et lorsque l on en a besoin, on pioche dedans. Mais le contraire existe aussi : j ai eu mon boulot ici ou je suis presque 5 ans en répondant à une annonce. En France, les deux derniers boulots, me sont parvenus aux oreilles par des connaissances qui étaient au courant de postes ouverts à un moment donné...
Comme quoi dans le 'reseautage' ce qui est surtout québécois, c est surtout le mot :)

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  • Habitués
Il y a 11 heures, Cherrybee a dit :

 

 

Nous avons le cas d'un étudiant nouvellement diplômé que nous allons bientôt voir en entrevue car son CV a attiré notre attention du fait d'une lettre de recommandation spéciale de son université pour l'excellence de son parcours et de son profil. 

 

 

 

Ben cette personne est méritante et ne doit son succès qu'à elle même, l'université n'envoie pas une lettre de recommandation pour chacun de ses élèves.

 

Tu peux connaitre des tas de gens , si tu es un crabe, qui va parler à un employeur pour toi?

 

Toute façon il n'y a pas de recette miracle, avoir un (bon) emploi ça dépend de beaucoup de choses.

 

 

 

 

 

 

 

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  • Habitués
Le 18/01/2017 à 18:14, Cherrybee a dit :

 

Moi? Je travaille dans le réseau de la santé. Je participe aux activités RH, autant dans la recherche de nouveaux employés que dans le placement de nos ressources. 

Mon conjoint est en TI et a été consultant, donc à plusieurs reprises en recherche de mandats. 

Je pense que nous savons de quoi nous parlons. 

Maintenant si vous estimez inutile le principe de réseautage, libre à vous. Les futurs immigrants qui se renseignent sur ce fil de discussion feront leur choix en toute connaissance de cause.

Oui enfin le réseautage quand tu arrives, et que l'on te regarde comme une bête étrange, c'est pas super évident.

Se présenter, être à l'aise, sourire, pratiquer la condescendence, ne pas froisser, ne pas trop affirmer trop haut ce que l'on pense pour pas froisser,faut quand même l'avoir pratiquer avant.

Alors oui on peut le pratiquer, mais faut être prêt à ravaler un peu sa langue.

Enfin ceci dit, toutes les solutions sont bonnes pour trouver la job. le réseau marche pour certains pas pour d'autres.

 

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  • Habitués
Il y a 23 heures, Cherrybee a dit :

 

 

J'ai cité plus haut mon message où j'avais mentionné " oui je confirme, le réseautage est hyper important au Québec/Canada"

 

Je vais néanmoins modifier mon message en espérant que l'ajout ne sera pas pris dans le mauvais sens du terme:

 

Un employeur investit dans un nouvel employé qu'il recrute. Il est clair qu'il prend moins de risques lorsqu'il veut embaucher des petites mains ( service à la clientèle, boulangerie, employées de garderie sans diplôme etc.). Ce sont des petits salaires et il aura vite fait, si la personne ne convient pas, de la remercier. Il y en aura 100 derrière qui attendent la place. 

Pour d'autres niveaux d'expertises, effectivement, c'est essentiel. 

 

Un immigrant qui est venu faire des études et qui a eu un diplôme au Québec, c'est encore autre chose. Il a déjà son réseau de par l'école et les stages qu'il a faits. 

 

 

'il prend moins de risques lorsqu'il veut embaucher des petites mains . 

 

Wouah la vache, mais c'est quoi cette phrase datant d'un autre age!!!

Qui êtes vous pour dire que tous ces gens qui ont bien souvent un métier pénible!!! Des petites mains, non mais sérieux , qui êtes vous pour vous sentir au-dessus de la mélée.

 

Pensée révélatrice et nauséabonde. 

Je passe

 

 

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  • Habitués
il y a 3 minutes, jeffrey01120 a dit :

'il prend moins de risques lorsqu'il veut embaucher des petites mains . 

 

Wouah la vache, mais c'est quoi cette phrase datant d'un autre age!!!

Qui êtes vous pour dire que tous ces gens qui ont bien souvent un métier pénible!!! Des petites mains, non mais sérieux , qui êtes vous pour vous sentir au-dessus de la mélée.

 

Pensée révélatrice et nauséabonde. 

Je passe

 

 

 

J'avais pourtant bien précisé que j'espérais que l'ajout ne serait pas pris dans le mauvais sens du terme.

Je mettais l'accent sur les petits salaires. Qu'est-ce que vous croyez?  J'en fais partie moi aussi, je ne vais donc pas les mépriser. 

Mais si vous vous mettez du point de vue de l'employeur, il prend moins de risques lorsqu'il veut embaucher des gens comme nous que des professionnels qui ont de hauts niveaux d'expertises, 

 

Les métiers que je citais plus haut seront bien plus facilement remplaçables qu'un ingénieur, un physicien ou un pharmacien.  Et je vous assure qu'on sent bien la différence. 

 

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  • Habitués
il y a 1 minute, Cherrybee a dit :

 

J'avais pourtant bien précisé que j'espérais que l'ajout ne serait pas pris dans le mauvais sens du terme.

Je mettais l'accent sur les petits salaires. Qu'est-ce que vous croyez?  J'en fais partie moi aussi, je ne vais donc pas les mépriser. 

Mais si vous vous mettez du point de vue de l'employeur, il prend moins de risques lorsqu'il veut embaucher des gens comme nous que des professionnels qui ont de hauts niveaux d'expertises, 

 

Les métiers que je citais plus haut seront bien plus facilement remplaçables qu'un ingénieur, un physicien ou un pharmacien.  Et je vous assure qu'on sent bien la différence. 

 

Je trouve juste le terme "petites mains" méprisant et méprisable

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  • Habitués
il y a 2 minutes, Hei a dit :

 

Un employeur en a strictement rien à fou**** dans l'investissement d'un employé qu'il soit qualifié ou pas. Mettez vous dans la tête que vous êtes indispensables mais pas irremplaçables.

 

 

En tout cas, c'est pas ce qu'on vit ici. Petit salaire = petit métier = facilement remplaçables avec le bassin d'emploi dont ils disposent.   Haut niveau d'expertise = difficulté à trouver de bons éléments = sélection plus  rigoureuse .

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  • Habitués
il y a 2 minutes, jeffrey01120 a dit :

Je trouve juste le terme "petites mains" méprisant et méprisable

 

Ah oui? Moi non. Souvent les petites mains font des merveilles. La différence, c'est qu'elles seront payées à petits salaires :)

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  • Habitués
il y a 35 minutes, Cherrybee a dit :

 

Ah oui? Moi non. Souvent les petites mains font des merveilles. La différence, c'est qu'elles seront payées à petits salaires :)

Juste un petit rappel au niveau du patronat, les petites mains étaient désignées comme première main de couture. Un apprentissage en somme. cette jeune femme couds vite et bien , ok on la garde? elle est lente, se pique, ben on en prend une autre....

Voyez vous le côté méprisant de ce terme maintenant, ou non?

Mais peut être est_ce le lieu commun des immigrants au Canada?

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  • Habitués
il y a 7 minutes, jeffrey01120 a dit :

Juste un petit rappel au niveau du patronat, les petites mains étaient désignées comme première main de couture. Un apprentissage en somme. cette jeune femme couds vite et bien , ok on la garde? elle est lente, se pique, ben on en prend une autre....

Voyez vous le côté méprisant de ce terme maintenant, ou non?

 

 

Je ne vois pas le côté méprisant, mais bien la réalité des petits salaires . Pas vous? 

 

Mais bon. Ce n'était pas le sujet. Merci d'avoir donné votre point de vue et d'avoir accepté de lire le mien. 

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  • Habitués
il y a 1 minute, Cherrybee a dit :

 

Je ne vois pas le côté méprisant, mais bien la réalité des petits salaires . Pas vous? 

 

Mais bon. Ce n'était pas le sujet. Merci d'avoir donné votre point de vue et d'avoir accepté de lire le mien. 

Vous ne voyez pas le côté meprisant?

Vous me direz 3 je vous salue marie et 12 notre père qui êtes aux cieux

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  • Habitués
il y a 50 minutes, Cherrybee a dit :

 

En tout cas, c'est pas ce qu'on vit ici. Petit salaire = petit métier = facilement remplaçables avec le bassin d'emploi dont ils disposent.   Haut niveau d'expertise = difficulté à trouver de bons éléments = sélection plus  rigoureuse .

 

C'est incroyable cette généralisation et surtout ce mépris... un cuisinier par exemple gagne pas un salaire terrible même dans de très bons restos, et en plus des conditions de travail penibles... pourtant c'est une main d'oeuvre rare ! Ce n'est pas parce que le salaire est faible que la main d'oeuvre est disponible tout comme ce n'est pas parce que le salaire est élevé que les candidats sont rares!

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  • Habitués

J'adore surtout quand elle dit faire partie des petits salaires! Je pense pas qu'elle sache ce que c'est vraiment un petit salaire avec son poste de fonctionnaire provincial avec les avantages sociaux et régime de retraite... elle doit être plus proche du salaire médian que du salaire minimum! 

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  • Habitués
il y a une heure, Cherrybee a dit :

Je mettais l'accent sur les petits salaires. Qu'est-ce que vous croyez?  J'en fais partie moi aussi, je ne vais donc pas les mépriser. 

Je sais pas ce qui est le plus insultant, tes précédents messages sur les 'petites mains' ou bien de faire croire que tu fais partie des gens qui gagnent 22000-23000 par année...

 

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  • Habitués

Ce qu'a dit Cherrybee est vrai même si c'est désagréable à lire et je ne vois pas le problème des petites mains, moi j'ai déjà été ''helper'' dans des ébénisteries. J'ai eu différents petits emplois faiblement rémunérés et, effectivement tu rentre facilement puis tu sors facilement. Tu sors surtout dès lors que tu as dépassé le point salarial ciblé pour un poste donné. Raison pour laquelle dans la vente au détail ça peut valoir la peine de faire croire lors de l'entrevue que ton objectif de carrière est de devenir gérant, même si tu t'en fout.

 

La question du réseautage est interessante mais c'est un terme trop fourre-tout ça n'avance pas baucoup un candidat à l'immigration. Mais surtout sous entendre que l'on devrait cultiver des relations à des fins de recherches d'emploi ce n'est pas vraiment réaliste.

Dans les domaines professionnels où l'instabilité est de mise, où il n'existe pas de contrats de travail ou autre cadre règlementaire qui viendrait guider la relation des gens entre eux c'est certains que l'on doit entretenir les bonnes relations et c'est essentiel d'être sincère et d'avoir du fun.

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Il y a 4 heures, juetben a dit :

 

C'est incroyable cette généralisation et surtout ce mépris... un cuisinier par exemple gagne pas un salaire terrible même dans de très bons restos, et en plus des conditions de travail penibles... pourtant c'est une main d'oeuvre rare ! Ce n'est pas parce que le salaire est faible que la main d'oeuvre est disponible tout comme ce n'est pas parce que le salaire est élevé que les candidats sont rares!

 

La dame (Cherrybee) avait de toute façon, dans un message, parler de « simple secrétaire » à une femme qui voulait venir ici et parlait d'emploi dans le domaine du secrétariat. Elle lui avait dit qu'elle commencerait d'abord comme « simple secrétaire » et qu'elle évoluerait ensuite, comme si le titre d'emploi de secrétaire était un pis-aller, en attendant. C'est-ti pas beau ça ! Si c'est pas du mépris, je me demande ce que c'est. Au Québec, on a une expression qui dit : péter plus haut que le trou ! 

 

 

Modifié par Amqui
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  • Habitués
Il y a 3 heures, rayjean a dit :

Ce qu'a dit Cherrybee est vrai même si c'est désagréable à lire et je ne vois pas le problème des petites mains, moi j'ai déjà été ''helper'' dans des ébénisteries. J'ai eu différents petits emplois faiblement rémunérés et, effectivement tu rentre facilement puis tu sors facilement. Tu sors surtout dès lors que tu as dépassé le point salarial ciblé pour un poste donné. Raison pour laquelle dans la vente au détail ça peut valoir la peine de faire croire lors de l'entrevue que ton objectif de carrière est de devenir gérant, même si tu t'en fout.

 

Merci pour votre message et votre avis qui a, entre autres, l'intérêt de recentrer le débat. 

On aura compris qu'il y a des membres qui, au lieu d'alimenter la discussion pour l'intérêt des nouveaux arrivants cherchent uniquement à sortir certains mots de leur contexte juste pour alimenter la polémique. 

 

Il y a 3 heures, rayjean a dit :

La question du réseautage est interessante mais c'est un terme trop fourre-tout ça n'avance pas baucoup un candidat à l'immigration. Mais surtout sous entendre que l'on devrait cultiver des relations à des fins de recherches d'emploi ce n'est pas vraiment réaliste.

Dans les domaines professionnels où l'instabilité est de mise, où il n'existe pas de contrats de travail ou autre cadre règlementaire qui viendrait guider la relation des gens entre eux c'est certains que l'on doit entretenir les bonnes relations et c'est essentiel d'être sincère et d'avoir du fun.

 

C'est vrai que, sans négliger les pistes classiques de recherche d'emploi,  le " réseautage" est un terme assez difficile à cerner.

 

J'en profite pour  remercier toutes les personnes qui m'ont écrit personnellement pour approfondir ce sujet intéressant en privé. Vos commentaires étaient très pertinents. Quant à vos questions, je vais essayer de vous répondre individuellement, en vous demandant un peu de patience. :)

Comme dit plus haut, le terme étant tellement galvaudé et parfois peu précis, je vais vous envoyer des liens de professionnels qui expliquent précisément et mieux que moi toutes les ficelles pour réussir à percer ce fameux mur de la recherche d'emploi. 

Au plaisir. 

 

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