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Le Nouveau-Brunswick seule province où la population diminue


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Le Nouveau-Brunswick seule province où la population diminue

 

PUBLIÉ AUJOURD'HUI 8 frévrier 2017 à 9 H 53

 

Le Nouveau-Brunswick est la seule province ou territoire qui a connu une baisse de sa population de 2011 à 2016, selon les données du recensement 2016 publiées mercredi par Statistique Canada.

 

Statistique Canada note que la population a augmenté moins rapidement en Atlantique que dans les autres régions du pays, de 2011 à 2016.

Croissance de la population de 2011 à 2016 :

·         Île-du-Prince-Édouard: 1,9 %

·         Terre-Neuve-et-Labrador: 1 %

·         Nouvelle-Écosse: 0,2 %

·         Nouveau-Brunswick: -0,5 %

La faiblesse de la croissance en Atlantique est liée à la migration interprovinciale et à des taux d’immigration et d’accroissement naturel plus faibles, explique Statistique Canada.

Par exemple, à Terre-Neuve-et-Labrador, il y a eu certaines années plus de décès que de naissances, entre 2011 et 2016.

Le poids démographique de l’Atlantique diminue. En 2016, jusqu’à 6,6 % de la population canadienne vivait dans les provinces de l’Atlantique, contre 10 % en 1966.

À lire aussi :         La population canadienne en croissance grâce aux immigrants

Au Nouveau-Brunswick, des tendances remarquées lors des derniers recensements se poursuivent. Par exemple, la population dans le nord de la province continue à diminuer de façon générale tandis qu'elle augmente dans les grandes villes du Sud. D'autre part, les régions rurales perdent des résidents au profit des agglomérations urbaines.

Le Nouveau-Brunswick doit s'en inquiéter, selon l'économiste Pierre-Marcel Desjardins.

Pour le Nouveau-Brunswick, la perte de population fait en sorte que tous les défis économiques et fiscaux sont d’autant plus grands

 Pierre-Marcel Desjardins, économiste, Université de Moncton

Le président-directeur général du Conseil économique du N.-B., Thomas Raffy, lui a fait écho sur Twitter.

Une baisse qui a un impact important sur nos besoins en main d'œuvre, en relève, pour nos entreprises, et donc pour notre économie https://twitter.com/lmills_rc/status/829322471530704896 

10:04 - 8 Févr 2017

Parmi les villes du Nord, c'est l'agglomération urbaine de Campbellton qui a perdu le plus de résidents de 2011 à 2016, soit 9,3 %. Sa population était restée stable lors du dernier recensement.

 

Dans d'autres villes du Nord, le déclin s'est inversé : Edmundston, par exemple, a connu une hausse de 3,4 % de sa population alors qu'elle avait diminué lors du dernier recensement.

Dans la Péninsule acadienne, le portrait est contrasté. La ville de Lamèque, par exemple, a vu sa population décliner de 10,3 % alors que la Villle de Caraquet a connu une hausse de 1,9 %. La nouvelle municilalité régionale de Tracadie a connu une baisse de 0,1 % lorsque les chiffres sont ajustés pour tenir compte de ses nouvelles frontières.

Dans le Sud, l'attrait de la ville francophone de Dieppe se poursuit : 8,9 % de hausse (25 384 résidents désormais), mais une hausse plus fulgurante encore dans la petite ville côtière de Shediac, où la population a bondi de 10,1 %, de 2011 à 2016, pour atteindre 6664 résidents. La ville de Moncton a connu une hausse plus modeste de 4,1 % du nombre de ses habitants (71 889 habitants).

Moncton dépasse Saint-Jean

Moncton est devenu la ville la plus populeuse du Nouveau-Brunswick depuis le dernier recensement, dépassant ainsi la ville de Saint-Jean. Il y a maintenant 71 889 habitants à Moncton comparativement à 69 074 à Saint-Jean, qui a perdu 3,6 % de sa population depuis 2011.

Moncton est maintenant la ville la plus populeuse du N.-B., devant Saint-Jean. Photo : Radio-Canada/Philippe Duclos

Lors du dernier recensement, la population de la ville de Saint-Jean dépassait légèrement celle de Moncton, mais le Grand Moncton avait plus de résidents que la région métroppolitaine de Saint-Jean.

 

Source: http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1015581/nouveau-brunswick-seule-province-population-diminue

 

Modifié par kabi
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Il y a 12 heures, PACAtoQC a dit :

@celine.gov oublie pas de repeupler cette province ! :shy:

Aïe ^^

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Recensement : « Le N.-B. est en train de se vider de ses milieux ruraux »

Le Recensement 2016 confirme le déclin marqué des régions du Nouveau-Brunswick, selon le professeur Majella Simard, professeur d'histoire et de géographie à l'Université de Moncton et spécialiste du développement régional  

Un professeur d'histoire et de géographie fait un constat alarmiste au sujet des données du dernier recensement qui indiquent que le Nouveau-Brunswick est la seule province dont la population a diminué, de 2011 à 2016. Après avoir fait une analyse fine des données, Majella Simard ne voit aucune raison de se réjouir.

Même des villes comme Edmundston dont la population a augmenté ne trouveront pas matière à se réjouir dans les données du Recensement 2016, selon lui. Le gain de quelque 548 résidents à Edmundston ne doit pas faire oublier, rappelle M. Simard, que la municipalité a perdu plus de 2000 résidents depuis 1981.

D’autre part, les données de 2016 font état de baisses dramatiques de la population dans plusieurs localités environnantes. Le village de Saint-Hilaire, par exemple, a perdu 16,8 % de ses résidents; la municipalité de Saint-Joseph, 29,2 % et la paroisse de Saint-Basile, 17,4%.

« Le Nouveau-Brunswick est en train de se vider complètement de ses milieux ruraux », a-t-il résumé en entrevue à l'émission Le Réveil Nouveau-Brunswick de Radio-Canada. Et le phénomène ne se limite pas aux régions du Nord ni aux petites localités, précise-t-il. Des villes importantes comme Saint-Jean ont aussi vu leur population diminuer, de même qu’un grand nombre de petites localités du Sud.

L'immigration, pas une panacée

Cette tendance démographique à la baisse sera difficile à inverser, selon M. Simard. Depuis plusieurs années, le gouvernement provincial mise sur l’immigration, mais la stratégie tarde à donner des résultats.

Dans son budget déposé mardi, le gouvernement Gallant est d’ailleurs revenu à la charge en promettant de dépenser près de 2,5 millions de dollars sur la croissance démographique et l’immigration.

La volonté d'attirer plus d'immigrants tarde à donner des résultats durables au N.-B. L’immigration n’est pas une panacée, selon M. Simard. Souvent, l’intégration des immigrants pose problème dans les milieux ruraux et même s’ils s’installent en ville, les nouveaux arrivants ne resteront pas s’ils n’arrivent pas à se trouver un emploi.

Une politique de natalité

Le gouvernement provincial doit aussi s’attaquer résolument à la natalité, selon M. Simard. Il égrène une série de mesures qui pourraient faire partie d’une politique démographique qui, pour l’instant, n’existe pas au N.-B., dit-il.

« Ce qu’il faut, c’est des crédits d’impôt pour les familles, c’est des mesures qui vont favoriser la conciliation travail-famille, c’est des investissements massifs dans le réseau des centres de la petite enfance, c’est des programmes de congés parentaux, c’est des allocations pour les mères au foyer, c’est la réduction du temps de travail pour les femmes. »

À cela, il faudrait ajouter, selon Majella Simard, une politique sur le développement rural pour freiner l’exode nord-sud et une politique sur l’aménagement du territoire.

Le maire d’Edmundston, Cyrille Simard, lui fait écho.

Il faut aussi créer des noeuds de population qui sont solides, où il y a une masse critique suffisante pour que les services soient livrés [...]

Avec ses investissements dans la démographie, le gouvernement Gallant veut convaincre les Néo-Brunswickois de rester dans la province, convaincre ceux qui sont partis de revenir et trouver ailleurs au Canada ou à l’étranger les travailleurs qualifiés qui pourront occuper les emplois qui ne trouvent pas preneurs au Nouveau-Brunswick.

Il n’est pas question pour l’instant d’une politique de natalité ou de politiques plus ciblées pour combattre le déclin rural.

 

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