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Arnaquée par son danseur cubain de 24 ans son cadet


Cherrybee

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Une Québécoise follement amoureuse d'un danseur cubain de 24 ans son cadet a dépensé une fortune pendant des années pour que son mari immigre au Québec. Manipulée par ce Cubain de « mauvaise foi » prêt à tout pour atteindre l'eldorado canadien, la mariée flouée vient de réussir à faire annuler leur mariage par une rare décision des tribunaux.

«  [Il] n'a jamais eu l'intention de faire réellement vie commune, comme mari et femme, avec la demanderesse. Il s'est plutôt servi d'elle pour berner les autorités responsables de l'immigration et immigrer au Canada », écrit le juge Charles Ouellet de la Cour supérieure dans une décision rendue le 3 juillet à Sherbrooke. L'identité des deux intéressés est protégée dans le jugement.

Dès leur première rencontre en 2010, Denise a succombé aux charmes de Javier (noms fictifs), jeune danseur à l'hôtel où elle passait ses vacances à Cuba. « Très éprise » de cet homme de « très belle apparence », Denise a commencé à faire l'aller-retour tous les trois mois pour passer quelques jours avec sa nouvelle flamme à l'hôtel. En décembre 2011, le couple a convolé en justes noces à Santa Marta, près de Varadero.

Pressés de vivre sous le même toit au Québec, les nouveaux mariés ont déposé aussitôt une demande d'immigration auprès d'Immigration Canada. Toutefois, les autorités canadiennes ont douté de la « sincérité du mariage » en raison de leur différence d'âge et de l'empressement de Javier à immigrer et ont refusé la demande.

Malgré ce refus, Denise a continué de rendre visite à son mari quatre fois par année. Or, à son insu, Javier entretenait une relation intime avec une employée de l'hôtel. En 2014, l'arnaqueur a voyagé un mois en France avec l'argent de sa femme en lui faisant croire qu'il se rendait en Équateur pour voir un cousin qui l'aiderait à immigrer plus facilement.

IDYLLE DE COURTE DURÉE

En mars 2015, la seconde demande d'immigration de Javier a été acceptée par les autorités canadiennes. Mais leur idylle a tourné au vinaigre dès leur première année de vie commune au Québec. 

Javier sortait toute la nuit et mentait à sa femme au sujet de ses déplacements. En juin 2016, elle a découvert sur Facebook qu'il était toujours en couple avec son ex-collègue de l'hôtel. C'est la goutte qui a fait déborder le vase.

Persuadée que Javier « l'aimait réellement », Denise a « englouti toute l'équité de sa résidence dans ses voyages et dans les démarches pour son immigration », souligne le tribunal dans sa décision. Le juge Charles Ouellet n'a pas cru un mot de la version du Cubain. « Les motifs qu'il donne pour avoir épousé madame, dans le contexte de l'ensemble de l'affaire, sonnent faux, et particulièrement quand on voit et qu'on entend monsieur témoigner », écrit-il. 

Au sujet du faux voyage en Équateur payé par sa femme, le juge qualifie « l'explication maladroite et malhonnête » du Cubain de « modèle du genre ».

Le jeune arnaqueur risque maintenant d'être expulsé du Canada. En effet, une personne est « inadmissible au Canada lorsqu'elle fait de fausses représentations sur un fait important », indique Nancy Caron, porte-parole d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, sans commenter ce cas précis. 

L'avocate de Javier, Me Juliana Rodriguez, n'a pas rappelé La Presse la semaine passée. L'avocate de Denise, Me Céline Audet-Otis, a refusé de commenter la décision pendant la durée du délai d'appel de l'autre partie.

 

http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/201707/15/01-5116574-arnaquee-par-un-danseur-cubain-une-quebecoise-obtient-lannulation-de-leur-mariage.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_les-plus-populaires-actualites_article_ECRAN1POS4

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  • Habitués

Wow encore et encore. C'est toujours le même constat malheureux face à des personnes qui profitent de la crédulité des autres.  Jouer avec les sentiments pour soutirer l'argent ou obtenir le statut de résident dans un pays. Ces genres des pratiques sont très courants. Il viennent ternir l'image de ceux (rares) qui s'aiment vraiment malgré la différence d'âge.  

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Invité jo19963

24 ans de différences:  C'est son compte de banque et rien d'autres qu'ils /qu'elles veulent!

 

Je suis convaincue que sa famille/ses amis autour d'elles lui ont dit.. et elle n'a rien voulu entendre... Pensant réellement qu'un jeune, beaux, etc s'intéresse à elle pour "elle".  Faudrait aussi que les personnes arnaquées soient un peu moins naïves!  Bon sens!

 

 

 

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  • Habitués

Je ne sais pas...face à une telle différence d'âge ou dans le cadre d'un parrainage, je me sentirai peut être plus rassurée en sachant que la personne peut immigrer par elle-même (études, boulot, immigration permanente etc.) avant même de me rencontrer (c'est aussi vrai à l'inverse).

 

Il y a tout de même une différence entre dire "je t'aime, écoutes je viens faire un diplôme de deux ans proche de chez toi et on noue une vraie relation" et un "je t'aime, pourrait-on se marier afin que nous puissions vivre ensemble au Canada?"

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  • 2 weeks later...
  • Habitués

Il me semble qu'elle a plutôt ce qu'elle mérite...non ? 

 

Faut être sacrément c****... ou chercher à rationaliser son tourisme sexuel.

 

Dans les deux cas, aucune pitié.

Modifié par bencoudonc
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  • Habitués
Il y a 8 heures, Lilideslacs a dit :

Ce qui se passe à Cuba reste à Cuba.

 

Elle aurait du laisser son Cubain là :D

J'aimerais quand même bien comprendre comment les agents d'immigration ont pu accepter un tel dossier...

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  • Habitués

Pourtant l'immigration en laisse encore passer. J'ai une amie qui vient de parrainé son mari de 34 ans plus jeune qu'elle....et il est ici, depuis quelques mois et toujours avec elle. Le temps nous dira si c'est réellement l'amour qui l'a apporté ici. C'est vrai que la raison nous laisse penser que ca ne se peut pas un couple qui s'aime malgré une si grande différence d'âge et pourtant il y en a...peu mais ca existe !

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  • Habitués
Le 2017-08-06 à 12:34, La gamine a dit :

J'ai une amie qui vient de parrainé son mari de 34 ans plus jeune qu'elle....et il est ici, depuis quelques mois et toujours avec elle. Le temps nous dira si c'est réellement l'amour qui l'a apporté ici. C'est vrai que la raison nous laisse penser que ca ne se peut pas un couple qui s'aime malgré une si grande différence d'âge et pourtant il y en a...peu mais ca existe !

Ben voyons donc.  Quel genre de projet d'avenir peux-tu faire avec quelqu'un qui a 34 ans de différence d'âge, à une étape complètement différente de sa vie ?  Foutaise, aveuglement volontaire et honte aux services d'immigration.

Modifié par bencoudonc
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  • Habitués

« J’ai fait une erreur, mais je la paie cher »

Modifié le 06/08/2017 à 20:41 | Publié le 06/08/2017 à 11:46
  • L'une des plages de Saly au Sénégal. L'une des plages de Saly au Sénégal. | AFPRecueilli par Pierrick BAUDAIS.

De jeunes et beaux Sénégalais deviennent les amants d’Européennes, célibataires et plus âgées. Ces aventures intéressées aboutissent parfois à des mariages qui finissent mal. Témoignage d’une Bretonne qui s’est mariée et qui peine à divorcer.

« J’ai rencontré Joseph (1) à Saly (station balnéaire au sud de Dakar) il y a près de sept ans. À l’époque, j’avais l’habitude de me rendre au Sénégal. J’avais entendu parler d’hommes plus jeunes qui séduisaient des femmes plus âgées. Ce n’est pas ce que je recherchais. Et puis, il y a eu Joseph, beau, séduisant, de vingt ans plus jeune que moi (2). Nous avons débuté une relation. Je me suis alors rendue au Sénégal deux à trois fois par an. À chaque fois, je restais deux ou trois semaines.

Il me traitait comme une princesse. Il ne voulait même pas que je fasse le ménage de la maison que je louais. Il n’avait pas de métier, vivait du système D, mais j’étais séduite. Au bout d’un an, nous sommes passés devant le chef de quartier qui a validé un premier mariage coutumier. Cela n’avait aucune valeur légale, mais c’était important pour sa famille. Le 30 août 2013, nous nous sommes vraiment mariés à Mbour. J’avais auparavant établi un contrat de mariage devant notaire et en sa présence pour préserver mes biens : un appartement et un bien de famille.

Lors de mes venues au Sénégal, il arrivait qu’il me demande de l’argent, que je lui paie le permis. Je n’avais pas voulu. C’était aussi ma façon de tester son attachement à moi. Lorsque je débarquais, il demandait parfois si j’avais un cadeau pour lui. Je lui répondais : c’est moi, le cadeau. Le mariage a été une suite logique de notre relation.

Une aide de 700 € par mois

Joseph est venu me rejoindre en France en janvier 2014. Notre projet de vie était alors de vivre ici jusqu’à ma retraite - il me restait alors cinq ans à faire - et que nous retournions ensuite au Sénégal. Je l’ai d’abord emmené dans ma famille, puis à Paris. La capitale ne l’a pas tellement intéressé. Puis nous nous sommes installés dans mon appartement. Sa première réaction fut : « Tu n’as pas d’écran plat ? »

Son attitude a alors rapidement changé. J’avais cessé d’être une princesse. Pour mon mari, je n’étais plus que vieille et moche. Au bout de trois mois, nous faisions chambre séparée. J’avais interdiction de m’habiller en robe. Il me réveillait à 2 h du matin parce qu’il avait faim, pour lui faire à manger. Ou pour que je lui donne de l’argent pour qu’il aille en boîte de nuit. Sans moi naturellement.

Puis, je lui ai trouvé un travail dans un élevage de porc. Nous ne nous voyions alors plus que le week-end : je lui faisais les courses, son ménage… Début 2015, nous nous sommes entendus pour entamer une procédure de divorce. Mon mari a fait traîner les choses. Finalement, fin 2016, un juge aux affaires familiales a décidé que je devais lui verser 700 € par mois (il avait demandé 900 €), au titre de l’aide au secours. Et ce, jusqu’à ce que le divorce soit prononcé. Ce qui n’est toujours pas le cas. Combien de temps cela va durer ?

« Je ne peux plus payer »

Aujourd’hui, je ne peux plus payer cette somme et j’ai du mal à subvenir à mes besoins. Il est trop tard pour faire appel et j’ai dû mettre mon appartement en vente dont je rembourse encore le crédit. Mon mari, lui, pendant ce temps-là, fait encore traîner la procédure alors qu’officiellement, puisque j’ai déclaré que nous ne vivions plus ensemble, il a l’obligation de quitter le territoire.

Certaines personnes sont surprises que je parle de lui en prononçant « mon mari ». Mais je ne peux nier cette évidence. On a vécu sept mois ensemble. Pour moi, c’était mon premier mariage et ce sera le seul.

Je sais que j’ai fait une erreur. Je pensais pourtant avoir pris suffisamment de garanties en effectuant ce contrat chez un notaire, en testant notre relation durant deux ans… Mais finalement, cette erreur, je la paie vraiment cher ! Et si je témoigne aujourd’hui, c’est pour que d’autres femmes ne se fassent pas avoir. »

 

http://www.ouest-france.fr/societe/arnaques-sentimentales-j-ai-fait-une-erreur-mais-je-la-paie-cher-5175261

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